Communiqués de presse du SML

Paris, le 18 janvier 2018 - Le Syndicat des médecins libéraux (SML), désormais signataire de la convention médicale, participera ce jeudi 18 janvier aux négociations avec l’assurance maladie sur la télémédecine et la compensation de la hausse de la CSG pour les médecins libéraux.

Le SML, qui fut le premier syndicat médical à s’engager dans la télémédecine et est encore le seul à porter une vision du médecin connecté, souhaite que cette négociation soit constructive et qu’elle débouche rapidement sur un dispositif innovant destiné à inciter et accompagner les médecins libéraux, tous secteurs d’exercice confondus, dans cette nouvelle dimension de l’exercice médical.

Le SML souhaite aller vite afin de rattraper les retards pris dans ce dossier en raison de pesanteurs administratives et réglementaires, lesquelles ont été en grande partie améliorées dans la LFSS 2018.

Le SML mettra sur la table des négociations un ensemble de propositions définies dans le cadre de son projet pour la médecine libérale :

  • Construire une rémunération à l’acte de la télémédecine réellement incitative comportant notamment :

                                         une nomenclature innovante pour la prescription d’applications mobiles de santé, évaluées par la profession, et pour permettre le télé-suivi des patients.

                                        un forfait technique, sur le modèle de ce qui existe pour l’imagerie médicale, rémunérant les frais d’amortissement et de fonctionnement de la plateforme, indépendamment d’une juste rémunération de l’acte médical lui-même.

  • Déployer sans restriction les actes de téléconsultation, télé-expertise, télésurveillance, télé-suivi.
  • Encourager les médecins à s’équiper massivement d’outils mobiles, des outils d’e-santé et de télémédecine.
  • Offrir une formation médicale continue spécifique aux outils numériques, financée en supplément de l’enveloppe actuelle grâce à une participation des entreprises du numérique sur le modèle du financement par l’industrie pharmaceutique pour la formation métier.

Et surtout, le SML veillera à ce que les dispositifs concernant la télémédecine soient simples, accessibles à tous les médecins libéraux (et pas uniquement aux établissements, MSP et autres), que l’indépendance des échanges entre médecins et entre les patients et leur médecin soit garantie, notamment en laissant la liberté de choix des plateformes sécurisées d’échange.

Concernant la compensation de la hausse de la CSG, le SML considère qu’elle devra être :

  • A l’euro près ;
  • Simple et compréhensible. Le projet actuel est trop complexe. A ce stade, il n’offre aucune garantie et comporte des perdants ;
  • Ouvert à tous les secteurs 1 et 2, sans condition et sans perdants ;
  • Et pérenne.

Le SML souhaite que la négociation soit rapide pour que les médecins puissent bénéficier au plus vite des avancées issues de cette négociation. Si l’on tarde trop, avec le délai par l’application des stabilisateurs économiques, les médecins ne verront rien de concret avant 2019 ! Les enjeux sont trop importants pour attendre aussi, le SML en appelle à la responsabilité des de l’ensemble des syndicats signataires pour accélérer la négociation.

Contact presse : Sylvie FONTLUPT - Tél. 06 72 82 42 18
A propos du SML

Fondé en 1981, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) est un syndicat polycatégoriel représentatif de tous les médecins quel que soit leur secteur d’activité. Il assure la représentation et la défense de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités et de toutes les formes d’expertises. Le SML axe son action sur la défense des piliers de l’exercice libéral du médecin que sont l’indépendance, la liberté d’installation, la liberté de prescription et le paiement direct à l’acte dans le cadre d’une valorisation juste des honoraires médicaux. Il promeut une approche pragmatique, adaptée aux réalités du terrain pour répondre aux évolutions des besoins de soins. Il est pionnier dans la promotion de la prévention, de la télémédecine et de la E-santé. Force de propositions, il participe activement au dialogue avec les Pouvoirs publics et l’Assurance-maladie. Le SML est représenté dans toutes les régions et possède des élus dans chacun des trois collèges composant les URPS de médecins libéraux.
Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

En savoir plus : www.lesml.org
Retrouvez le SML sur Twitter @LE_SML


Paris, le 16 janvier 2018 - Réunis récemment à Lille en congrès, les gynécologues et obstétriciens ont été accueillis par des affiches à caractère insultant, les accusant de sexisme et de violences faites aux femmes.

