Au SML nous y sommes, depuis toujours, très fermement opposés car cela signe la fin de la médecine libérale avec des praticiens payés au mieux par les caisses et au pire par les hôpitaux, et c’est ignoblement compliqué. En outre, pour les pouvoirs publics, c’est fromage ou dessert : l’acte ou le forfait. Et plusieurs petits forfaits ne procurent pas le même niveau de rémunération que des actes à leur juste prix.
Les Pays-Bas, qui faisaient partie des états nordiques fascinés par cette médecine au forfait, en sont revenus, en raison de la complexité de sa mise en œuvre et de la bureaucratie qui en découle. Mais, au lieu d’en dresser le constat objectif, l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes), qui produit des « idées » pour le ministère, préconise de passer outre les difficultés en développant des normes qui feront la différence.
Franchement, tout cela n’est pas sérieux. Arrêtons les frais pendant qu’il est encore temps et rangeons les forfaits aux oubliettes de l’histoire avec les fossoyeurs de la médecine libérale.
Heureusement, avec le SML, vous pouvez compter sur un syndicat 100 % libéral pour défendre votre indépendance, votre tranquillité d’esprit et vos actes.
Dr Philippe Vermesch,
100 % Libéral
Président du SML