C’est un texte ambitieux qui dessine en creux tout ce que deux décennies de gestion comptable et les dérives étatistes ont empêché, et comporte des engagements collectifs pour répondre aux défis de l’accès aux soins dans les territoires, de la transformation des besoins des patients et mettre en marche une nouvelle logique fondée sur la prévention. Nous avons présenté ce texte dans un lieu emblématique des « corps intermédiaires », le Conseil économique, social et environnemental en présence de nombreux acteurs du monde de la santé, des patients, de députés et des représentants des candidats à la présidentielle.
Autre décor, en fin de semaine dernière se tenait le congrès de médecine générale. Au cours des différents débats entre les syndicats médicaux organisés à cette occasion, un consensus s’est fait pour avancer si possible unis, et à tout le moins groupés, pour aborder la négociation de la prochaine convention. Même MG France et la CSMF, qui avaient jusqu’alors des propositions plutôt favorables au forfait, semblent vouloir faire des concessions et reconnaissent la nécessité de défendre le paiement à l’acte et la valeur de ces derniers.
Il faudrait encore un effort de ces deux syndicats favorables aux CPTS et autres structures contraignantes, pour pousser les ESCAP, qui sont le premier étage opérationnel de la coordination.
Créer des synergies ne signifie pas que l’on est d’accord sur tout, mais c’est une étape essentielle pour éviter de voir nos divisions se retourner contre nous.