Communiqués de presse du SML

Paris, le 20 avril 2017 - Une dernière séance de négociation de l’ACI devant déboucher sur la signature d’un accord est programmée ce jeudi 20 avril. Le SML a décidé de ne pas participer à cette négociation et de ne pas signer un accord destiné à favoriser le développement d’un exercice médical sous contrainte dans des MSP perfusées de financements publics, qui créent une inégalité de traitement entre médecins.
 
Le modèle proposé, qui multiplie les indicateurs, est en réalité une mise sous dépendance des médecins dans leur organisation quotidienne et leur exercice. En ligne de mire, pour ceux qui ne s’y plieraient pas, le chantage à la subvention publique. Par ailleurs, on y repère mal la place que pourront y prendre les différentes spécialités. Enfin le patient y perd potentiellement le libre choix de son professionnel de santé.
 
Contrairement aux organisations tenantes d’une médecine administrée, le SML reste fidèle à la liberté d’initiative et d’exercice des médecins libéraux.
 
Plus que jamais, le SML estime que le concept de l’entreprise médicale, reposant sur la libre association des médecins libéraux, en mono ou pluri-spécialités, ou encore avec d’autres libéraux de santé, demeure la réponse la plus pertinente pour assurer l’avenir de la médecine libérale de proximité. Elle rime avec une plus juste valorisation des actes et une coordination reposant sur un acte individualisé pour chacun des intervenants de l’équipe soignante.
 
Si l’exercice regroupé correspond à une aspiration réelle des médecins libéraux, sa mise en œuvre ne doit pas être univoque et ne doit pas ressembler à ce que la politique agricole commune (PAC) a eu de pire ; à savoir une agriculture largement subventionnée associée à une baisse des prix agricoles, jusqu’au jour où les subventions ont été diminuées laissant des agriculteurs dans la détresse. Le SML ne veut pas de ce type de politique pour la médecine libérale où les subventions aux structures deviendraient un alibi pour laisser s’effondrer la valeur des actes avec en ligne de mire le danger d’une baisse des aides publiques qui mettrait la profession en péril.
 
En refusant de signer l’ACI, le SML a choisi de ne pas se rendre complice de la poursuite de l’étatisation progressive de la médecine libérale chère à certains et de défendre le modèle de l’exercice libéral indépendant.


Contact presse : Sylvie FONTLUPT - Tél. 06 72 82 42 18
A propos du SML

Fondé en 1981, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) est un syndicat polycatégoriel représentatif de tous les médecins quel que soit leur secteur d’activité. Il assure la représentation et la défense de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités et de toutes les formes d’expertises. Le SML axe son action sur la défense des piliers de l’exercice libéral du médecin que sont l’indépendance, la liberté d’installation, la liberté de prescription et le paiement direct à l’acte dans le cadre d’une valorisation juste des honoraires médicaux. Il promeut une approche pragmatique, adaptée aux réalités du terrain pour répondre aux évolutions des besoins de soins. Il est pionnier dans la promotion de la prévention, de la télémédecine et de la E-santé. Force de propositions, il participe activement au dialogue avec les Pouvoirs publics et l’Assurance-maladie. Le SML est représenté dans toutes les régions et possède des élus dans chacun des trois collèges composant les URPS de médecins libéraux.
Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

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Paris, le 19 avril 2017 - Le SML dresse un bilan très négatif du quinquennat qui vient de s’achever dans le secteur de la santé. Celui-ci a été marqué par :
 

