Communiqués de presse du SML

Le suivi par SMS du parcours des patients adhérant au programme de retour à domicile (PRADO) va être déployé à l’ensemble du réseau de l’Assurance maladie. La CNAM a retenu les services de la société Calmedica et de son outil Memoquest, spécialisé dans le suivi par SMS de patients en ambulatoire. En fait, il s’agit d’un robot conversationnel capable d’échanger par SMS avec les patients et d’alerter les équipes PRADO des caisses primaires et du service médical de l’Assurance maladie en cas d’anomalie dans le suivi du parcours des patients. Il rappelle aux patients la date de leurs rendez-vous médicaux et vérifie leur réalisation. Si un rendez-vous n’a pas eu lieu, un conseiller de l’Assurance maladie en est informé. Bref, les patients sont suivis à la trace… par les robots !

Après une expérimentation dans six caisses sur le volet maternité sortie précoce qui s’achève à la fin juin, l’expérimentation va être élargie à la chirurgie, l’insuffisance cardiaque et la BPCO. À partir de septembre, ce dispositif sera étendu à l’ensemble des caisses d’assurance maladie. À quand le flicage des médecins libéraux par les robots des caisses ?


Paris, le 12 juin 2018 - Le groupe Femme Médecin et Toutes les Libérales (FMTL) organise le 21 juin à 20h00, ses 10èmes Assises, sous l’égide du Syndicat des Médecins Libéraux (SML). Cette soirée sera l’occasion de réfléchir sur l’articulation de l’exercice médical libéral avec les exigences des temps de vie de la femme.

Le vendredi 21 juin 2019, le groupe Femme Médecin et Toutes les Libérales (FMTL), organise dans le cadre de ses 10èmes Assises, une soirée débat, pour mettre en lumière le sujet de la « féminisation de la profession médicale et plus généralement des professions de santé ».

Avec les FMTL, le SML travaille de longue date à promouvoir les femmes médecins et à agir dans leur intérêt, ainsi ce combat vient de se traduire par l’extension du congé maternité pour toutes les femmes médecins.

En 10 ans, la féminisation de la profession médicale a progressé et désormais, les femmes sont devenues majoritaires. Elles représentent à présent 61 %de l’effectif.

Le SML et l’association FMTL, profiteront de cette soirée pour aborder de nombreux sujets comme la parentalité et la monoparentalité, ainsi que plusieurs points en rapport direct avec le contexte familial comme les enfants. Des thèmes relatifs à la formation professionnelle continue, la parité, ou encore le temps de travail, ainsi qu’à la responsabilité professionnelle et la rémunération seront également traités. De même, des sujets clés comme : l’augmentation de l’insécurité dans les milieux médicaux.

Cette soirée réunira des intervenants de haut niveau et engagés dans la profession médicale :

  • Pr Corinne VONS, chirurgienne, Présidente de l’Association Française de Chirurgie Ambulatoire
  • Dr Guilaine KIEFFER DESGRIPPES (SOS Médecins) Présidente de l’URPS Grand Est
  • Dr Fatia CHERFIOUI (Jeunes Médecins) Pédiatre, Attachée aux urgences pédiatriques de l’hôpital Robert DEBRE (Paris)
  • Dr Latifa MIQYASS, généraliste, membre de la Task Force du SML
  • Dr Joëlle PECQUEUR, généraliste, Vice-Présidente AGMF Prévoyance
  • Dr Philippe VERMESCH, Président du SML

Évènement :

Assises des FMTL - SML

Le vendredi 21 juin 2019 à partir de 19h45

A Châteauform’ City, Les Jardins de Saint Dominique,

49-51 rue Saint-Dominique 75007 Paris.

Débat suivi d’un buffet dînatoire

Inscription gratuite et contact :

Syndicat des Médecin Libéraux (SML)

Immeuble Point Sud

40 rue Gabriel Crié 92240 Malakoff

 

Contact presse : Sylvie FONTLUPT - Tél. 06 72 82 42 18
A propos du SML

Fondé en 1981, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) est un syndicat polycatégoriel représentatif de tous les médecins quel que soit leur secteur d’activité. Il assure la représentation et la défense de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités et de toutes les formes d’expertises. Le SML axe son action sur la défense des piliers de l’exercice libéral du médecin que sont l’indépendance, la liberté d’installation, la liberté de prescription et le paiement direct à l’acte dans le cadre d’une valorisation juste des honoraires médicaux. Il promeut une approche pragmatique, adaptée aux réalités du terrain pour répondre aux évolutions des besoins de soins. Il est pionnier dans la promotion de la prévention, de la télémédecine et de la E-santé. Force de propositions, il participe activement au dialogue avec les Pouvoirs publics et l’Assurance-maladie. Le SML est représenté dans toutes les régions et possède des élus dans chacun des trois collèges composant les URPS de médecins libéraux.
Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

