Les déserts médicaux sont hélas une réalité douloureuse qui pénalise les patients, et qui pénalise aussi les médecins installés. Ces derniers sont assaillis de demandes. Ils peinent à trouver des associés pour les épauler et des successeurs pour prendre le relai.
La préservation de la liberté d’installation n’est pas une lubie ou un totem des syndicats, comme le prétendent certains, telle la journaliste vedette de Cash Investigation. Mais, dans un contexte de pénurie, imposer des contraintes à des candidats à l’installation qui n’existent pas, c’est, pardon de le redire, absurde, en plus d’être démagogique. C’est dit !