Si la liberté d’expression est légitime dans notre démocratie, le SML estime que les auteur(e)s de ces affiches sont allé(e)s trop loin. Aucun médecin n’a à subir de telles injures.

De la même façon que tous les médecins respectent leurs patients, pour le SML : un médecin ça se respecte !

Le SML exprime sa totale solidarité aux gynécologues et obstétriciens, dont le travail compliqué et comportant de nombreux risques doit être salué !

Le SML consulte ses conseils afin d’envisager les actions judiciaires à engager à l’encontre des auteur(e)s des injures proférées à Lille.

Contact presse : Sylvie FONTLUPT - Tél. 06 72 82 42 18
A propos du SML

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Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

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Le Dr Philippe Vermesch, président du SML a signé la convention médicale ce jeudi 11 janvier avec M. Nicolas Revel, directeur général de l’UNCAM.

Constatant qu’un nombre important de ses propositions issues du projet pour la médecine libérale ont été reprises dans les orientations de la nouvelle politique de santé, en particulier dans le plan de lutte contre les déserts médicaux, la stratégie nationale de santé et la LFSS pour 2018, l’assemblée générale du syndicat a voté ce samedi 6 janvier, à une très large majorité (91,6%), le retour du SML dans la convention.

Ainsi, le SML n’a pas perdu de temps ! De retour dans la convention médicale, il dispose désormais des leviers lui permettant de faire évoluer celle-ci et de peser sur les prochaines négociations relatives à la télémédecine et au dispositif de compensation de la hausse de la CSG.

Le SML travaillera à l’amélioration du contenu de la convention au sujet de laquelle il demeure critique. Il sera force de proposition et n’hésitera pas, autant que nécessaire, à s’opposer aux mesures délétères à l’exercice libéral. L’abrogation de l’article 99 de la LFSS 2017 mis en place par Marisol Touraine reste un objectif et le SML continuera de soutenir la lutte des radiologues pour faire bouger les lignes.

Le SML défendra dans la convention médicale, avec la même détermination pour chacune d’entre elles, toutes les spécialités y inclus celles exerçant sur les plateaux techniques lourds, la médecine générale et les MEP, en secteur 1 et 2. Le SML sera rapidement présent sur le terrain pour assurer la défense individuelle des confrères dans toutes les commissions paritaires locales (CPL) et régionales (CPR).

 

Au-delà, le syndicat va pouvoir assurer lui-même la bonne mise en œuvre des idées qu’il a portées et qui figurent désormais à l’agenda des évolutions programmées par le gouvernement. Pour cela, il rencontrera rapidement la ministre de la santé

Voir le projet du SML ici

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Point sur l’entrée du SML dans la convention médicale

·Le SML est depuis l’origine un syndicat bâtisseur et conventionniste

Depuis sa fondation en 1981, le SML n’a eu de cesse de proposer, de construire, de négocier et de se battre pour défendre et faire avancer la médecine libérale. Le SML a été l’un des moteurs de la convention médicale, où il a toujours veillé à garantir l’indépendance de l’exercice libéral et à freiner les appétits des caisses. Il y a défendu toutes les spécialités, médecine générale incluse et, dans ce cadre il a été le seul à réellement veiller aux intérêts des praticiens en secteur 2 et des MEP. La participation à la vie conventionnelle et la négociation font partie de l’ADN du SML. Ainsi le SML a toujours été signataire de la convention, excepté lors du Plan Juppé et sous le gouvernement Jospin, qui furent les années les plus noires pour la médecine libérale.

Le fait d’être signataire de la convention, n’a jamais signifié que le SML a été d’accord sur tout ! Cela lui a permis de compter et ainsi de pouvoir être entendu à chaque fois qu’il a exprimé un point de vue ou ses désaccords ! À travers les conventions et la négociation le SML a pu faire avancer ses idées mais aussi, bloquer les mesures auxquelles il était opposé.