En savoir plus : www.lesml.org
Retrouvez le SML sur Twitter @LE_SML

 


Commission des comptes de la Sécurité sociale : le SML refuse que le gouvernement ponctionne les soins de ville pour compenser ses dépenses non financées

Paris, le 11 juin 2019 - Le Syndicat des médecins libéraux a fait le choix de ne pas participer à la réunion de la Commission des comptes de la Sécurité Sociale ce mardi 11 juin 2019. Contrairement à d’autres, il refuse d’assister le petit doigt sur la couture du pantalon à la répétition du scénario bien rodé entre le ministre des comptes publics et la ministre de la santé, qui annonceront que les mesures d’urgence en faveur des « gilets jaunes » plombent les comptes publics et que le déficit de la Sécurité sociale se creuse de nouveau, justifiant un nouveau plan d’austérité qui ne dira pas son nom.

Et les déclarations que pourraient faire les syndicats médicaux, auxquels les pouvoirs publics, pressés d’en finir, ne prêtent qu’une écoute condescendante, ne servent à rien.

C’est pourquoi, le SML, qui réfléchit toujours à la décision qu’il prendra en fin de semaine lors de la réunion extraordinaire de son assemblée générale, concernant son éventuelle signature de l’avenant n° 7 à la convention médicale sur les assistants médicaux et de l’accord conventionnel interprofessionnel relatif au financement des CPTS, prévient que les médecins libéraux n’accepteront pas de s’engager dans ces dispositifs si dans le même temps les soins de ville servent à nouveau de variable d’ajustement budgétaire.

Le SML considère qu’il appartient à l’État de trouver les moyens de compenser les pertes de recettes infligées à la Sécurité sociale dans le cadre des mesures décidées à la suite au mouvement de contestation des gilets jaunes, sans recourir à de nouvelles économies sur les soins.

Concernant les comptes de la branche maladie, le SML salue la sur-exécution des dépenses de soins de ville en 2018 par rapport aux objectifs initiaux, et son pendant, la décrue des dépenses des établissements comme la traduction concrète du virage ambulatoire. Le SML regrette que le Gouvernement qui prône pourtant cette politique n’ait pas su prendre les initiatives utiles pour aller plus loin. Au contraire, et le SML le regrette vivement, le Gouvernement a fait le choix de mettre en réserve une partie du budget des soins de ville pour 2019, afin d’anticiper un éventuel dépassement. Concrètement, le Gouvernement qui prétend vouloir favoriser les soins de proximité pour désengorger les urgences hospitalières, fait semblant d’appuyer sur la pédale d’accélérateur en finançant les CPTS et les assistants médicaux, car il appuie, « en même temps », sur la pédale de freins pour éviter de transférer les financements des soins qui passent de l’hôpital vers la ville.

Enfin, au moment où l’on renoue avec les déficits, le SML nourrit les plus grandes inquiétudes concernant la réforme annoncée du mode de rémunération des médecins libéraux. Le syndicat redoute que celle-ci, inscrite pour partie dans le PLFSS 2020, ne conduise à travers d’illisibles forfaits à une baisse des rémunérations. Ce qui serait totalement inacceptable.

Tant que ce double langage aura court à Bercy comme avenue de Ségur, il est certain que rien de concret ne se fera. C’est ce système hypocrite que le SML a voulu dénoncer en ne participant pas à cette commission.

 


Paris, le 22 mai 2019 - Inaugurant son salon hospitalier, le président de la Fédération hospitalière de France a cru bon, une fois de plus de se mêler de sujets qui ne le regardent pas. L’organisation des soins de ville libéraux, est avant toute chose l’affaire des libéraux et non celle des hospitaliers, tient à lui rappeler le SML, qui contrairement à d’autres n’a pas la mémoire courte.