  • Une accélération de l’étatisation du système de santé à travers la mise en œuvre du tiers payant général obligatoire, le développement des maisons de santé pluridisciplinaires à financement public (en réalité des dispensaires) et le renforcement du pouvoir des Agences régionales de santé ;
  • Une complexification inédite de l’organisation sanitaire dans les territoires avec la multiplication des structures et des schémas en tous genres ;
  • Une absence totale de dialogue et de concertation entre le gouvernement et les médecins libéraux lors du débat sur la loi Touraine qui a conduit à une manifestation de rue le 15 mars 2015. Les tentatives répétées d’opposer les professionnels de santé libéraux entre eux qui n’ont servi qu’à masquer l’absence d’investissement sur la coordination et les équipes pluridisciplinaires libérales de soins ;
  • Une convention médicale dévoyée qui ne comporte ni les investissements et ni les mesures attendues par la profession, qui discrimine les médecins entre eux, et qui a été placée sous la tutelle du directeur général de l’UNCAM, doté par le Gouvernement du pouvoir de modifier unilatéralement certains tarifs. Ce dont il ne s’est d’ailleurs pas privé en imposant la baisse brutale de certains tarifs d’imagerie médicale. Pire, le Gouvernement a montré, avec les chirurgiens-dentistes, qu’il pouvait saborder une convention lorsqu’une profession s’oppose aux accords qu’il voulait lui imposer.


La crise de la médecine libérale est visible dans la multiplication des burn-out et le désintérêt des jeunes pour l’installation libérale.

Pourtant, notre société n’a jamais eu autant besoin des médecins libéraux pour répondre aux défis des nouveaux besoins de soins liés au maintien à domicile, aux pathologies multiples et chroniques, mais aussi à l’évolution de la médecine qui permet aujourd’hui le développement de la chirurgie ambulatoire et transfert vers la ville d’une part de l’activité autrefois exclusivement hospitalière.

La société a besoin de l’efficacité économique des médecins libéraux pour améliorer les comptes publics et les patients ont besoin de leur réactivité pour l’organisation de prises en charges rapides, de proximité et individualisées au sein des parcours de soins coordonnés entre médecins de plusieurs spécialités et les autres professionnels de santé libéraux paramédicaux.

Pour renouer avec la confiance et sortir la médecine libérale de la crise dans laquelle elle se trouve, le SML a mené un travail de fond depuis le début de l’année afin d’apporter une contribution constructive et pragmatique, misant sur le dialogue retrouvé avec les Pouvoirs publics et l’esprit d’initiative de médecins attachés à l’exercice libéral.

Ainsi, le SML a rencontré les principaux candidats à l’élection présidentielle pour leur dresser un état des lieux sans concession et engager un échange productif avec eux autour d’une relance active du système de santé. Le SML a mis sur la table un ensemble de solutions de bon sens, d’application immédiate pour relancer la dynamique et tourner le dos aux années noires que nous venons de traverser. Preuve que les propositions du SML ont été entendues, plusieurs d’entre elles figurent en bonne place dans les programmes santé de plusieurs candidats.

C’est le cas notamment de :

  • La suppression du tiers payant généralisé et obligatoire qui augmente les dépenses de santé et déresponsabilise, au profit du retour à une souplesse et à des dispositifs de dispense d’avance de frais aux mains de la profession préservant la liberté d’action du médecin libéral. La suppression des contrats responsables qui entendent plafonner les dépassements d’honoraires et qui ont pour effet de d’augmenter le reste à charge des patients.
  • De la baisse des charges et la simplification administrative.
  • Une programmation pluriannuelle de l’ONDAM sur la durée du quinquennat,
  • Le développement de la prévention avec une vraie consultation de prévention et un meilleur financement des actions de prévention.
  • La réorganisation du parcours de soin et notamment la PDSA pour lutter contre le recours excessif à l’hôpital, et la nécessité de développer une meilleure coordination des soins.

En revanche, le SML relève des différences de fond sur le traitement des questions liées à la démographie médicale. Si le syndicat constate que certains candidats annoncent vouloir privilégier l’incitation, faciliter la mobilisation des médecins retraités actifs, et entendent donner toute latitude aux professionnels de santé de s’organiser, d’autres ne le conçoivent que sous la tutelle des ARS et préconisent l’instauration d’un conventionnement conditionnel ou le retour à la capitation auxquels le SML reste opposé, de même qu’à l’interdiction du secteur 2 ou la création d’un un corps de médecins généralistes fonctionnaires destinés à exercer dans 2000 nouveaux centres de santé.

