D’un côté (scénario 2), une nationalisation déguisée, de l’autre (scénario 4), un libéralisme débridé pour certains segments du système, avec ce qui s’apparenterait à une assurance « supplémentaire ». Entre les deux, une obligation pour tous d’adhérer à une complémentaire avec une logique de tarification encore mal définie.
D’un côté un payeur unique pouvant faire fi du système conventionnel, de l’autre, la mise sous tutelle des professionnels dans une optique de rentabilité des organismes d’assurance maladie « supplémentaire ». Ces deux scenarios représentent un danger de mort pour la médecine de ville.
Avec le SML, nous nous opposerons farouchement à l’étatisation comme à la généralisation des réseaux de soins des complémentaires qui remettent en cause l’indépendance du médecin et son corollaire, la liberté de choix du patient. Mais il faudra remettre de l’ordre en clarifiant les rôles respectifs de la Sécu et des complémentaires. C’est d’ailleurs une demande que nous portons de longue date.