·Chronologie des faits

À l’été 2016, le SML a fait le choix de ne pas s’engager dans la convention malgré sa contribution aux négociations. Nombre des idées et propositions apportées par le syndicat figuraient d’ailleurs dans le texte final. Mais, les arbitrages rendus en bout de négociation par le Gouvernement de l’époque ont créé un déséquilibre inacceptable entre les médecins généralistes et les médecins spécialistes.

Le SML était alors en plein conflit avec Mme Touraine qui n’a jamais dialogué avec la profession. Celle-ci s’est obstinée à vouloir imposer le tiers payant généralisé obligatoire, menait une croisade contre le secteur 2 et méprisait les spécialistes libéraux. Dans un tel contexte, le SML a eu raison de ne pas signer.

Comme cela a été décidé en 2016, le SML a procédé à une analyse de la situation conventionnelle à la rentrée 2017, afin de voir si le changement de gouvernement, après les présidentielles, avait modifié la donne. Le SML a alors reconnu le changement de cap amorcé avec l’arrivée de Mme Buzyn au ministère de la Santé et le retour de relations normalisées avec le Gouvernement, y compris avec Matignon et l’Élysée où le SML est désormais régulièrement reçu. Le SML avait alors estimé que cela ne suffisait pas et que des actes concrets avec des engagements précis étaient nécessaires pour envisager de regagner la convention.

·Une signature sur des avancées

A la rentrée, le SML a présenté son projet pour la médecine libérale « A la reconquête du libéral » construit à partir de propositions émanant de ses adhérents, c’est-à-dire de la base et du terrain. Ce projet contient plus de 100 propositions destinées à soutenir et moderniser l’exercice libéral de toutes les spécialités, de toutes les formes d’expertise et pour tous les secteurs. Et rapidement, le constat s’est imposé. Depuis, le SML est écouté et entendu.

Un nombre important de ses idées et demandes a été repris notamment dans :
  • Le plan de lutte contre les déserts médicaux (liberté d’installation, bouquet de solutions, allégements de cotisations pour les médecins retraités-actifs, généralisation des stages en milieu libéral, simplification des coopérations entre professionnels de santé, télémédecine, etc.),
  • La Stratégie nationale de santé (prévention, attractivité des territoires, numérique en santé, virage ambulatoire, partage des données avec les professionnels, souplesse donnée aux expérimentations, recherche et stage en médecine de ville, soutien à « toutes les formes d’exercice coordonné », visibilité donnée à la médecine spécialisée libérale dans les parcours de soins, etc.),
  • Le PLFSS 2018 (suppression du TPG obligatoire, financement de la télémédecine, ONDAM +2,3 % avec un sous-ONDAM de ville supérieur à celui des hôpitaux).
Autre motif de satisfaction pour le SML, qui porte ce sujet de longue date, la prévention est désormais un objectif structurant de la politique de santé.

La suppression de la généralisation du tiers payant et la détermination du Gouvernement à préserver la liberté d’installation face à l’offensive inédite de tous les antilibéraux, constituent des signes majeurs de rupture avec l’ère Hollande/Touraine.

Sans minorer les différends qui subsistent et doivent être discutés dans le cadre d’un dialogue retrouvé, le SML a estimé que la voie était ouverte pour renouer une dynamique de travail positive.

·Une signature dans l’intérêt des médecins libéraux

Après l’ère Hollande/Touraine, les médecins libéraux sont dans l’attente de mesures rapides et efficaces pour améliorer leurs conditions d’exercice fortement dégradées et mener le virage ambulatoire. Le véhicule conventionnel est l’un des principaux vecteurs pour y parvenir.

C’est pourquoi, sans rien renier des critiques qu’il avait formulées à l’égard de la convention médicale et de ses déséquilibres, le SML a jugé que les conditions étaient réunies pour qu’il puisse la rejoindre dès à présent dans l’intérêt des médecins libéraux. La décision a été prise lors de l’assemblée générale, le 2 janvier, à une très large majorité (91,6%).

