Jeudi 17 décembre 2015, l’Assemblée nationale, avec seulement une trentaine de députés présents, a fini par adopter définitivement le projet de loi de Santé
Mme Marisol Touraine avait tout mis en place pour que ce Projet de loi, qui pourtant comprend de nombreux points de divergence, ne soit pas remis en cause.
Malgré l’état d’urgence, le texte a suivi son chemin parlementaire.
Les médecins libéraux et les autres professions de santé n'oublieront pas la méthode utilisée : le combat déloyal et la parole étouffée.
Le SML était présent devant l’Assemblée nationale avec les acteurs de la santé, pour afficher son désaccord lors de cette " journée de la honte".
Le dossier va être maintenant analysé par le Conseil constitutionnel qui doit être saisi très prochainement et statuera sur la loi de Santé dans un délai d'un mois maximum.
Le Combat ne fait que commencer. Le SML ne faiblira pas et c'est pourquoi nous affichons nos objectifs :
- pour 2016 et 2017, l’obtention de l'abrogation de cette loi avec l'inscription de cette dernière dans tous les projets présidentiels d'opposition.
- pour 2017 faire que le sujet " la santé des Français " apparaisse dans le programme de tous les présidentiables, de droite comme de gauche, en troisième position après les sujets comme l'emploi et la sécurité.
Le même jour, le Conseil National de l’Ordre des Médecins publiait justement les résultats de sa grande consultation*, dont il ressort notamment que :
- 55% des médecins interrogés sont inquiets face à leur propre avenir professionnel et que 74% sont pessimistes pour l’avenir de la profession provoqué par des contraintes réglementaires, économiques et administrative. Ils ont le sentiment que leur mission de service public est mal reconnue.
- 93% des médecins estiment que le pilotage de la santé par les pouvoirs publics n’est pas satisfaisant et cet avis est partagé par 53% des Français sondés.