En effet, les blocages historiques à la communication entre l’hôpital et les soins de ville ne sont pas le fait des professionnels libéraux. Pour preuve, il a fallu passer par la loi pour rendre obligatoire la lettre de liaison entre l’hôpital et le médecin traitant lors de la sortie d’hospitalisation. De même, les étudiants en médecine qui souhaitent effectuer un stage dans un cabinet de ville rencontrent les pires difficultés à vaincre les réticences de leurs enseignants qui n’ont foi qu’en l’hôpital pour assurer leur formation pratique.

Pour le SML, la FHF, qui porte indiscutablement des responsabilités dans la crise des vocations libérales par son manque d’ouverture à la médecine de ville, devrait faire preuve d’un peu plus de retenue. Au lieu de réclamer des obligations pour les professionnels de santé des soins de ville et de se préoccuper de leurs modes d’exercices, elle ferait mieux de se concentrer sur ses difficultés qui sont nombreuses, en commençant par se débarrasser de ses œillères technocratiques qui nuisent au développement de la compétitivité hospitalière.

Le monde libéral respecte le monde hospitalier, et notre système de santé ne saurait fonctionner sans ces deux piliers, libéral et public. Reste que le monde libéral est celui de l’entreprise privée, où les professionnels investissent à titre individuel et qu’on ne saurait leur imposer le même modèle que celui qui s’applique au secteur public.

Ainsi, le SML, et assurément il n’est pas le seul, estime qu’il n’appartient pas aux hospitaliers de décider si les CPTS doivent être obligatoires ou non. Le président de la FHF aurait bien besoin d’adoucir son discours s’il entend faire progresser la coopération hôpital-ville.

A propos du SML

Fondé en 1981, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) est un syndicat polycatégoriel représentatif de tous les médecins quel que soit leur secteur d’activité. Il assure la représentation et la défense de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités et de toutes les formes d’expertises. Le SML axe son action sur la défense des piliers de l’exercice libéral du médecin que sont l’indépendance, la liberté d’installation, la liberté de prescription et le paiement direct à l’acte dans le cadre d’une valorisation juste des honoraires médicaux. Il promeut une approche pragmatique, adaptée aux réalités du terrain pour répondre aux évolutions des besoins de soins. Il est pionnier dans la promotion de la prévention, de la télémédecine et de la E-santé. Force de propositions, il participe activement au dialogue avec les Pouvoirs publics et l’Assurance-maladie. Le SML est représenté dans toutes les régions et possède des élus dans chacun des trois collèges composant les URPS de médecins libéraux.
Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

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Paris, le 21 mai 2019 - « Lorsque c’est flou, c’est qu’il y a un loup », le SML reprend à son compte cette expression pour exprimer les doutes et les inquiétudes multiples des médecins libéraux face aux annonces tantôt lénifiantes, tantôt anxiogènes, et souvent contradictoires faites par les pilotes du dossier de la réforme de la retraite.

D’un côté, le Haut-commissaire à la réforme des retraites, fait tout ce qu’il peut pour tenter de rassurer à travers des propos confiants concernant l’avenir de la retraite des médecins libéraux dans la nouvelle architecture du futur système de retraite universel, mais il ne dit pas comment il va s’y prendre, de l’autre, le gouvernement, c’est-à-dire les comptables du ministère des Finances font leurs calculs et ne songent qu’à une seule chose : s’emparer des réserves accumulées par les régimes de retraite complémentaires des professions afin d’anticiper les fluctuations démographiques.

Lorsqu’on nous dit que tout ira bien, c’est là, précisément qu’il convient de s’alarmer… au plus haut point !

Alors que la concertation initiée depuis un an avec le Haut-Commissariat à la Réforme des Retraites se termine, le SML renouvelle ses craintes concernant les conséquences de cette réforme pour la retraite des médecins libéraux :

  • Aucune garantie n’est apportée sur les modalités de maintien du niveau actuel de cotisation et du niveau actuel des prestations de retraite servie aux médecins retraités ;
  • Aucune garantie n’est apportée concernant l’avenir de l’ASV qui constitue pourtant un élément consubstantiel du contrat conventionnel
  • Aucune garantie n’est apportée sur le sort des réserves financées par les médecins libéraux dont le seul objet consiste à faire face au creux démographique comme celui auquel nous sommes confrontés
  • Aucune garantie n’est enfin apportée concernant la gouvernance du futur dispositif, ce qui fait redouter, au cas où les médecins libéraux n’ils y aient pas toute leur place, une étatisation du système de retraite
  • Et pour finir, les médecins qui entrent tardivement dans la vie active du fait de la durée de leurs études, n’ont aucune garantie à ce stade qu’on ne va pas leur demander de travailler encore plus longtemps, alors que la moyenne d’âge de départ en retraite se situe autour de 67 ans.