Le SML remarque que les Maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) sont devenues dans cette campagne le nouveau mot-valise utilisé par tous les candidats pour aborder l’exercice regroupé. Le SML met en garde contre la tentation de certains de recourir à la multiplication des structures à financement publique, les subventions pouvant être mouvantes, temporaires, lourdes de contreparties pour l’exercice libéral et de nature à déstructurer l’existant. Le syndicat a promu le concept de l’entreprise médicale qui repose sur une dimension entrepreneuriale et durable dans le cadre une juste rémunération des médecins libéraux, toutes spécialités confondues, qui y exercent. Et bien évidemment une plus grande souplesse au regard des contraintes administratives.

Au-delà le SML reste inquiet de la portée des plans d’économie sur les dépenses de soins libéraux qui se dessinent en creux dans les programmes de plusieurs candidats. En effet, le redressement du système de santé par le renforcement de l’exercice libéral et le transfert de la part d’activité que les progrès techniques et thérapeutiques permettent d’effectuer désormais en ville. Mais cela suppose l’affectation de moyens supplémentaires. Les marges de manœuvres existent, comme le prouvent les « rallonges » régulièrement mises sur la table pour colmater les dépenses hospitalières. Le SML a plaidé auprès des différents candidats sur la nécessité de revaloriser les soins de ville libéraux comme une priorité consubstantielle du virage ambulatoire.

Par ailleurs, le SML reste également déterminé sur la question de la démocratie sanitaire qui ne saurait se construire sans les médecins libéraux. Il continuera de réclamer que la profession soit représentée de façon paritaire dans toutes les instances, y compris la HAS.

Le futur président de la République devra compter avec la médecine libérale s’il veut répondre aux besoins de soins de Français de façon efficace.

Dès le lendemain du 1er tour, le SML écrira et prendra contact avec les finalistes du 2ème tour de l’élection présidentielle afin de leur rappeler les attentes des médecins libéraux et restera attentif à l’évolution du contenu des programmes santé des finalistes de l’élection.


 



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Paris, le 18 avril 2017 - Le SML apporte son soutien aux internes et aux spécialités qui ont appelé à un mouvement de grève à compter de ce mardi 18 avril afin de protester contre le projet de réforme du 3ème cycle des études médicales dont le Gouvernement veut imposer l’application dès la rentrée 2017.

Le SML réaffirme la nécessité de mettre d’une réforme cohérente et adaptée aux nouvelles réalités de l’exercice des différentes spécialités, qu’elles soient médicales, techniques ou médico-techniques, et qui plus est préparant les futurs médecins autant à l’exercice en établissement qu’en cabinet libéral. Ce dernier point est crucial pour promouvoir l’exercice libéral auprès des futures générations de médecins.

Aussi, Le SML appelle le Gouvernement à ne pas sacrifier la qualité de la formation de ses futurs médecins, ce sujet est bien trop grave pour être traité à la hâte en fin de mandature.

Le SML demande au Gouvernement de ne pas rééditer les mêmes erreurs que celles commises lors de l’élaboration du projet de loi de modernisation du notre système de santé et l’exhorte à engager un dialogue multilatéral avec les parties concernées dont les représentants des internes sans omettre les syndicats médicaux représentatifs et les différentes spécialités médicales concernées, afin de construire une réponse consensuelle permettant de satisfaire à la plus haute exigence de qualité professionnelle et médicale des futurs médecins.


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Paris, le 14 avril 2017 - Le ministère de la Santé a publié au Journal Officiel du 2 avril, un arrêté daté 31 mars dans lequel est établi, sur 15 pages, le document type de la déclaration publique d’intérêts.

