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Une nouvelle fac de médecine à Orléans




Le moins que l’on puisse dire, c’est que ni le gouvernement ni les doyens n’ont apprécié l’initiative du maire d’Orléans de créer des conditions de la formation de futurs médecins dans sa ville dans le cadre d’un partenariat avec la fac de médecine privée de Zagreb.

Si le Premier ministre, Jean Castex, a répliqué en annonçant la création d’une faculté de médecine à Orléans, en soulignant qu’il s’agissait d’une demande ancienne de la ville, le président de la conférence des doyens renâcle.


Dans une interview au Quotidien du médecin qui l’a interrogé sur l’augmentation du numerus clausus et les capacités d’accueil des facultés de médecine, il indique ne pas être « contre le fait d’accroître les capacités d’accueil » et rejette le manque de place sur l’universitarisation de la formation des paramédicaux entamée depuis 10 ans. Et, mauvais joueur, il estime que « l’augmentation du numerus clausus ne pourra pas être la seule réponse à la question des déserts médicaux en France », et appelle à mener une réflexion sur la régulation des médecins, généralistes et spécialistes, sur l’ensemble du territoire.


Le SML regrette cette position dogmatique et estime que l’introduction d’une dose de privé bien encadré et contrôlé, comme c’est le cas pour d’autres professions, permettrait de remettre les pendules à l’heure.

 


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