Le SML considère qu’il est de son devoir d’être présent dans la convention pour :
  • Agir au service de l’ensemble des médecins libéraux et conduire les évolutions nécessaires à l’amélioration des conditions d’exercice,
  • Assurer lui-même la bonne mise en œuvre des idées qu’il a portées et qui figurent désormais à l’agenda des évolutions programmées par le gouvernement,
  • Disposer des leviers lui permettant de faire évoluer la convention et de peser de l’intérieur sur les prochaines négociations relatives au dispositif de compensation de la hausse de la CSG et à la télémédecine qui devront bénéficier à tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités, de toutes les formes d’expertises exerçant en secteur 1 et 2,
  • Participer à la défense des confrères en regagnant les commissions paritaires conventionnelles. La complexification de la nomenclature va entraîner de nombreux contentieux et le SML sera présent sur le terrain dans les commissions paritaires locales (CPL) et régionales (CPR) pour défendre les confrères.

·Une signature de combat

En signant la convention, le SML ne donne pas de blanc-seing au Gouvernement et à sa politique. Si l’amélioration est tangible, tout n’est pas devenu parfait pour autant ! Il reste des points de friction et des inquiétudes parmi lesquelles la rémunération à l’épisode de soins, la recertification, l’évolution du DPC, la tentacularisation des hôpitaux publics… Pour pouvoir agir sur ces dossiers de façon efficace, mieux vaut être à la table des négociations qu’en dehors. Le SML agira de l’intérieur !

L’abrogation de l’article 99 de la LFSS 2017 mis en place par Marisol Touraine reste un objectif. Cet article permet au Directeur de l’UNCAM de fixer unilatéralement certains tarifs d’imagerie. Le SML reste opposé à ce dispositif. Il est engagé aux côtés des radiologues dans cette bataille et a notamment fait un recours en justice avec eux contre ce texte. Pour l’instant, le Gouvernement fait un point de blocage sur ce sujet. Face à un mur, il faut le contourner. C’est ce que font les radiologues. Ils ont entamé la négociation d’un accord avec l’UNCAM. Rejoindre la convention permettra au SML d’aider plus efficacement les radiologues et de faire bouger les lignes.

Le SML n’a pas vocation à faire du syndicalisme de témoignage. Faire des communiqués de presse est une façon de se faire entendre mais n’est pas suffisant pour une action constructive.

Le SML est un syndicat d’action. En rentrant dans la convention, où il sera un partenaire exigeant, il sera en situation d’agir et le démontrera rapidement sur les prochains dossiers, qu’il s’agisse de la négociation sur la télémédecine ou de l’avenant sur la compensation de de la hausse de la CSG. Et aussi sur la négociation de l’ACIP, le déploiement des CPTS, la simplification de la ROSP, etc.

Les priorités conventionnelles immédiates du SML

1/Obtenir la compensation de la hausse de la CSG à l’euro près pour tous les médecins libéraux

Le dispositif de neutralisation de la hausse de la CSG envisagé par le gouvernement pour les professionnels de santé conventionnés passe par la négociation d’un avenant. Alors que cette compensation est automatique et durable dans les autres secteurs d’activité, on ne voit pas pourquoi, chez les médecins, elle relèverait du champ conventionnel et serait donc susceptible d’être remise en cause à chaque négociation d’une nouvelle convention. Le SML y voit un deux poids deux mesures qui n’est pas acceptable.

Maintenant, ce sujet arrive sur la table des négociations. Le SML négociera donc l’avenant correspondant et réclamera des gages pour que cette mesure soit :
  • Pérenne à l’euro près ;
  • Simple et compréhensible. Les actuels signataires de la convention sont partis sur un projet trop complexe et qui, à ce stade, n’offre aucune garantie et comporte des perdants ;
  • Ouvert à tous les secteurs 1 et 2, sans condition et sans perdants.

2/Construire un dispositif innovant pour inciter les médecins libéraux à déployer la télé médecine.