Aussi, le SML constate que cette concertation s’achève avec les mêmes questions qu’elle avait commencé. Le flou sur les intentions réelles du gouvernement demeure, ce qui n’est pas pour rassurer les médecins libéraux au moment, où par ailleurs, se prépare une réforme du mode de rémunération des médecins libéraux dont il n’est pas encore démontré, tant s’en faut, que leurs revenus seront sinon améliorés, du moins maintenus.

Le SML réclame que les doutes et ambiguïtés nombreuses de cette réforme soient levées rapidement car les médecins libéraux n’accepteront pas de voir que le gouvernement sacrifie leur retraite en même temps qu’il semble vouloir sacrifier une partie de la profession médicale à coup de transferts de compétences…

D’autre part, si les mesures d’allègement des charges en zone sous dense sont une bonne chose, en revanche, le SML sera attentif à ce qu’elles ne soient pas financées par les médecins eux-mêmes par un alourdissement des cotisations des actifs.

 

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Paris, le 9 mai 2019 - A l’issue de la dernière séance de négociation sur le projet de texte de l’avenant n° 7 concernant les assistants médicaux, ce jeudi 9 mai, le SML constate deux avancées qui répondent à ses demandes. Il s’agit d’une part de l’élargissement du nombre de spécialités éligibles au dispositif, et d’autre part, de dispenser les médecins souffrant d’une ALD ou relevant d’une allocation d’adulte handicapé, de pouvoir bénéficier d’un assistant médical afin de maintenir leur activité.

Ce sont deux mesures de bon sens.

En revanche, le SML regrette toujours :

  • Que le niveau des indicateurs soit trop élevé rendant certains objectifs difficilement atteignables ;
  • Que pour l’avenir, un amalgame soit fait entre le forfait structure, censé contribuer au financement de moyens pour le cabinet, et l’exercice coordonné. Vouloir mêler des objectifs d’organisation territoriale, aussi larges soient-ils, à des objectifs d’organisation du cabinet n’a pas de sens. En revanche, ajouter dans le forfait structure une rémunération supplémentaire pour permettre aux médecins de s’équiper d’outils digitaux de partage d’agenda et les aider à se coordonner de façon simple serait une mesure intelligente et appréciée.

La commande du Président de la République était claire : mettre en œuvre des assistants médicaux pour dégager du temps médical. Le temps médical des médecins est dévoré par la paperasse et nombreux sont ceux au bord du burn out.

Les assistants médicaux sont nécessaires et le SML y est très favorable. Mais l’Assurance maladie n’a pas pris la mesure de ce sujet, ce qui a brouillé le message. Elle a joué sur tous les tableaux en y mêlant le sujet de la coordination et des CPTS.

Le SML demande également que le calendrier mis en œuvre dans le cadre de l’accord radiologie soit respecté. Le syndicat rappelle cependant que l’article 99 de la LFSS 2017 est toujours en application.

Le SML, qui reste donc sur sa faim, prendra le temps de réunir prochainement ses instances qui décideront de la suite à donner à ce projet d’avenant.
 

Contact presse : Sylvie FONTLUPT - Tél. 06 72 82 42 18
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Paris, le 24 avril 2019 - Selon la presse, le Premier ministre envisagerait de créer des zones franches réservées aux médecins dans les territoires caractérisés par des déficits de médecins.

Le SML qui réclame de longue date l’instauration de ces mesures de défiscalisation, encourage vivement le Premier ministre à passer aux travaux pratiques.

De telles mesures seront attractives pour les nouveaux installés qui y verront un moyen de consolidation économique de leur activité libérale, ce qui constitue l’une de leurs principales craintes. Au-delà, ce serait aussi un extraordinaire levier pour redéployer vers les zones les plus médicalement dépourvues, des médecins déjà installés dans des zones plus denses et qui pourraient y installer un cabinet secondaire, ou y envisager une réinstallation.

Jusqu’à présent, les différentes mesures incitatives mises en œuvre à l’initiative de différents acteurs, n’ont consisté qu’en des mesures de saupoudrage peu lisibles. Si enfin, il était possible de parvenir à une mesure forte, le « 0% d'impôts et de taxes », serait un élément dynamisant pour enclencher la reconquête des territoires que ce soit avec des primo installés, des installations secondaires ou des réinstallations. Le SML en est convaincu et il est prêt à participer à la définition du futur dispositif.

