Pour nous, cet avenant n’est qu’une rustine et nous jugeons indécent l’investissement fait sur nos honoraires, tant pour les généralistes que les spécialistes. La situation de la médecine de ville dans le contexte de la crise sanitaire, de la crise des vocations et face à la nécessaire mise en œuvre du virage domiciliaire commande que l’on prenne ses responsabilités.
L’heure n’est pas à une distribution d’argent de poche à quelques médecins, mais à une refonte de la convention médicale avec un investissement massif. Le Gouvernement a montré qu’il savait trouver des marges de manœuvre pour l’hôpital, il est capable d’en dégager aussi pour la médecine libérale. Mais pour cela, il eut été nécessaire que les syndicats signataires répondent à notre appel à casser la convention à l’automne dernier afin d’imposer une nouvelle négociation dans la foulée du Ségur de la santé. C’était l’occasion de faire front.
MG France, la CSMF-Avenir Spé, soutiennent la politique d’un gouvernement qui brade nos tarifs, tue progressivement l’acte au profit des forfaits, démantèle nos compétences, et impose une organisation administrative dans les territoires.
Nous n’en resterons pas là. Avec la FMF et l’UFML, nous travaillons à la construction d’une force d’opposition déterminée, dans l’objectif d’imposer une nouvelle convention le plus vite possible.
L’été sera donc actif et mobilisé au SML pour défendre la médecine libérale.