Communiqués de presse du SML

Lettre de cadrage : le SML reste vigilant !




Le SML a pris note de la lettre de cadrage des ministres Aurélien Rousseau et Agnès Firmin le Bodo au directeur général Thomas Fatôme et salue la volonté ministérielle de favoriser de véritables négociations conventionnelles, avec l’intention de ne pas favoriser le contournement de la convention par la loi (cf. Loi Valletoux et PLFSS).

Le SML note que les ministres ont bien compris l’impérieuse nécessité de revalorisation de la médecine libérale, indispensable pour lui redonner une attractivité.

 

Cependant il faudrait que l’augmentation des honoraires, corollaire d’une « mise à jour » souhaitée de nos cabinets médicaux, et de la possibilité d’y embaucher des assistants médicaux afin de favoriser le travail aidé ne se fasse pas trop attendre !

 

L’étalement sur la durée de la convention n’est pas acceptable, encore moins si les revalorisations ne se révèlent pas…

 

Le SML ne souhaite pas que la « structuration » se fasse sur des modèles figés préétablis, mais qu’elle laisse la part à toutes les initiatives libérales y compris celle de réseaux informels.

 

Le SML note avec satisfaction que les ministres semblent avoir compris qu’il ne pouvait y avoir de médecine sans médecin, c’est du moins ce que nous voulons lire dans cette lettre.

 

Le SML saura rappeler cette vérité élémentaire tout au long des négociations conventionnelles.

 

La braderie ne satisfait personne, ni les médecins ni les patients, et sera source de perte de chance pour ces derniers.

 

La demande prégnante des médecins est de se débarrasser des tâches administratives en embauchant des secrétaires médicales et des assistants médicaux.

 

Ce n’est pas en éloignant les médecins de la prévention mais en contraire en les y impliquant que nous relèverons les défis de la santé de nos concitoyens.

 

Quant aux arrêts maladie, nous déplorons l’importance de la souffrance au travail décrite par nos patients et souhaiterions une plus grande implication de la médecine du travail dans ce domaine.

 

Rappelons enfin que la pertinence ne peut être que médicale et ne saurait s’apprécier à la lueur d’une administration quelle qu’elle soit.

 

Le SML tient à réaffirmer son attachement à la liberté de prescription des médecins.


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