Les investissements indispensables pour revaloriser la profession et refaire de la médecine libérale un métier attractif pour les jeunes sont repoussés à 2024. En attendant, l’Assurance maladie propose des rustines, faites de forfaits et contraintes à une convention médicale à bout de souffle et désormais inadaptée.
C’est précisément cette politique qui conduit à la fragilisation de notre métier et qui est largement responsable de la désertification médicale. Nos jeunes confrères hésitent à s’installer face aux contraintes que la Cnam leur prépare.
Mais notre métier, notre expertise et notre indépendance sont plus que jamais précieux dans le contexte sanitaire que nous traversons et pour accompagner le vieillissement de la population.
Les Français, nos patients, ne sont pas prêts à se passer des médecins. C’est notre force et cela nous encourage à résister et à proposer de nouveaux modèles d’organisation fondés sur la prévention et la coopération entre professionnels de santé libéraux, dont le médecin doit rester le pivot. C’est ce que fait le SML en réclamant une nouvelle convention médicale permettant de réactualiser la valeur des actes pour toutes les spécialités, dont certaines ont été malmenées ces dernières années.