Communiqués de presse du SML

Paris, le 9 mars 2017 - Le SML, voit dans cette situation inédite, comme dans celle de la profession dentaire, la confirmation de la mise sous tutelle de la convention médicale.

Les conséquences en sont particulièrement lourdes et graves. A la fois pour le devenir d’un système conventionnel où l’UNCAM, animé par la main de l’Etat, serait doté des pouvoirs de passer outre ses partenaires, et outre toute forme de négociation. Et surtout pour les patients qui sont les premiers bénéficiaires des avancées conventionnelles.

La baisse des tarifs imposée unilatéralement remet en cause les efforts de modernisation d’une spécialité alors que 18 % des centres de scanner et 5 % des installations IRM sont en déficit et met en danger le maillage territorial en imagerie médicale, avec des répercussions hélas que les délais d’accès à ces examens.

Le SML apporte son soutien le plus total aux médecins radiologues et à la FNMR en grève le 23 mars prochain.

Le SML appelle le Gouvernement à la responsabilité pour sortir de cette impasse catastrophique.

 


Contact presse : Sylvie FONTLUPT - Tél; 06 72 82 42 18
A propos du SML

Fondé en 1981, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) est un syndicat polycatégoriel représentatif de tous les médecins quel que soit leur secteur d’activité. Il assure la représentation et la défense de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités et de toutes les formes d’expertises. Le SML axe son action sur la défense des piliers de l’exercice libéral du médecin que sont l’indépendance, la liberté d’installation, la liberté de prescription et le paiement direct à l’acte dans le cadre d’une valorisation juste des honoraires médicaux. Il promeut une approche pragmatique, adaptée aux réalités du terrain pour répondre aux évolutions des besoins de soins. Il est pionnier dans la promotion de la prévention, de la télémédecine et de la E-santé. Force de propositions, il participe activement au dialogue avec les Pouvoirs publics et l’Assurance-maladie. Le SML est représenté dans toutes les régions et possède des élus dans chacun des trois collèges composant les URPS de médecins libéraux.
Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.

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Paris le 7 mars 2017 _ Les données encore provisoires de la CNAMTS indiquent que les objectifs de maîtrise médicalisée correspondant à 2016 ont été atteints à 65%. Le SML tient à rappeler et à saluer l’engagement très responsable des médecins libéraux dans la mise en œuvre de la maîtrise médicalisée, permettant ainsi à l’assurance maladie une économie de 465 millions d’euros.

Toutefois, le SML souligne que les efforts demandés aux médecins libéraux deviennent de plus en plus lourds et difficiles à concrétiser dans le cadre d’ONDAM extrêmement contraints. La modification des besoins de soins avec l’accélération du transfert d’activités vers les soins de ville est manifeste. C’est ce que traduisent les chiffres. Cette réalité impose désormais de dégager des marges de manœuvre pour la ville.

La transformation de la maîtrise médicalisée en une maîtrise comptable brutale, avec à la clé des objectifs opposables, dans le but d’atteindre un ONDAM 2017 intenable, reviendrait à ralentir la mise en œuvre du virage ambulatoire porté par les Pouvoirs publics.

Aussi, le SML souhaite la mobilisation urgente de moyens supplémentaires pour desserrer l’étau et apporter, sans attendre, les moyens indispensables aux soins de proximité.

Le SML prévient qu’il s’opposera à toute initiative visant à imposer aux médecins libéraux un durcissement des objectifs de la maîtrise.

Une réflexion sérieuse doit être menée sur les moyens alloués aux soins libéraux auxquels il n’est pas possible de demander de soigner plus avec moins.

Contact presse : Sylvie Fontlupt -Tél 06 72 82 42 18
A propos du SML
Fondé en 1981, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) est un syndicat polycatégoriel représentatif de tous les médecins quel que soit leur secteur d’activité. Il assure la représentation et la défense de tous les types d’exercices libéraux, de toutes les spécialités et de toutes les formes d’expertises. Le SML axe son action sur la défense des piliers de l’exercice libéral du médecin que sont l’indépendance, la liberté d’installation, la liberté de prescription et le paiement direct à l’acte dans le cadre d’une valorisation juste des honoraires médicaux. Il promeut une approche pragmatique, adaptée aux réalités du terrain pour répondre aux évolutions des besoins de soins. Il est pionnier dans la promotion de la prévention, de la télémédecine et de la E-santé. Force de propositions, il participe activement au dialogue avec les Pouvoirs publics et l’Assurance-maladie. Le SML est représenté dans toutes les régions et possède des élus dans chacun des trois collèges composant les URPS de médecins libéraux. Le SML est présidé depuis décembre 2016 par le Dr. Philippe Vermesch.
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Paris, le 2 mars 2017 _ Le SML apporte son soutien aux chirurgiens-dentistes et à leurs syndicats qui manifesteront ce vendredi 3 mars 2017 à Paris pour sauver leur convention et protester contre la mise en œuvre d’un règlement arbitral imposé par le gouvernement.