Le SML est pionnier dans la télémédecine. Il défend de longue date une vision du médecin connecté pour assurer la dématérialisation des formalités et une prise en charge coordonnée permettant un suivi efficace des patients complexes dans le cadre du maintien à domicile.

Le SML constate que les outils sont à la disposition des praticiens mais déplore les retards pris par la convention médicale et les textes obsolètes, qui constituent autant d’obstacles au franchissement d’une étape cruciale de l’évolution des pratiques médicales. Il est urgent d’y remédier. Les médecins libéraux doivent s’emparer de la télémédecine, de l’e-santé et de l’ensemble des outils connectés. Ils doivent être rémunérés pour cela.

Le SML souhaite que la négociation soit rapide pour que les médecins puissent en bénéficier au plus vite. Si l’on tarde trop, avec le délai de six mois imposé entre une décision tarifaire et son application, les médecins ne verront rien de concret avant 2019 ! Les enjeux sont trop importants pour attendre.

Le SML mettra sur la table des négociations un ensemble de propositions définies dans le cadre de son projet pour la médecine libérale :
  • Équiper massivement les médecins d’outils mobiles, des outils d’e-santé et de télémédecine en les finançant.
  • Généraliser les outils d’agendas pour réduire les délais d’attente de rendez-vous auprès des médecins et fluidifier la file active tout en combattant les no-show.
  • Offrir une formation médicale continue spécifique aux outils numériques, financée en supplément de l’enveloppe actuelle grâce à une participation des entreprises du numérique sur le modèle du financement par l’industrie pharmaceutique pour la formation métier.
  • Mettre en œuvre une nomenclature innovante pour la prescription d’applications mobiles de santé, évaluées par la profession, et pour permettre le télé-suivi des patients.
  • Répartir équitablement le financement des moyens déployés pour la télémédecine entre les mondes hospitalier et libéral.
  • Déployer sans restriction les actes de téléconsultation, télé-expertise, télésurveillance, télé-suivi et définir un forfait technique, sur le modèle de l’imagerie, rémunérant les frais d’amortissement et de fonctionnement de la plateforme indépendamment d’une juste rémunération de l’acte médical lui-même.
  • Construire une rémunération à l’acte de la télémédecine réellement incitative.
Et surtout, c’est majeur, le SML veillera à ce que les dispositifs concernant la télémédecine soient simples, accessibles à tous les médecins libéraux (et pas uniquement aux établissements, MSP et autres), que l’indépendance des échanges entre médecins et entre les patients et leur médecin soit garantie, notamment en laissant la liberté de choix des plateformes sécurisées d’échange.
3/ Corriger les bugs de la convention
Le SML agira pour corriger les bugs de la convention. Il s’agira de simplifier une tarification devenue si complexe que les médecins n’arrivent pas à coter ce à quoi ils ont droit sans prendre le risque de faire des erreurs. Il y a fort à parier qu’un contentieux va se développer et le SML sera naturellement présent dans les commissions paritaires pour y défendre les médecins.

En conclusion :

Le SML est de retour dans le jeu conventionnel pour agir et faire bouger les lignes. Il sera exigeant et présent avec des propositions concrètes dans les prochaines négociations. Il y défendra toutes les spécialités, dont les généralistes, mais aussi les MEP et les praticiens en secteur 2.

Le SML sera vigilant sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale de santé, le dossier des CPTS et celui de la rémunération à l’épisode de soins au sujet de laquelle il reste, avec d’autres, très réservé. Cette nouvelle rémunération ne doit pas être l’occasion de passer outre les tarifs conventionnels ni de confier les clés de rémunération aux établissements.

A noter :

Le SML signera la convention médicale officiellement jeudi 11 janvier à 12 heures 15 au siège de la CNAM TS (ouvert à la presse) et il a demandé une rencontre à la ministre de la Santé.

Contact presse : Sylvie FONTLUPT - Tél. 06 72 82 42 18
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Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

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Paris, le 6 janvier 2018 - Le SML a réuni ses cadres en Assemblée générale ce samedi 6 janvier 2018. A cette occasion, et comme cela avait été prévu lors de l’Assemblée générale de septembre dernier, le SML a réévalué sa position au regard de la convention médicale.

