Communiqués de presse du SML

Malakoff, le 18 mars 2021 │ Alors que notre société se fracture sur la douloureuse question de la crise sanitaire, le SML est saisi par ses adhérents de la multiplication des cas de patients qui ont apposé un sticker « TEVA, j’en veux pas » sur leur carte Vitale afin de boycotter les médicaments de ce laboratoire israélien.

Le SML dénonce avec force cette campagne, portée par des associations proches des parties prenantes des conflits au Moyen-Orient, qui vise à développer des postures communautaires de la part de certains patients.

De telles initiatives ne sont pas compatibles avec les principes de la République. L’antisémitisme n’a pas sa place dans la relation entre le patient et son médecin qui lui prescrit les médicaments nécessaires sans aucune considération religieuse ou politique. 

Le SML refuse que liberté de prescription des médecins soit prise en otage et demande au Gouvernement de se saisir de ce sujet.

 
Contact presse :
Sylvie FONTLUPT
Tél. 06 72 82 42 18

Malakoff, le 15 mars 2021 │ Contre toute attente, en plein milieu d’après-midi, alors que les médecins libéraux étaient en train de réaliser des injections du vaccin AstraZeneca aux patients qu’ils avaient fait venir à leur cabinet, le Président de la République annonce la suspension pour 24 heures de ce vaccin.

Le SML dénonce cette politique du fait accompli et cette nouvelle annonce faite sans aucune concertation préalable, par le Président de la République qui n’est pas une autorité sanitaire.

Aucune consigne claire n’est donnée aux médecins, qui se retrouvent dans le plus grand embarras face à des patients que les multiples erreurs de communication du Gouvernement rendent chaque jour plus sceptiques. Que faut-il faire des doses de vaccin qui devaient être injectées cet après-midi ? Faut-il les jeter et les gâcher alors que nous manquons cruellement de doses ? Que dire aux patients et aux soignants qui ont reçu leur première injection ? Qu’ils n’auront pas leur rappel ? 

A l’évidence tout cela n’est pas sérieux, et le SML se fait le porte-parole de la colère noire des médecins libéraux qui a éclaté cet après-midi. Les médecins libéraux et le SML estiment que le sujet de la vaccination et de la lutte contra la Covid-19 est un sujet trop grave et trop sérieux pour être laissé plus longtemps aux mains des politiques et de leur bureaucratie.

Si la réunion avec le Premier ministre mercredi dernier était inutile, il serait en revanche urgentissime d’en organiser une ce soir même. Le SML la réclame, car clairement, l’annonce de cet après-midi est en train de finir de « planter » la campagne de vaccination. Le SML demande au président de République et au Gouvernement de ne céder ni à la panique, ni à la politique du parapluie !


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Le message « DGS-Urgent » de dimanche soir informant les médecins libéraux qu’ils ne pourraient pas commander de doses de vaccins cette semaine pour permettre aux pharmaciens de vacciner ne passe pas. Et ce n’est pas le mépris du directeur général de la Santé mardi matin du RTL qui a arrangé les choses ! Les médecins libéraux ont ressenti dans cet épisode le poids du mépris du gouvernement. 

Face à la fronde des médecins libéraux, le Premier ministre, Jean Castex, a réuni en urgence les représentants des syndicats médicaux représentatifs en visioconférence.

Le SML, qui contrairement à d’autres, n’a pas de connivence avec les membres de ce Gouvernement et exerce sa mission de défense des intérêts de la profession avec la plus grande indépendance politique, a exprimé la colère des médecins libéraux face à la multiplication des ratés de l’organisation de cette campagne de vaccination. Les médecins libéraux n’ont pas vocation à être la variable d’ajustement des errements logistiques et encore moins des caprices des pharmaciens qui auraient pu attendre une semaine de plus, que les quantités de vaccins suffisantes soient réunies pour s’engager dans la vaccination.

Le SML a entendu les arguments du chef du Gouvernement mais n’a pas été convaincu, d’autant que le ministre de la Santé persiste à maintenir sa logique d’approvisionnement en flux tendu. Une stratégie qui maintient les vaccinateurs dans l’incertitude du lendemain.

