Mais, jusqu’à présent, toutes les solutions proposées l’étaient sans l’aval des professionnels de santé concernés. Le SML a pris l’initiative d’un rapprochement entre les associations d’élus (l’Association des maires ruraux de France et l’association des maires « Ville et banlieue de France ») et les représentants de douze professions de santé réunies au sein de l’Union nationale des professions de santé, pour trouver des solutions pragmatiques. Lors du congrès de l’AMRF, son 1er vice-président annonçait leur ambition commune : proposer un « panel de solutions » non coercitives. Parmi celles-ci, des solutions à court terme comme la constitution de « pools de remplaçants » et « des pools de retraités actifs » à la condition de lever les freins pour qu’ils investissent le terrain. Les outils numériques, mais aussi le financement d’organisations, sous la forme notamment d’équipes de soins autour du patient (Escap), peuvent favoriser la coordination des professionnels, et donc leur présence auprès des patients. Ce sera l’un des sujets des négociations prévues entre l’UNPS et l’Assurance maladie qui devraient s’ouvrir à la fin de cette année. Les propositions issues de la réflexion entre les associations d’élus, les représentants des professionnels de santé, et tous ceux qui voudront se joindre à eux, pourraient alimenter ces négociations.