Alors qu’un nombre important des revendications et propositions contenues dans son projet pour la médecine libérale ont été reprises dans les orientations de la nouvelle politique de santé, en particulier dans le plan de lutte contre les déserts médicaux, la stratégie nationale de santé et la LFSS pour 2018, le SML a considéré que le Gouvernement avait fait des gestes significatifs.

Sans minorer les différends qui subsistent et doivent être discutés dans le cadre d’un dialogue retrouvé, le SML a estimé que la voie était ouverte pour renouer une dynamique de travail positive.

Après les années noires de Mme Touraine, les médecins libéraux, dont les conditions d’exercice se sont dégradées, sont dans l’attente de mesures rapides et efficaces pour leur permettre de mener le virage ambulatoire. Le véhicule conventionnel est l’un des principaux vecteurs pour y parvenir.

C’est pourquoi, sans rien renier des critiques qu’il avait formulées à l’égard de la convention médicale et de ses déséquilibres, le SML a jugé que les conditions étaient réunies pour qu’il puisse la rejoindre dès à présent et sans tarder.

Surtout, le SML considère qu’il est de son devoir d’être présent pour s’assurer de la bonne mise en œuvre des idées qu’il a portées et qui figurent désormais à l’agenda des évolutions programmées par le gouvernement.

Enfin, de retour dans la convention, le SML disposera des leviers lui permettant de faire évoluer celle-ci et de peser sur les prochaines négociations relatives au dispositif de compensation de la hausse de la CSG et à la télémédecine, au bénéfice de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités, de toutes les formes d’expertises exerçant en secteur 1 et 2.


Le Docteur Philippe VERMESCH, Président du SML, tiendra un point presse mercredi 10 janvier 2018 à 9h00, pour faire un tour d’horizon des dossiers et s’exprimera à cette occasion sur le retour du syndicat dans la convention médicale.

La conférence de presse se tiendra au siège du SML, Immeuble Point Sud - 40, rue Gabriel Crié à 92240 MALAKOFF.

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Paris, le 22 décembre 2017- L’exercice de nombreux médecins, notamment Médecins à Expertise Particulière (MEP), les a conduits à se spécialiser, en se formant pour cela dans certains domaines. C’est le cas, par exemple des médecins du sport, médecins du sommeil, médecins de la douleur, échographistes, sexologues, thermalistes, d’un certain nombre de médecins nutritionnistes, etc.

Dans la pratique ces médecins ont développé des réponses médicales spécialisées lesquelles sont reconnues par leurs confrères, notamment en étant correspondant des médecins traitants, et les patients. Ces réponses sont utiles dans le parcours de soins. Cependant ces spécialités ne sont toujours pas reconnues et sont mêmes pénalisées dans le cadre de ce parcours de soins.

Le SML rappelle que la médecine est une discipline vivante et qu’elle doit évoluer à travers l’émergence de nouvelles spécialités.

Le SML, qui travaille en relation avec les praticiens concernés et les soutient de longue date, remettra le dossier de la reconnaissance de ces nouvelles spécialités dans la liste de ses priorités pour 2018 afin de faire avancer positivement celui-ci ! Les réponses concrètes des Pouvoirs publics sur les dossiers de reconnaissance engagés peuvent d’autant moins attendre que les domaines de la plupart des nouvelles spécialités concernées relèvent de la prévention, laquelle est la priorité de santé majeure du quinquennat en cours.

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Paris, le 22 décembre 2017 - Le SML a pris connaissance avec grand intérêt du contenu de la Stratégie nationale de santé (SNS) laquelle a été adoptée le 20 décembre. La feuille de route détaillée offre une large place à la prévention, l’innovation organisationnelle dans les territoires, la qualité et la pertinence des soins, et à la santé mentale.

Le SML, qui avait déjà salué le contenu des orientations données à la rentrée aux travaux d’élaboration de la SNS constate que les propositions contenues dans son projet pour la médecine libérale et qu’il avait adressées à la ministre de la Santé ont été largement retenues.