Le SML réclame une clarification urgente et publique, et surtout, il appelle le Gouvernement à changer de stratégie aux officines de constituer des stocks minimaux de vaccins pour permettre une organisation plus fluide de l’approvisionnement des médecins pour ne pas risquer de décevoir les patients avec les quels des rendez-vous de vaccination sont organisés. 

Sur le fond, le SML estime que la crise sanitaire appelle la mobilisation de tous les acteurs des soins de proximité, médecins, infirmiers et autres professionnels habilités à pratiquer ce type d’acte, pour déployer au plus vite la vaccination et permettre une immunité collective.

 
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Malakoff, le 8 mars 2021 │Cette fois-ci, c’est le summum de la sottise technocratique ! Le Directeur général de la santé a diffusé dans la soirée de ce dimanche 7 mars un message « DGS-URGENT » consacré à la campagne de vaccination en officine contre la COVID-19 dans lequel il indique que « pour la semaine du 8 mars, la commande ne sera ouverte que pour les besoins propres des officines, il ne sera pas possible de prendre des commandes pour les médecins compte tenu du nombre de doses livrées par AstraZeneca (environ 28 000 flacons disponibles à la commande) ».

Autrement dit, pour céder au caprice des pharmaciens, la DGS décide que les médecins ne pourront pas vacciner la semaine prochaine alors que tous les rendez-vous sont déjà pris ! A aucun moment les syndicats médicaux n’ont été informés de cette décision, y compris lors de la réunion hebdomadaire qui s’est tenue encore ce vendredi avec les équipes du ministère de la Santé.

Le SML juge totalement contre-productive et scandaleuse cette décision alors que les médecins libéraux s’engagent de plus en plus nombreux dans la vaccination et y ont consacré leur week-end.

C’est la faute de trop. Le SML demande la démission du Directeur général de la Santé.


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Malakoff, le 4 mars 2021 │De nombreux adhérents du SML, notamment en Rhône Alpes, font remonter au syndicat que les doses de vaccins réservées chez leur pharmacien « référent » ne leur avaient pas été remises pour cause de non-livraison. Ces médecins, qui avaient planifié leurs rendez-vous de vaccination, ont été contraints de recontacter leurs patients pour leur dire de rester chez eux.

Le SML s’indigne de cette situation au moment où les pouvoirs publics et les pharmaciens laissent entendre aux Français qu’il y aurait un désengagement des médecins libéraux dans la vaccination alors que s’empileraient des stocks conséquents de vaccin dans les frigos.

Le SML s’inscrit en faux contre cette campagne de communication et refuse que l’on fasse porter aux médecins libéraux le chapeau des ratés du lancement de la campagne de vaccination contre la Covid dans les cabinets médicaux. La situation actuelle résulte du chaos organisationnel qui règne depuis le début de la crise sanitaire où les pénuries succèdent aux pénuries.

Le SML regrette la bureaucratie qui complique l’approvisionnement des médecins en vaccins et s’avère contre-productive. Les médecins libéraux attendent des solutions pragmatiques comme la mise à disposition de stocks de vaccins dans les officines afin que celles-ci les mettent plus rapidement à la disposition des médecins sans formalité préalable. Il faut sortir d’urgence du chaos organisationnel !


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Malakoff, le 4 mars 2021 │La Commission paritaire nationale (CPN) a réuni ce jeudi matin la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et les syndicats médicaux représentatifs signataires de la convention médicale.

Comme le SML l’avait réclamé, le sujet de la rémunération sur objectif de santé publique (ROSP) a été examiné, et le Syndicat a obtenu qu’aucun médecin ne soit perdant compte tenu des circonstances spécifiques liées à la pandémie de Covid-19. La Cnam a déclenché en conséquence la clause de sauvegarde pour les spécialités concernées. Le SML estime qu’il a rempli sa mission, en préservant ainsi le revenu de ses confrères, mais il n’est pas pour autant satisfait du fonctionnement de la ROSP qui reste complexe, illisible et inégale et, surtout, qui ne doit pas fournir d’alibi à la Cnam pour ne pas augmenter la valeur des actes.

