Diviser pour régner : le Directeur général Thomas FATOME assume une convention à visée généraliste aux dépens des autres spécialistes et ne se gêne pas pour le dire. Pourtant soyons clairs, même pour les généralistes, la proposition n’est ni respectueuse, ni à la hauteur !
Déléguer la coercition : la CNAM délègue aux équipes de soins spécialisées qu’elle finance pour ce faire, la charge de régenter l’ensemble des spécialistes de la spécialité concernée d’un territoire, que les praticiens aient ou non adhéré à cette équipe !
Amadouer les amateurs de forfaits pour les amener à la signature : une proposition d’augmentation du forfait médecin traitant : d’escalade en escalade : un vertige de forfaits, au détriment de l’acte de consultation : certains seraient déjà séduits, pas le SML pour qui la capitation porte les germes d’une baisse d’activité : est-ce bien raisonnable d’inciter à moins consulter ?
Diminuer les aides à l’installation : les aides à l’installation diminuent, l’OPTAM est trituré pour défavoriser l’installation dans les zones ou l’immobilier professionnel est cher : comment pousser les jeunes médecins à travailler comme salarié, dans des structures qui ne manqueront pas d’être rachetées à terme par des fonds de pension étrangers : « à qui profite le crime ? ».
Dans ces conditions, le SML qui, bien entendu participera à la nouvelle séance de négociations de cet après-midi et fera valoir à nouveau l’ensemble de ses propositions concrètes et chiffrées, n’entend pas aujourd’hui s’associer à un texte qui met à mal l’avenir de l’exercice libéral, et qui aura pour conséquences immédiates, le départ précipité des médecins de plus de 62 ans qui participent aujourd’hui grandement à l’accès aux soins dans nos territoires et la démotivation à l’installation des jeunes générations.
La balle est dans votre camp Monsieur FATOME !