C’est le cas notamment des mesures concernant le numérique, l’attractivité des territoires et du numérique en santé, à la mise en œuvre du virage ambulatoire, le partage des données avec les professionnels, la souplesse donnée aux acteurs de santé pour qu’ils puissent expérimenter.

Autres motifs de satisfaction pour le syndicat qui avait porté ces sujets, la prévention est désormais un objectif à part entière et l’ouverture de la recherche au sein de la médecine libérale en soins primaires.

Le SML a également été entendu, puisque désormais, l’objectif poursuivi est de « soutenir toutes les formes d’exercice coordonné » et plus uniquement, comme c’était le cas avec Mme Touraine, les seules MSP (maisons de santé pluriprofessionnelles), même si l’objectif d’en doubler le nombre d’ici 5 ans, inscrit dans les promesses de campagne du président Macron, est maintenu.

Le SML, qui a fait œuvre de pédagogie sur ce sujet, se félicite que le Gouvernement ait donné une visibilité à la médecine spécialisée libérale essentielle aux parcours de soins des patients !

D’autre part la SNS, qui aborde la question de l’accès financier aux soins et du reste à charge zéro ne remet pas sur le tapis la question du tiers payant. Le SML estime que c’est un signe tangible d’ouverture.

Enfin, le SML considère que les médecins libéraux devront pouvoir être présents dans la définition des différents indicateurs de mesure de la qualité des soins et qu’ils devront également être représentés dans les instances chargées de la mesurer. À cet égard, le syndicat souhaite ouvrir une discussion sur la composition de la HAS, et des différentes agences afin que les médecins libéraux y soient représentés de plein droit.

La SML restera vigilant sur deux points : tout d’abord, l’élaboration des nouvelles rémunérations à l’épisode de soins et au parcours, sur lesquels il a des doutes et des craintes, et ensuite sur le niveau des investissements consentis par le gouvernement pour mettre en œuvre la SNS. En effet, la SNS est ambitieuse, mais pour l’instant le chiffrage de cette politique n’a pas été communiqué.

Contact presse : Sylvie FONTLUPT - Tél. 06 72 82 42 18
A propos du SML

Fondé en 1981, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) est un syndicat polycatégoriel représentatif de tous les médecins quel que soit leur secteur d’activité. Il assure la représentation et la défense de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités et de toutes les formes d’expertises. Le SML axe son action sur la défense des piliers de l’exercice libéral du médecin que sont l’indépendance, la liberté d’installation, la liberté de prescription et le paiement direct à l’acte dans le cadre d’une valorisation juste des honoraires médicaux. Il promeut une approche pragmatique, adaptée aux réalités du terrain pour répondre aux évolutions des besoins de soins. Il est pionnier dans la promotion de la prévention, de la télémédecine et de la E-santé. Force de propositions, il participe activement au dialogue avec les Pouvoirs publics et l’Assurance-maladie. Le SML est représenté dans toutes les régions et possède des élus dans chacun des trois collèges composant les URPS de médecins libéraux.
Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

En savoir plus : www.lesml.org
Retrouvez le SML sur Twitter @LE_SML


Paris, le 20 décembre 2017 - La situation kafkaïenne vécue par de nombreux résidents en médecine générale qui n’ont pu passer leur thèse, faute d’avoir été informés des délais pour le faire, est devenue une histoire sans fin. Un décret sorti en 2004 stipulait en effet que les étudiants en médecine générale n’ayant pas validé leur année de thèse devaient le faire avant la fin de l’année 2011/2012. Aucune dérogation n’était prévue. Peu en ont été informés. Sans thèse validée, il leur est impossible de s’installer, bien qu’ils aient suivi avec succès leur cursus de formation.

Le SML est le seul syndicat médical à s’être emparé de ce dossier depuis le début et à avoir mis en œuvre un dispositif d’accompagnement des praticiens concernés. En dépit des promesses faites sous l’ancien gouvernement le texte n’est jamais sorti avant la fin de la précédente mandature. Récemment, toujours grâce à la ténacité du SML, des avancées ont été obtenues et un projet de décret a été transmis au Conseil d’État. Mais l’attente reste d’autant plus longue, que ces médecins pourraient aller prêtre main-forte dans les territoires en manque de praticiens.