Le SML demande que le système de la ROSP soit entièrement revu et centré sur son objectif initial qui consiste à encourager la qualité et la prévention pour toutes les spécialités, et non pour quelques-unes comme c’est le cas actuellement. Le SML souhaite que ce sujet soit inscrit à l’agenda conventionnel au lendemain des élections professionnelles.

L’autre sujet abordé lors de cette CPN concerne les assistants médicaux. Le SML, qui avait porté l’initiative de cette mesure auprès de l’ancien directeur général de la Cnam, Nicolas Revel, se félicite de constater que déjà 1 545 contrats ont été conclus. Ils permettent d’améliorer le confort d’exercice des médecins généralistes comme spécialistes en libérant du temps médical.

Malgré ces débuts encourageants, le SML estime que trop peu de médecins bénéficient de ce dispositif. L’ambition du Syndicat est que chaque médecin libéral puisse bénéficier a minima de l’appui d’un assistant à mi-temps et idéalement à temps plein. C’est pourquoi le SML demande à la Cnam de simplifier les conditions d’accès à cette mesure et de déplacer le curseur du contrat minimal à un demi équivalent temps plein au lieu d’un tiers, afin d’être réellement efficace pour de faciliter le recrutement et la formation de ces assistants.

Le SML estime que, sur ces deux sujets comme sur de nombreux autres, une renégociation de la convention médicale est indispensable et qu’elle devra intervenir au lendemain des élections professionnelles, sans attendre 2023.

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Le 19 février 2021 - Lors d’une récente réunion, la Cnam a présenté les résultats provisoires de la ROSP 2020. Si le montant global de l’enveloppe est susceptible d’être en légère hausse, les situations individuelles des praticiens et des spécialités, en raison de la crise sanitaire et du confinement, seront très disparates et, au final, beaucoup d’entre eux seront perdants.

Le SML et la FMF jugent cette situation inacceptable, car elle revient à pénaliser une deuxième fois, les médecins, après les pertes d’activités qu’ils ont déjà supportées au premier semestre 2020.

Les deux syndicats exigent que la CNAM applique, sans tergiversations inutiles, la clause de sauvegarde prévue afin de compenser les écarts de cette rémunération.

Le SML et la FMF continuent de penser que la ROSP est devenue trop complexe et inégalitaire, puisqu’elle ne bénéficie pas à l’ensemble des spécialités. Les deux syndicats estiment que ce dispositif doit être revu et recentré sur la prévention exclusivement et pour tous. En outre, la ROSP ne doit pas servir de palliatif à l’insuffisance tarifaire, laquelle devra être résolue dans le cadre d’une nouvelle négociation urgente de la convention médicale dont le cœur sera la revalorisation des actes.

 

Contacts presse : 

Philippe Vermesch - Président du SML - Tél 06 09 55 77 24

Corinne Le Sauder - Présidente de la FMF - Tél 06 31 03 70 58 18

 


Malakoff, le 17 février 2021 │ Récemment, les pharmaciens d’officine se sont inquiétés dans les colonnes du journal Le Figaro d’un prétendu « retard au démarrage » de la vaccination anti-Covid-19 chez les médecins libéraux et, prétextant un tel scénario, ils réclament l’autorisation de vacciner directement eux-mêmes et de sélectionner les patients.

Le SML rappelle que la vaccination dans les cabinets médicaux avec le vaccin AstraZeneca débutera à compter du 25 février et qu’il n’y a, à ce stade, aucun retard à déplorer du côté des médecins libéraux, lesquels sont prêts et particulièrement mobilisés pour vacciner. D’ailleurs, une récente enquête de Doctolib a estimé que 90 % d’entre eux étaient déjà dans les starting blocs.

Cependant, le nombre de doses disponibles est encore très limité, et les médecins libéraux, ainsi que la DGS l’a indiqué, ne pourront recevoir qu’un seul flacon de dix doses la première semaine, en attendant les prochaines livraisons.