Le SML ne conteste pas la nécessité d’une transparence des liens d’intérêts dans la santé, comme dans de nombreux autres secteurs, pour peu qu’elle s’applique à tous de façon égale. En revanche, le syndicat s’élève contre le flot de paperasses nouvelles que le ministère a conçu d’imposer aux seuls médecins et qui porte en lui les germes d’un échec annoncé.

Non seulement les formulaires se multiplient pour chaque occasion, mais surtout, les médecins concernés auront obligation de les actualiser pour tout évènement nouveau, même mineur, si bien que le dispositif deviendra rapidement ingérable pour les professionnels.

En outre, le flou règne sur les modalités de gestion, de suivi et de stockage des déclarations par les services de l’Etat… ce qui est un comble pour qui prétend imposer la transparence aux autres.

Les médecins libéraux croulent déjà sous les multiples tâches administratives que leur déversent conjointement l’assurance maladie et l’Etat. Ils n’auront pas de temps à consacrer à ces formalités supplémentaires, excessivement tatillonnes et inutilement chronophages.

Le SML constate qu’une fois de plus, le choc de simplification se fait à l’envers et prend l’aspect d’un nouveau choc de complexité.

Le SML, qui ne cesse d’appeler les services du ministère de la Santé à faire œuvre de simplification, regrette qu’une fois encore la profession n’ait pas été écoutée.


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Paris, le 13 avril 2017 - La DOGS a entrepris un travail de rénovation du zonage employé pour l’application des différents dispositifs d’aides, notamment conventionnels, destinés à encourager l’installation et à stabiliser les effectifs dans les zones fragiles. Le SML a participé à une réunion de travail, le 23 mars dernier, au ministère de la santé sur ce sujet.

S’il existe un consensus pour mettre à jour un zonage trop rapidement obsolète, en revanche le SML conteste l’idée que l’élaboration et le pilotage du nouveau puissent relever de l’Etat seul.

En effet, laisser les mains libres à l’Etat sur ce dossier reviendrait à prendre le risque d’une complexification, là où souplesse et réactivité sont nécessaires. C’est pourquoi le SML rappelle la nécessité d’associer les syndicats médicaux représentatifs au travail du zonage et à sa gestion future.

Parmi les nouveaux éléments entrant en considération dans l’établissement du zonage, la DGOS prévoit d’employer un nouvel indicateur établi par la DRESS, l’Accessibilité potentielle localisée, censée tenir compte à la fois de l’offre et la demande des environs. Cette méthode s’attache ainsi à l’activité de chaque médecin à partir du nombre d’actes réalisés dans l’année.

Le SML s’inquiète du danger que pourrait représenter pour l’exercice libéral, la tentation de la DGOS de vouloir établir un équivalent temps plein (ETP) de médecin libéral à 5 400 actes par an. Un tel chiffre risque de devenir, par la suite, une nouvelle norme opposable qui remettrait en cause la liberté d’exercice des praticiens. Les médecins libéraux n’exercent pas selon des objectifs de rendement, mais de qualité des soins. Leur nombre d’actes dépend de la durée qu’ils souhaitent y consacrer en fonction de leur pratique. Cette grande souplesse permet une adaptation permanente et réactive de leur temps de travail aux besoins de la patientèle ainsi qu’à leur vie personnelle de familiale.

Le SML suggère d’écarter cet indicateur technocratique qui contrevient au développement des consultations complexes longues et des visites indispensables au maintien à domicile, et d’envisager d’autres critères plus pertinents, notamment le temps médical disponible, qui correspond davantage à la réalité des pratiques.

Enfin, le SML appelle à faire simple et lisible pour que ce nouveau zonage soit bien compris et qu’il remplisse le rôle qui lui est assigné. Un travail de remise à plat des différents schémas territoriaux de santé pourrait utilement être mené de front pour mettre un terme à l’enchevêtrement actuel dans lequel il est devenu difficile de se retrouver.