Enfin, le SML demande au Premier ministre de ne pas oublier les médecins retraités actifs dans son futur dispositif. Ces derniers rendent service aux populations en prolongeant leur activité, il serait légitime et logique que non seulement ils bénéficient de cette mesure d'exonération fiscale, mais surtout qu'ils soient dispensés de payer des cotisations retraite qui ne leur apporteront aucun droit supplémentaire.

 

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Paris, le18 avril 2019 - Lors de la séance de négociation du 17 avril, qui devait être conclusive, le SML a estimé que le projet d’avenant proposé par l’Assurance maladie n’avait non seulement pas levé les obstacles déjà signalés, mais que de nouveaux étaient apparus.

L’assurance maladie joue la confusion dans cette négociation qui s’est éloignée de l’objectif initial, pourtant consensuel. Il s’agissait de financer le recrutement d’assistants médicaux au bénéfice des médecins libéraux afin de donner du temps médical puisque désormais les tarifs opposables ne leur permettent plus de les autofinancer.

Concrètement, le SML ne veut pas entraîner les médecins libéraux dans un dispositif qui :

  • Serait excessivement complexe et technocratique ;
  • Présenterait un financement à la fois insuffisant et précaire, alors que les assistants seraient recrutés en CDI ;
  • Exclurait certaines spécialités ;
  • Exclurait les médecins en secteur 2 ;
  • Imposerait des contreparties fortes conduisant à des objectifs d’accroissement de la patientèle trop ambitieux ;
  • Hypothèquerait le devenir de l’actuel forfait structure.

Le SML s’insurge contre le fait que l’assurance maladie veuille faire de l’exercice coordonné une condition sine qua non pour bénéficier de l’aide forfaitaire au recrutement d’un assistant, et subordonner à partir de 2022, le versement du forfait structure (qui n’a pourtant rien à voir avec ce sujet), à l’adhésion à une structure de soins coordonnés.

Cette dernière condition ajoutée en dernière minute par l’assurance maladie qui revient à lier la négociation monoprofessionnelle des médecins à celle interprofessionnelle sur les CPTS, constitue une prise d’otage inacceptable de la convention médicale.

La seule avancée concédée par l’Assurance maladie et demandée depuis le départ par le SML comme l’inclusion du médecin isolé, consiste à financer un assistant pour deux médecins, contre trois comme initialement envisagé. C’est bien mais pour répondre aux enjeux de prise en charge des patients en dégageant du temps médical c’est d’un assistant par médecin dont on a besoin, ce qui est le cas dans la plupart des pays européens.

A force de trop charger la barque, l’assurance maladie, encourt le risque de n’aboutir à aucun résultat ! Le SML souhaite qu’elle se ressaisisse de toute urgence et que l’on puisse revenir à l’objectif initial de la négociation !
 

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Paris, le 4 avril 2019 - Les chiffres publiés ce matin par le CNOM font état d’une hausse inédite des violences, de près de 9 % en 2018, à l’encontre des médecins. Le SML qui ne cesse de dénoncer cette escalade inacceptable ne comprend pas l’inertie et la passivité du gouvernement sur ce sujet.
 

Autant ce dernier s’empresse de construire des usines à gaz administratives, autant, il demeure passif face au phénomène de l’insécurité qui prospère à l’encontre des médecins et tout particulièrement des médecins généralistes. Cette situation agit comme un repoussoir supplémentaire à l’installation, et tout particulièrement de la jeune génération où les femmes sont plus nombreuses.
 
Le SML avait été reçu au ministère de l’Intérieur par les proches collaborateurs de M. Gérard COLLOMB, et leur avait fait des propositions très concrètes pour agir et protéger les médecins. Or force est de constater, qu’une fois de plus la sécurité des praticiens n’est pas une priorité de ce gouvernement.
 
Face à l’extrême gravité d’une situation qui ne saurait durer plus longtemps, le SML demande un rendez-vous dans les plus brefs délais au Premier ministre. L’« état d’urgence » pour la sécurité des médecins libéraux, que prône le SML depuis deux ans, doit être déclaré sans délai et mis en œuvre avec la plus grande détermination.
 