Le SML dénonce les atteintes gravissimes portées au système conventionnel par le gouvernement, lequel s’est doté des moyens de court-circuiter les partenaires conventionnels dans la dernière loi de financement de la sécurité sociale. Désormais il peut, comme il vient de le faire pour les chirurgiens-dentistes, faire tomber une convention pour punir des syndicats indociles refusant de signer un avenant. Il peut également modifier unilatéralement des tarifs conventionnels pour les baisser, comme il vient de le faire pour les médecins radiologues.

Cette situation inédite remet profondément en cause le système conventionnel. Dès lors que le gouvernement peut intervenir directement, au mépris des signataires, toute contractualisation devient incertaine et précaire dans un système aux mains de l’Etat comme le montre le cas des chirurgiens-dentistes.

Le SML, qui a entamé une série de rencontres avec les principaux candidats à la présidentielle, réclame une revitalisation indispensable du système conventionnel lors de la prochaine législature, qui passe notamment par des mesures énergiques destinées à redonner une crédibilité à des conventions sans laquelle nulle confiance n’est possible.


Contact presse : Sylvie Fontlupt -Tél 06 72 82 42 18
A propos du SML
Le SML (Syndicat des Médecins Libéraux) est le syndicat de tous les médecins, qu’ils soient à expertises particulières, spécialistes en médecine générale ou exerçant en plateau technique lourd, spécialistes cliniques ou pratiquant des expertises. Il réunit des hommes et des femmes des secteurs 1 et 2, exerçant en province ou en région parisienne. À travers ses adhérents, libéraux, l’ambition du SML est de défendre la médecine libérale.
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Paris, le 1er mars 2017 - S’exprimant ce mardi 28 février devant l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS), la présidente de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale et par ailleurs conseillère sur la médecine de ville et l’hôpital du candidat socialiste issu de la primaire de la Gauche à l’élection présidentielle, a estimé que les professionnels de santé étaient « de fausses professions libérales » « subventionnées par la Sécurité sociale et les complémentaires ».
 
Pour le SML, cette déclaration apporte un éclairage édifiant sur le quinquennat qui s’achève et témoigne de la considération apportée par le Gouvernement et sa majorité aux professionnels de santé libéraux, au premier rang desquels les médecins.
 
Le SML dénonce la croisade menée contre la médecine libérale à travers la loi de santé, dont les MSP payées aux forfaits et le tiers payant constituent les aspects les plus délétères parmi de nombreux autres, de même que la loi sur les réseaux de soins qui remet en cause la qualité par un dumping sur les tarifs et marchandise le secteur de la santé, et jusqu’à la dernière loi de financement de la sécurité sociale.
 
Le SML rappelle que :

  • NON, LES MEDECINS LIBERAUX NE SONT PAS LES EMPLOYES DES CAISSES ! C’est d’ailleurs pour préserver leur exercice libéral qu’ils refusent avec autant de détermination le tiers payant généralisé obligatoire ;
  • NON, on ne peut pas d’un côté contester aux médecins leur statut libéral et de l’autre, leur refuser toute liberté tarifaire ou crier « au scandale » au moindre complément d’honoraire pourtant indispensable pour compenser l’indigence de certains tarifs opposables au regard du coût de la pratique ;
  • NON, la Sécurité sociale ne « subventionne » aucun médecin. La prise en charge des soins est d’abord financée par les salariés et leurs employeurs au moyen de leurs cotisations sociales, et les bénéficiaires des remboursements sont les assurés sociaux payeurs, directement ou indirectement, de leurs soins. Pas les médecins.

