Si les CPTS peuvent rendre des services, elles sont encore trop compliquées et ne concernent qu’une part très minoritaire de médecins. En revanche, le travail en équipe de soins ouverte est le cœur de leur pratique, n’est toujours pas reconnu, ni valorisé. L’Assurance maladie promet qu’elle va s’y intéresser. Mais quand ? Avec quels moyens ? Seuls des groupes de travail ont été engagés, et nul ne peut prédire si la Cnam va y travailler vite, ou si elle y passera des années.
Le SML a donc refusé de signer un accord qui ne répond pas aux besoins urgents de médecins. Notre Conseil d’Administration, réuni le 31 décembre, l’a affirmé à une large majorité.
Mais surtout, comment accepter que l’on consacre tant d’argent à ces structures et que dans le même temps on refuse toute revalorisation tarifaire à la profession ? Comment accepter que les tutelles s’emploient à déclasser les médecins en précarisant leur activité ?
Le SML a choisi de ne rien signer et, il ne signera rien aussi longtemps que l’Assurance maladie et le gouvernement refuseront aux médecins libéraux les moyens et la juste reconnaissance qu’ils attendent depuis trop longtemps !
Dans les semaines qui viennent, nous aurons besoin de vous pour nous aider à défendre une médecine vraiment libérale et à sanctionner ceux qui se moquent de vous depuis trop longtemps et conduisent la profession dans l’impasse. Nous aurons besoin de votre vote lors des élections aux URPS. L’année 2021, dernière année du quinquennat doit être celle où nous vaincrons collectivement la Covid-19 et où le médecin libéral doit s’imposer !
Dr Philippe Vermesch,
Président du SML