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Paris, le 12 avril 2017 - Le Gouvernement vient d’annoncer la revalorisation à 60 euros de la consultation initiale du médecin généraliste pour les patients atteints de maladies neurodégénératives dès le 1er novembre 2017. A cette même date, les visites longues pour ces patients seront portées à 70 euros dans une limite de trois visites par an.
 
Le SML, qui avait porté la création de consultations et visites complexes à haute valeur ajoutée pour tous les médecins de secteurs 1 et 2 lors de la discussion de la convention médicale, estime qu’il s’agit d’une étape positive pour les médecins généralistes concernés en secteur 1 et OTPAM.
 
Cependant, le SML estime que les Pouvoirs publics n’ont fait que la moitié du chemin et qu’il fallait aller plus loin mobilisant l’ensemble des spécialistes, secteurs 1 et 2, dans la prise en charge des pathologies neurodégénératives afin de limiter les recours à l’hospitalisation.
 
Le SML constate, sans surprise une fois encore, que la ministre continue d’ignorer les spécialistes libéraux lesquels sont pourtant une composante incontournable de la médecine de ville aux côtés des généralistes. Cette mise à l’écart des spécialistes est une erreur.
 
La multiplication du nombre de patients concernés par les maladies neurodégénératives imposait des mesures fortes et immédiates avec la mobilisation de tous les médecins libéraux. Pas des promesses pour le lendemain des élections présidentielles, alors que dans le même temps le gouvernement n’a toujours pas confirmé l'entrée en application de la majoration de 2 euros sur la consultation de base prévue le 1er mai 2017.

 

 


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Paris, le 11 avril 2017 - Le Gouvernement a élaboré un projet de décret visant notamment à placer sous la tutelle de l’Etat la gestion des fonds de réserve des retraites complémentaires des professions libérales, dont celles des médecins, administrées par la CARMF.

Le SML rappelle que la retraite complémentaire représente une part conséquente du revenu de remplacement des médecins libéraux retraités pour lequel ils ont cotisé.

Les réserves qui ont été constituées au fil du temps sont destinées à garantir le versement de la pension complémentaire des médecins libéraux retraités en dépit des variations susceptibles de modifier les recettes du régime, dont les aléas démographiques.

Actuellement, la gestion de ces réserves par la CARMF se déroule dans un cadre relativement autonome sous la surveillance des tutelles, comme c’est le cas pour tous les régimes complémentaires de retraite des professions libérales.

Le projet de décret du gouvernement, dans une rédaction ultra-technocratique et à vrai dire opaque, prétend encadrer les règles d’investissement et de surveillance des retraites complémentaires en imposant des contraintes supplémentaires.

Si le SML à cœur de sécuriser la retraite des médecins et partage les objectifs de transparence contenus dans ce projet, en revanche, il tient à préserver le peu d’autonomie qui reste à leur régime complémentaire et à protéger les réserves des médecins des mains de l’État. Celui-ci pourrait aisément succomber à la tentation de les capter pour combler les déficits d’autres régimes moins bien organisés. Ce serait alors un hold-up inacceptable sur les revenus des médecins libéraux qui couronnerait le désastreux palmarès du Gouvernement actuel en ce qui concerne la profession.

C’est pourquoi, le SML s’oppose fermement à ce projet - qui d’ailleurs n’a aucun caractère d’urgence à quelques jours de la fin de la mandature - et demande au gouvernement de revoir sa copie. Le syndicat vient d’ailleurs d’écrire dans ce sens à la ministre des affaires sociales et de la Santé.


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Paris, le 5 avril 2017 - La marche du gouvernement vers l’étatisation de la médecine libérale vient de connaître une nouvelle étape avec la mission Véran sur l’évolution des modes de financement des établissements de santé. Celle-ci s’inscrit dans le droit fil de la loi Touraine qu’elle complète en recommandant, pour le financement à l'épisode de soins, que les hôpitaux assurent le "reversement des actes réalisés aux professionnels extérieurs choisis par le patient" à partir des dotations qui leur seraient versées. Il fallait oser ! Comme d’habitude les principaux intéressés n’ont pas été consultés.