Aussi, le SML lance un appel solennel en direction du Conseil d’État pour qu’il débloque ce texte avant Noël. Il ferait ainsi un double cadeau aux médecins concernés et aux patients qui peinent à trouver un médecin.

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Fondé en 1981, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) est un syndicat polycatégoriel représentatif de tous les médecins quel que soit leur secteur d’activité. Il assure la représentation et la défense de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités et de toutes les formes d’expertises. Le SML axe son action sur la défense des piliers de l’exercice libéral du médecin que sont l’indépendance, la liberté d’installation, la liberté de prescription et le paiement direct à l’acte dans le cadre d’une valorisation juste des honoraires médicaux. Il promeut une approche pragmatique, adaptée aux réalités du terrain pour répondre aux évolutions des besoins de soins. Il est pionnier dans la promotion de la prévention, de la télémédecine et de la E-santé. Force de propositions, il participe activement au dialogue avec les Pouvoirs publics et l’Assurance-maladie. Le SML est représenté dans toutes les régions et possède des élus dans chacun des trois collèges composant les URPS de médecins libéraux.

Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

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Paris, le 20 décembre 2017 - La plus petite maternité publique de France à Die, dans la Drôme, fermera ses portes au 31 décembre 2017. Alors qu’ils ont été tenus à l’écart du processus de décision, les médecins généralistes correspondants du SAMU de cette région ont été priés par les Pouvoirs publics de compenser cette fermeture et d’assumer la responsabilité des accouchements. Ces derniers refusent de jouer les supplétifs pour des raisons de sécurité alors qu’ils n’ont pas été spécifiquement formés pour ce type d’intervention.

Le SML tient à exprimer son soutien plein et entier à ces médecins, qui ont raison de résister.

Les médecins libéraux n’ont pas à être les pis-aller des services publics défaillants. Le SML estime que, dans le débat qui entoure le sujet dit des « déserts médicaux », cet aspect a été totalement occulté. Il trouve avec le cas de Die et sa région une illustration criante.

Cette affaire est particulièrement grave car elle met en jeu la sécurité des patients et montre comment le secteur public, toujours prompt à critiquer le secteur libéral, n’hésite pas, lorsque ça l’arrange, à se défausser de ses responsabilités sur les médecins libéraux.

Le SML demande la suspension de la fermeture de cette maternité.

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Paris, le 18 décembre 2017 - Une rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) sera prochainement ouverte aux endocrinologues. Depuis sa création dans la convention médicale en 2011, seules 5 spécialités ont pu accéder à ce dispositif destiné à valoriser l’engagement des médecins libéraux dans la santé publique et la prévention. Le SML juge que c’est très insuffisant au regard de la trentaine d’autres spécialités qui devraient également en bénéficier. Le rythme de déploiement est trop lent !

Au moment où le Gouvernement élabore une nouvelle Stratégie nationale de santé qui fait la part belle à la prévention, le SML regrette que les médecins nutritionnistes dont l’activité est principalement tournée vers la prévention du diabète, en plus de la lutte contre l’obésité, n’aient pas été associés à cette nouvelle ROSP. Au-delà, le SML estime urgent que les partenaires conventionnels s’attellent à une généralisation du dispositif et surtout que l’Assurance maladie cesse de « chipoter » les moyens qu’elle y engage. L’amélioration de la santé publique par la mise en œuvre de la prévention ne peut pas s’envisager sans un réel effort d’investissement lequel se traduira par des soins et hospitalisations évités, donc des économies à moyen et long terme.

Les réticences de l’Assurance maladie à investir trouvent un exemple concret dans la ROSP des endocrinologues où la rémunération prévue est loin d’être suffisante. Les endocrinologues attendaient mieux.

Le SML souhaite qu’un calendrier soit rapidement élaboré afin de donner à toutes les spécialités une vision précise du déploiement des ROSP.

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