La santé, qui reste l’une des toutes premières préoccupations des Français avec le pouvoir d’achat et la guerre en Ukraine, sort déjà victorieuse de cette drôle de campagne électorale. Le débat s’est largement porté sur les attentes des patients et sur la nécessité d’investir sur les soins de ville.
Avec la crise sanitaire, les grands politiques semblent enfin avoir compris que la gestion comptable fondée sur la reconduction de plans d’économie toujours plus drastiques était une erreur profonde. L’hôpital comme les soins de ville en ont fait les frais, causant le désarroi de nos patients.
Espérons que le ou la prochain(e) locataire de l’Élysée s’en souviendra et comprendra l’urgence de redonner des moyens aux soins de ville et aux médecins libéraux, une nouvelle convention qui mettra fin à l’indignité tarifaire pour rendre son attractivité à notre profession.