Si sur le fond, le SML estime qu’il est judicieux de revoir les modes de financement des établissements et de chercher à améliorer la coordination hôpital-ville, en revanche il rejette avec la plus grande fermeté les dispositifs visant à placer les médecins libéraux sous la tutelle et la dépendance financière des établissements, qu’ils soient publics ou privés. Le SML ne veut pas d’une « ubérisation » de la médecine libérale par l’hôpital, avec des médecins « indépendants-dépendants » payés à coups de lance-pierre.

Le SML rappelle son attachement à l’indépendance du médecin libéral et au paiement direct à l’acte par le patient. Concernant la coordination, le SML défend le principe de la création d’un acte spécifique de coordination destiné à rémunérer cette mission. Enfin, le SML considère que, si une évolution vers le paiement par épisode ou parcours de soins doit être envisagée, elle ne peut se concevoir en dehors des médecins libéraux, et que le pilier central ne devra pas en être l’hôpital, mais le médecin libéral.

Rapport du Dr Olivier Véran


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Paris, le 5 avril 2017 - Le Gouvernement a lancé la campagne d’information sur la mise en œuvre du nouveau numéro national de permanence des soins ambulatoires (PDS-A) 116 117 dans les Pays-de-Loire, en Corse et en Normandie.

Le SML considère qu’il s’agit d’une avancée car, désormais, tous les dispositifs d’appel seront interconnectés, y compris ceux des associations libérales de PDS-A et de SOS Médecins (dont le numéro autonome subsiste). Il s’agit d’une simplification pour les patients. Ce résultat est le fruit de nombreuses années de travail menées par les syndicats médicaux, et en particulier le SML, pour imposer la prise en considération de la place primordiale qui revient aux médecins libéraux dans le dispositif d’organisation de la PDS-A.

En revanche, dans son empressement à vouloir multiplier les annonces avant la fin de la mandature, la ministre est allée un peu vite car plusieurs questions ne sont toujours pas réglées à commencer par celle des moyens.

La mise en service du 116 117 va s’accompagner d’un accroissement du nombre des appels et des demandes des patients. Or, aucun moyen supplémentaire n’est prévu à ce stade pour la régulation, comme pour l’effection. Les effets risquent d’être dévastateurs. En cas d’engorgement, les patients risquent d’être tentés de solliciter le 15 réservé aux urgences graves, ou si les visites à domicile promises par la ministre ne sont pas possibles, de se tourner vers les hôpitaux.

C’est pourquoi, avant d’étendre le numéro unique à tout le territoire, le SML souhaite que des moyens significatifs soient rapidement mis en œuvre afin de revaloriser la permanence des soins et qu'une véritable négociation avec les libéraux soit imposée aux ARS sur la redéfinition des secteurs dont certains, trop étendus, sont devenus des repoussoirs aux bonnes volontés.

Le SML souhaite également la fin de la discrimination dont sont encore trop souvent victimes des établissements privés qui se voient exclus de la mission de service public PDS, au motif que des médecins spécialistes en secteur 2 y exercent.

Le SML reste plus que jamais attaché à une régulation libérale des appels. De même, il rappelle l’impérieuse nécessité de disposer de l’accès aux données issues de la régulation quelle qu’en soit la forme.

Aussi, le SML considère que le 116 117 ne doit pas être l’arbre qui masque la forêt. Rien n’est réglé. Le chantier de la permanence des soins reste ouvert et doit se poursuivre de façon à apporter une réponse à l’engorgement des urgences hospitalières.


