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Les propositions de Valérie Pécresse en matière de santé




Valérie Pécresse n’a pas attendu sa désignation à la candidature des Républicains à l’élection présidentielle pour aborder les questions de santé. La présidente de la région Ile-de-France s’est déjà investie sur le terrain. Elle se targue d’avoir favorisé dans sa région la création de 89 maisons de santé et l’installation d’au moins un professionnel de santé dans 140 communes grâce aux aides régionales. Elle se dit prête à reprendre l’idée de Philippe Juvin d’inciter 3 500 généralistes juniors à exercer dans les maisons de proximité à la sortie de leur internat.

Sa volonté de supprimer 200 000 postes de fonctionnaires épargne l’hôpital où elle souhaite « former et recruter » 25 000 soignants hospitaliers supplémentaires durant son mandat. Son mot d’ordre est de dé-bureaucratiser l’hôpital.  Aussi promet-elle de donner davantage de responsabilité aux chefs de service sur les investissements et les recrutements. L’actuelle présidente de la région Ile-de-France veut que les régions reprennent la main sur les agences régionales de santé « pour organiser une étroite coopération entre hôpitaux publics, privés et médecins libéraux ». Elle rappelle son rôle entre les deux premières vagues de l’épidémie dans la création de 500 lits de réanimation modulaires éphémères « pour pallier les insuffisances de l’État ». Enfin, selon elle, le financement des hôpitaux doit être lié à des engagements de qualité et les investissements s’appuyer sur les besoins.


La candidate se dit « très préoccupée » par l’épuisement des soignants et promet « un droit au logement prioritaire » pour les personnels de santé de première ligne.


Reste à savoir si sa volonté politique finira par avoir raison de la forteresse administrative.

 


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