Toutes les raisons de la colère des médecins libéraux ont été abordées sans détours.
Les propositions de la loi Rist, Valletoux, groupe transpartisan, destinées à lutter contre les « déserts médicaux » par la coercition sont rejetés massivement par les médecins libéraux. Les propositions doivent passer au Sénat, mais le Ministre a parlé d’un consensus territorial plutôt que de contraintes…
Le SML a exigé un cadrage minimal du Ministère pour les futures négociations conventionnelles qui doivent laisser à l’Assurance Maladie suffisamment de liberté de négociation avec la profession. Ce sera un préalable à toute négociation.
Concernant le C à 50, le Ministre nous a assuré que ni Bercy ni Matignon ne semblait prêt à l’accepter. Le SML va continuer à tenter de les convaincre et de toutes les façons, le SML réclame la création d’un espace de liberté tarifaire sous forme de l’ouverture du secteur 2 pour tous les médecins.
Au sujet de l’augmentation importante des arrêts de travail, le SML pointe du doigt les effets durables de la période Covid et le mal-être au travail pour lequel le Ministre nous a assuré que des enquêtes étaient menées au niveau des entreprises lorsque plusieurs employés étaient arrêtés.
Enfin la prévention des maladies chroniques, en particulier par l’activité physique, à l’opposé des décisions de confinement prises pendant la période Covid est une nécessité de bon sens…
Le SML a trouvé Aurélien Rousseau plutôt à l’écoute des médecins de terrain et est impatient de voir si l’essai sera transformé par des actions concrètes d’envergure.