Franchement, ça suffit !
Non, les médecins libéraux ne sont pas responsables des décisions désastreuses des gouvernements successifs qui, pour contenir les dépenses de santé, ont jugé utile de réduire le nombre de médecins !
Non, les médecins libéraux ne sont pas démissionnaires face à la PDS. Mais dans la France des 35 heures et des RTT, comment ne pas comprendre qu’ils ne peuvent pas être sur la brèche 24 h/24 ?
Au SML, nous refusons que les médecins libéraux soient désignés coupables de tous les maux dont souffre notre système de santé !
Alors, avec tous les autres syndicats de médecins libéraux, au-delà de nos divergences de fond, nous avons répliqué en adressant une lettre ouverte aux Français. Car c’est bien nous, les médecins de ville, qui tenons le système à bout de bras.
Alors, si le gouvernement ne veut pas que le chaudron – qui est déjà en ébullition – éclate, il devra engager une réforme sérieuse avec des investissements à la hauteur. Et le président de la FHF, qui brigue un mandat de député en Seine-et-Marne devra s’engager à voter des moyens pour la médecine de ville avant de vouloir supprimer leur liberté d’installation ou de les contraindre à travailler 24 h/24 et 7 jours/7 !