Edito du Président du SML

La bataille de l’acte




Devant les cadres du SML, réunis le week-end dernier à Nice, le directeur général de la Cnam a confirmé que le paiement à l’acte ne faisait l’objet d’aucun blocage idéologique ou culturel dans les arcanes du pouvoir. C’est une bonne nouvelle. Face à la multiplication des forfaits en tous genres, le doute était permis.

Et la revalorisation de la valeur de nos actes est repoussée à la prochaine convention médicale, en 2023. C’est d’autant plus loin que, dans le même temps, d’autres professions de santé non-médecin voient le tarif de leur actes s’envoler. Le plus choquant est celui de la consultation des psychologues, qui sera prise en charge par l’Assurance maladie.


Certes, la question de la santé mentale est une urgence. Les chefs d’État européens s’en sont saisis. Mais comment accepter que la consultation du psychologue soit valorisée à 30 euros quand celle du généraliste stagne à 25 euros ? Et ce n’est pas le seul exemple.


Si le SML fait de la valeur de l’acte la mère des batailles, c’est parce qu’on ne peut plus continuer ainsi. Nous irons au-devant des candidats à l’élection présidentielle pour leur faire comprendre que l’acte est consubstantiel de l’attractivité de notre métier pour les jeunes.

 


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