En clair, le Gouvernement se prépare à transformer les MSP en pseudo-centres de santé où tous les acteurs pourront être salariés.
Ainsi, les prétendus outils que le Gouvernement dit mettre à la disposition des acteurs libéraux des soins de ville ne sont en réalité que des chevaux de Troie pour déployer massivement le salariat au détriment de l’exercice libéral.
Contrairement au SML, certains syndicats, qui n’ont plus grand-chose de libéral à vrai dire, s’en félicitent. C’est le cas de la CSMF et de MG-France.
Le SML veut préserver l’activité libérale et entend combattre ce projet aux côtés de l’UNPS et de tous les acteurs libéraux de bonne volonté. Cette nouvelle bataille qui s’annonce est stratégique à un an des élections présidentielles.
Les médecins libéraux doivent donner le signal déterminé aux politiques et à la technostructure qu’ils entendent conserver leur statut, essentiel à leur indépendance et essentiel à la pérennité du colloque singulier entre le médecin et son patient.
Dr Philippe Vermesch,
Président du SML, 100 % libéral