Le SML a bien conscience qu’il existe des « courants » soutenant l’idée qu’il faudrait étatiser la médecine ville. Ce serait un désastre sanitaire et social sans précédent dont les patients seraient les premières victimes. Mais, malgré les tentatives multiples du gouvernement et de la majorité actuels, les médecins ont su opposer une résistance farouche pour préserver la qualité de leur exercice libéral qui apporte une fluidité et une efficacité indispensables au fonctionnement de notre système de soins, et surtout, qui permet aux patients de jouir de la liberté de choisir leurs soignants.
 
Le SML prévient tous ceux qui, aujourd’hui ou demain, seraient tentés de porter atteinte à l’exercice libéral de la médecine, qu’ils le trouveront sur leur chemin et devront faire face à un conflit de grande ampleur.


Contact presse : Sylvie Fontlupt  Tél. 06 72 82 42 18
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Le SML (Syndicat des Médecins Libéraux) est le syndicat de tous les médecins, qu’ils soient à expertises particulières, spécialistes en médecine générale ou exerçant en plateau technique lourd, spécialistes cliniques ou pratiquant des expertises. Il réunit des hommes et des femmes des secteurs 1 et 2, exerçant en province ou en région parisienne. À travers ses adhérents, libéraux, l’ambition du SML est de défendre la médecine libérale.
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Paris, le 28 février 2017 - Comme si les récents événements n’avaient pas assez valu de critiques aux instituts de sondages, à ceux qui les commanditent et aux médias, car trop souvent en décalage avec les attentes de la société, les sondages en tous genres continuent à se multiplier à un rythme frénétique à mesure que l’on se rapproche du scrutin de la Présidentielle.

Dans le secteur de la santé, les plus récents* confirment sans surprise le dirigisme effréné des directeurs d’hôpitaux envers la médecine libérale, qui aspirent depuis toujours à vouloir mettre un terme à la liberté d’installation des médecins libéraux afin de contrôler celle-ci et d’en faire une docile variable d’ajustement. De la même façon, ces sondages concluent à l’adhésion de la population au « transfert de tâches », sans que celle-ci n’en mesure les limites et les risques, et  ils font des MSP, nouveau mot-valise utilisé pour aborder le regroupement de professionnels de santé, la solution miracle à laquelle toutes les composantes de la société semblent aspirer. Le Syndicat des médecins libéraux appelle à la prudence face à ces sondages, surtout lorsque seules les parties destinées à mettre en opposition les médecins, leurs syndicats et les patients sont mises en exergue. Le SML constate que les indications contenues dans le récent sondage ODOXA montrant que les Français sont favorables (80%) à l’idée d’un investissement massif pour doper l’installation dans les zones déficitaires et qu’avec un niveau d’incitation enfin significatif les médecins (75%) y adhéreraient, n’ont été que peu mises en avant.
Plutôt que de tenter de façonner la prochaine réforme de la santé à coup de sondages, le SML invite les candidats à se concentrer sur la réalité, parfois complexe parce que certains se sont ingéniés à complexifier le système de santé. Le SML propose, de son côté, aux candidats à l’élection présidentielle de prendre contact avec la réalité de la profession médicale et de ses attentes lors d’une série de rencontres directes. Ces attentes ne sont ni la multiplication des MSP étatiques, ni la recertification alors que le dispositif de formation professionnelle continue des médecins ne permet pas de prendre en charge tous les besoins et que d’autre part le gouvernement a ouvert la voie à l’accès partiel aux professions de santé pour les ressortissants de l’UE. Ce n’est pas non plus la délégation de tâches conçue pour le modèle hospitalier par la loi Bachelot. Enfin, la liberté d’installation des médecins est la contrepartie de la liberté de choix des patients et aucun sondeur ne s’est évidemment aventuré à leur demander s’ils accepteraient de la perdre. Plus que jamais, le SML reste le canal d’expression des médecins libéraux et de leurs attentes concrètes qu’il porte et défend auprès des acteurs politiques.


* Sondage Odoxa pour Orange Healthcare, la Mutuelle nationale des hospitaliers et des professionnels de la santé et du social (MNH), la Fédération hospitalière de France (FHF) et le groupe de cliniques Ramsay-Générale de santé, publié le 27 février en partenariat avec Le Figaro santé et France Inter.

 
Contact presse : Tél 07 60 30 92 09 – presse@lesml.org

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Le SML (Syndicat des Médecins Libéraux) est le syndicat de tous les médecins, qu’ils soient à expertises particulières, spécialistes en médecine générale ou exerçant en plateau technique lourd, spécialistes cliniques ou pratiquant des expertises. Il réunit des hommes et des femmes des secteurs 1 et 2, exerçant en province ou en région parisienne. À travers ses adhérents, libéraux, l’ambition du SML est de défendre la médecine libérale.