Pour rappel, le SML propose des mesures réellement dissuasives et protectrices pour les médecins libéraux :

  • Le durcissement de la pénalisation des agressions et des incivilités commises à l’égard des médecins. Pour cela il faut que les praticiens rejoignent la liste des personnes chargées d’une mission de service public (instituteur, chauffeur de bus, sapeur-pompier, facteur, etc.).
  • La levée des obstacles administratifs à la mise en place d’une surveillance vidéo dans les salles d’attente des cabinets médicaux y compris dans le cadre des consultations libres.
  • La mise en œuvre d’un droit de retrait effectif pour les médecins libéraux, dès lors qu’il existe une menace ou une situation d’insécurité et pour autant que celle-ci n’est pas résolue par l’intervention de la puissance publique.
  • L’autorisation de se désengager des soins en cas d’incivilité sans obligation d’assurer la continuité de ces soins.
  • La généralisation des dispositifs d’alerte permettant aux praticiens de pouvoir déclencher l’arrivée immédiate des secours en cas de nécessité. Des dispositifs sur Smartphone ont été expérimentés par certaines URPS de médecins. Les enseignements de ces expérimentations doivent être tirés afin d’étendre les outils les plus fiables.
Le SML prévient le gouvernement que les médecins ne peuvent rester sans réagir face à la progression des violences à leur encontre. Le syndicat va proposer à ses homologues d’organiser une réunion de crise afin d’envisager des actions collectives de protestation, dans le cas, où une fois de plus, les Pouvoirs publics seraient tentés par la passivité. Les médecins ne sauraient de se contenter de l’aimable publication de brochures d’information. Le temps de l’action est venu.

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Paris, le 26 mars 2019 - L’assurance maladie a communiqué les chiffres des téléconsultations effectuées par les médecins libéraux depuis la mise en œuvre, le 15 septembre dernier, de l’avenant n° 6 à la convention médicale.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces résultats sont encore très modestes, au point que l’assurance maladie mise sur d’autres professionnels de santé et les futures CPTS pour faire décoller le dispositif d’ici 2030.

Malheureusement, le SML n’est pas surpris par ces résultats.

Tout d’abord, les médecins n’ont pas pu compter sur la mise en œuvre d’une offre de formation pour accompagner la télémédecine dans le cadre du DPC, puisque l’ANDPC n’avait pas anticipé cet accord, alors qu’il figurait au nombre des objectifs de la convention médicale signée en 2016...

Ensuite, dans le cadre du Grand débat du SML, le syndicat avait interrogé les médecins sur leur intérêt pour la télémédecine : seuls 4 % d’entre eux avaient indiqué avoir recours à cette pratique, et près de 30 % à envisager d’y recourir. Parmi les nombreux freins soulevés, c’est le manque de temps qui arrive en tête (23,3 %). Mais, si les médecins libéraux ne se mobilisent pas sur la téléconsultation, c’est aussi parce qu’ils ne savent pas comment s’y prendre d’un point de vue pratique (11 %), parce que le coût des plateformes leur semble trop élevé ou parce qu’ils ne savent pas comment se faire payer et plus particulièrement, pour les praticiens en secteur 2, comment encaisser leurs compléments d’honoraires. D’autres enfin, estiment que la valorisation de l’acte est insuffisante au regard de l’investissement requis.
 

Le SML souhaite que l’assurance maladie, dans le cadre de la Commission paritaire nationale (CPN), accepte d’analyser de plus près les freins rencontrés par les praticiens pour développer la télémédecine et d’engager une réflexion permettant de déboucher sur des réponses pragmatiques et sans doute en rendant le dispositif plus incitatif.

 

Contact presse : Sylvie FONTLUPT - Tél. 06 72 82 42 18
A propos du SML

Fondé en 1981, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) est un syndicat polycatégoriel représentatif de tous les médecins quel que soit leur secteur d’activité. Il assure la représentation et la défense de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités et de toutes les formes d’expertises. Le SML axe son action sur la défense des piliers de l’exercice libéral du médecin que sont l’indépendance, la liberté d’installation, la liberté de prescription et le paiement direct à l’acte dans le cadre d’une valorisation juste des honoraires médicaux. Il promeut une approche pragmatique, adaptée aux réalités du terrain pour répondre aux évolutions des besoins de soins. Il est pionnier dans la promotion de la prévention, de la télémédecine et de la E-santé. Force de propositions, il participe activement au dialogue avec les Pouvoirs publics et l’Assurance-maladie. Le SML est représenté dans toutes les régions et possède des élus dans chacun des trois collèges composant les URPS de médecins libéraux.
Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

En savoir plus : www.lesml.org
Retrouvez le SML sur Twitter @LE_SML

 


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