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A propos du SML

Fondé en 1981, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) est un syndicat polycatégoriel représentatif de tous les médecins quel que soit leur secteur d’activité. Il assure la représentation et la défense de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités et de toutes les formes d’expertises. Le SML axe son action sur la défense des piliers de l’exercice libéral du médecin que sont l’indépendance, la liberté d’installation, la liberté de prescription et le paiement direct à l’acte dans le cadre d’une valorisation juste des honoraires médicaux. Il promeut une approche pragmatique, adaptée aux réalités du terrain pour répondre aux évolutions des besoins de soins. Il est pionnier dans la promotion de la prévention, de la télémédecine et de la E-santé. Force de propositions, il participe activement au dialogue avec les Pouvoirs publics et l’Assurance-maladie. Le SML est représenté dans toutes les régions et possède des élus dans chacun des trois collèges composant les URPS de médecins libéraux.
Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

En savoir plus : www.lesml.org
Retrouvez le SML sur Twitter @LE_SML


Paris, le 4 avril 2017 - À partir d’une étude, fondée sur l’analyse de discours de 50 praticiens libéraux dont 40 médecins, le Défenseur des droits et le Fonds CMU estiment apporter la démonstration de l’existence de « Pratiques médicales et dentaires entre différenciation et discrimination ».

Le SML s’élève avec force contre ce nouveau procédé, destiné à compléter la panoplie des petits et grands dénigreurs de la médecine libérale et qui ont notamment promu le testing, aujourd’hui légalisé par la Loi Touraine.

Les auteurs de cette étude, faite à partir d’une poignée de témoignages, sans aucune représentativité, élucubrent sur « les attitudes et pratiques susceptibles de produire de la discrimination dans l’accès aux soins et durant les soins » à partir du discours de médecins.

On marche sur la tête : à partir d’éléments purement virtuels, le Défenseur des droits et le Fonds CMU tirent des conclusions totalement inacceptables et dont la finalité est de remettre en cause la médecine libérale.

Le SML conteste vigoureusement ce travail fantaisiste et rappelle à ses auteurs comme à ceux qui l’ont commandité, que les médecins libéraux exercent dans un cadre déontologique défini après avoir prêté le serment d’Hippocrate : « Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. »

En revanche, il ressort un élément de vérité du discours des praticiens interrogés, qu’évidemment on tente d’étouffer parce qu’il correspond trop à ce que pense et vit toute la profession : la complexité du tiers payant, les délais de paiement et autres tracasseries liées à l’incapacité des caisses de gérer elles-mêmes la complexité administrative des patients en situation précaire. Parce qu’au fond, il serait plus aisé de laisser les médecins libéraux s’en accommoder seuls, pensent les Pouvoirs publics. Et c’est précisément parce que les médecins libéraux aujourd’hui supportent seuls les effets de ces dysfonctionnements, qu’ils ne veulent pas voir s’étendre ce type de situation à toute leur patientèle et s’opposent à la généralisation du tiers payant.

C’est pourquoi, le SML conseille au Défenseur des droits et au Fonds CMU de s’employer à solutionner leurs problèmes administratifs entre eux et avec les caisses, au lieu de pointer du doigt les médecins libéraux pour finir de les démobiliser.

 


Contact presse : Sylvie FONTLUPT - Tél; 06 72 82 42 18
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Fondé en 1981, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) est un syndicat polycatégoriel représentatif de tous les médecins quel que soit leur secteur d’activité. Il assure la représentation et la défense de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités et de toutes les formes d’expertises. Le SML axe son action sur la défense des piliers de l’exercice libéral du médecin que sont l’indépendance, la liberté d’installation, la liberté de prescription et le paiement direct à l’acte dans le cadre d’une valorisation juste des honoraires médicaux. Il promeut une approche pragmatique, adaptée aux réalités du terrain pour répondre aux évolutions des besoins de soins. Il est pionnier dans la promotion de la prévention, de la télémédecine et de la E-santé. Force de propositions, il participe activement au dialogue avec les Pouvoirs publics et l’Assurance-maladie. Le SML est représenté dans toutes les régions et possède des élus dans chacun des trois collèges composant les URPS de médecins libéraux.
Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

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