Le fait que les règles du jeu aient été fixées postérieurement au dépôt des demandes et au premier versement de l’aide provoque une situation kafkaïenne. Des médecins sont appelés à procéder à rembourser les sommes perçues et à faire face à des retours de bâtons au niveau de leurs cotisations sociales. Une fois de plus, la Cnam n’en a fait qu’à sa tête et cette aide, pourtant nécessaire, est devenue une usine à gaz.
Le second dossier est celui de la coordination des soins, où nous voulons défendre un modèle socle vraiment libéral et souple avec les Escap. La réélection de William Joubert, Secrétaire général du SML, à la tête de l’UNPS qui pilote ce projet est une bonne nouvelle.
En revanche nous devrons faire preuve de vigilance face à la mise en œuvre de la re-certification afin que cette mesure n’entrave pas nos confrères et consœurs en fin d’activité. Et puis, nous avons tout lieu de nous méfier du prochain budget de la Sécu. Ce sera le dernier du quinquennat et, comme il est préparé dans le plus grand secret, il y a fort à parier qu’il nous réservera des surprises, pas nécessairement bonnes.
Pour l’instant, la réforme des retraites est repoussée après l’élection présidentielle, mais nous restons dans l’attente du projet de loi de réforme sur le grand âge et l’autonomie. Celui-ci doit permettre d’accélérer le virage domiciliaire et nous souhaitons nous en emparer pour conforter le rôle de la médecine de ville.
Face à ces échéances, vous pouvez compter sur la détermination du SML pour défendre tous les médecins libéraux.
Bonne rentrée à tous et n’oubliez pas d’inscrire dans votre agenda les journées SML du 1er au 3 octobre prochains à Nice. Je serais heureux de vous y retrouver.