La maison de garde en cause, en état patent d’insécurité, ne répond pas aux termes de la loi, dès lors que l’accès des patients à cette maison de garde n’est pas régulé. Cette zone de non droit avait déjà connu des problèmes multiples d’incivilités et d’agressions physiques envers les médecins qui y prenaient leur garde.
Le SML rappelle que la permanence des soins ambulatoire est basée sur le volontariat, que c’est l’Ordre des médecins qui établit les listes de gardes, que certains confrères et consœurs peuvent faire l’objet d’exemptions, ce qui devrait être le cas pour des médecins qui ont subi des agressions, et ne se sentent pas en capacité de retourner exercer sur les lieux de leur agression.
Le SML ne s’oppose pas aux réquisitions de médecins grévistes mais ne saurait approuver des réquisitions qui mettent en danger psychologique des médecins ayant subi des agressions, même si les lieux ont été d’après Mme le préfet « sécurisés ».