Pour tourner la page de la pandémie, la médecine de ville est replacée au centre de la stratégie vaccinale. En effet, le 1er octobre, le vaccin Pfizer sera enfin mis à la disposition des cabinets de médecine libérale. Il était temps, car les médecins sont les mieux placés – on ne le dira jamais assez – pour convaincre les patients de se vacciner.
Concernant l’obligation vaccinale faite aux soignants, qui est entrée en application depuis le 15 septembre, celle-ci est logique et déontologique. Il appartient à chacun de tracer son sillon, mais je reste convaincu que c’est aux soignants de montrer l’exemple. Du reste, le fait que 95 % des soignants libéraux soient vaccinés en témoigne.
Le Conseil national de l’ordre des médecins a mis en garde nos collègues récalcitrants à la vaccination face à un risque de sanction ordinale. Chacun doit prendre ses responsabilités.
Et même si nous déplorons les retards à l’allumage et les erreurs de stratégie vaccinale parfois hésitante, la vaccination, seule, nous permet d’envisager le bout du tunnel de cette pandémie meurtrière qui, il faut le rappeler, a conduit au décès de plusieurs de nos confrères médecins.
Les médecins libéraux doivent montrer leur engagement aux patients et à la Nation en prenant en mains la gestion de la campagne de rappel qui s’ouvre.