Au regard de la priorisation des patients et des effets constatés dans un nombre limité de cas, le SML estime que seuls les médecins libéraux, lesquels connaissent bien les antécédents médicaux de leurs patients, sont en capacité de réagir médicalement en cas d’incident et peuvent donc effectuer la primo-vaccination.

Les compétences médicales ne se décrètent pas. Les pharmacies ne sont pas des cabinets médicaux. Aussi, à ce stade, dans l’intérêt des patients, le syndicat estime que la primo-vaccination anti-Covid et la prescription des vaccins par le pharmacien ne sont ni raisonnables ni souhaitables.

Le SML demande au Gouvernement de faire la transparence sur les livraisons attendues dans les prochaines semaines, car les chiffres annoncés varient sans cesse d’une réunion à l’autre et selon les interlocuteurs que rencontre le syndicat. Le SML redoute que, là encore, le Gouvernement ne fonde sa politique vaccinale sur une gestion de la pénurie, ce qui serait désastreux au moment où l’on assiste à un retournement de l’opinion en faveur du vaccin anti-Covid.
 

Enfin, le SML réclame une simplification du dispositif de mise à disposition des vaccins, dont la commande doit se faire par voie numérique et avec une livraison sécurisée au cabinet du médecin.
 
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Malakoff, le 3 février 2021 │ Le SML estime que la gravité de la situation sanitaire, avec l'émergence de différents variants qui favorisent la transmission du virus, impose désormais la vaccination de tous les soignants comme vient de le recommander la Haute autorité de santé.

 Il s'agit de protéger les soignants et de leur permettre, ainsi de poursuivre de leur activité au service d’une offre de soins la plus large possible au moment où les patients en ont plus besoin. Il s'agit également de s'assurer que les chaînes de contagion ne passent pas par les soignants.

Le SML déplore à cet égard les difficultés que rencontrent de nombreux médecins pour se faire vacciner en première comme en seconde injection. Le syndicat réclame des facilités d’accès pour les médecins libéraux.

L’arrivée du vaccin AstraZéneca est une bonne nouvelle. Sa souplesse d’utilisation va permettre aux médecins de vacciner dans leurs cabinets et en lien avec les infirmiers libéraux. Le SML est en revanche défavorable à la primo-vaccination par les pharmaciens.


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Malakoff, le 6 janvier 2021 │ Pour faire reculer la pandémie de Covid-19 qui paralyse notre pays et libérer l’activité, la vaccination constitue la seule solution.

Le SML regrette le temps perdu par le Gouvernement à définir une stratégie vaccinale qui s’attache davantage aux vaccino-sceptiques qu’aux personnes souhaitant se faire vacciner. Le fait que la vaccination ne soit pas obligatoire dans notre pays, constitue en soi une réponse nécessaire et suffisante aux réticents.

Pour donner l’exemple, le Président du SML, Philippe VERMESCH a participé ce mercredi 6 janvier à une opération de vaccination de responsables syndicaux des professions de santé et de personnalités médiatiques du monde de la santé dans une maison médicale de garde francilienne.

Le SML presse le gouvernement d’oublier les sondages et de prendre toutes les mesures, notamment logistiques, afin de garantir, aux plus fragiles et aux soignants, puis à toutes les personnes qui souhaitent se faire vacciner, qu’elles auront rapidement accès au vaccin.

Le SML souhaite que la vaccination se déroule dans un cadre ambulatoire, dans les cabinets médicaux et dans les centres de vaccination initiés par les libéraux. À cet égard, la vaccination des professionnels de santé libéraux doit être étendue à tous et être effectuée dans des structures de ville.

Les médecins libéraux n’ont pas à être les comptables d’une possible pénurie de vaccins. L’accès à la vaccination doit être simple et facilitée. Une visibilité doit être donnée sur la disponibilité réelle des vaccins.
 

Le SML souhaite que le Premier ministre puisse annoncer dès jeudi, lors de sa conférence de presse, des mesures qui iront dans ce sens.
 
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