Les initiateurs du « médicobus » normand y ont salarié les médecins. Concrètement, il s’agit d’un centre de santé mobile. Exit la médecine libérale.
Le problème est que cette initiative est portée par une CPTS, ce qui pose plusieurs questions. Comment une CTPS peut-elle être effecteur de soins ? Comment une CPTS, que l’on imagine constituée de libéraux, peut-elle s’imaginer salarier des médecins libéraux ?
Au SML, nous sommes favorables à tout ce qui permet de s’organiser et de se coordonner pour mieux soigner dans les territoires. Mais pas à n’importe quel prix ! Et certainement pas en faisant reculer le libéral au profit du salariat et de la création de pseudos-centres de santé, y compris sur roues.
Il est urgent de remettre l’église au milieu du village et de revoir le fonctionnement des CPTS contaminées par la bureaucratie des ARS. Nos consœurs et confrères qui s’y investissent s’en plaignent à juste titre.
Les CPTS doivent être des outils au service des libéraux. Pas les promotrices du salariat.
Dr Philippe Vermesch,
Président du SML