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Paris, le 21 février 2017 - Le Syndicat des médecins libéraux (SML) a écouté avec un grand intérêt les différents candidats à l’élection présidentielle, invités à s’exprimer ce mardi 21 février devant la Mutualité Française.

Tout d’abord, le SML se félicite que les candidats aient chacun montré leur intérêt pour la santé dans le cadre de leurs programmes respectifs. Ensuite, le SML ne peut que rester inquiet face aux différents scenarios de réforme.

Le projet de création d’une « super agence » fédérant l’assurance maladie, les complémentaires santé, l’Etat et les professionnels de santé, de même que celui d’instituer une régulation des dépenses en dehors des professionnels, interroge sur le devenir des conventions et celui de la contractualisation collective entre les syndicats médicaux représentatifs et l’assurance maladie.

La perspective de nouvelles économies sur les dépenses d’assurance maladie, prônée par certains, durant le prochain quinquennat, alors que nous sortons d’une période de maitrise comptable dure et faite en partie sur les honoraires, pose question sur la faculté de doter la médecine libérale des moyens dont elle a besoin pour absorber les transferts d’activité de l’hôpital public et organiser une meilleure articulation des soins de proximité.

Inversement, le SML salue les propositions en faveur d’une revalorisation massive de la valeur des honoraires médicaux du secteur 1 afin de les rapprocher de la valeur réelle des actes, et celles destinées à libérer les médecins du maquis du tiers payant généralisé obligatoire. Le SML note également les propositions convergentes destinées à faire entrer la prévention dans notre système de soins. Ces différentes propositions font écho aux revendications portées de longue date par le syndicat.

Concernant l’accès aux soins dans les zones sous-médicalisées, comme cela a été rappelé, il faut considérer qu’il s’agit dans l’ensemble de zones économiquement fragilisées et pour lesquelles des plans d’ensemble sont nécessaires. Tout ne doit pas être résumé non plus dans les territoires à une étatisation de l’offre de soins à partir des MSP ou des dispensaires fussent-ils municipaux. L’instauration de mesures ambitieuses et durables de soutien et d’incitation à l’installation libérale est bien évidemment à préférer aux mesures coercitives dont les effets sont contreproductifs. Le SML rappelle son opposition déterminée à la coercition à l’installation.

Dans les prochaines semaines, le SML va rencontrer ces différents candidats afin de porter un ensemble de revendications destinées à infléchir les programmes et à instiller une meilleure prise en considération de la réalité quotidienne des médecins libéraux.


Paris, le 10 février 2017  – La vente des médicaments à l’unité a été récemment remise sur le devant de la scène par certains candidats à l’élection présidentielle, notamment Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

 

Le SML tient une nouvelle fois à rappeler que cette mesure « marronnier » ne s’attaque pas aux réels problèmes et ne permettra ni une meilleure prise en charge des patients, ni des économies pour l’Assurance maladie.

 

  • Le déconditionnement pose de gros problèmes en termes d’hygiène, de source d’erreurs, de perte de temps impliquant une rupture de la relation pharmacien-patient.
  • Le déconditionnement interdit la traçabilité des médicaments et aggrave les problèmes de tâches dévolues aux pharmaciens, qui sont déjà largement impactés par le tiers payant et le retraitement de leurs facturations.
  • Le déconditionnement n’empêche pas l’arrêt intempestif des traitements par les patients, ne règle donc pas les problèmes d’observance et ne change rien aux problèmes économiques.

Pour le SML, cette mesure de vente de médicaments à l’unité est une fausse bonne idée.

La sécurité et l’observance passent par un packaging adapté, l’éducation des patients et la bonne collaboration entre professionnels de santé.


Paris, le 23 janvier 2017  –  Le second tour de la primaire de la Gauche est l’occasion pour le SML de dresser le bilan de santé des deux candidats qualifiés. Anxiété, carences en vitamines, anorexie, allergie… tant de sujets médicaux et d’inquiétudes pour lesquels le SML prescrit aux patients Valls et Hamon des remèdes adaptés à leur Etat de santé. Contre-indication, certificat d’aptitude, stage préventif… un traitement précis à suivre est fortement recommandé, sous peine d’aggravation.

Après examen complet des programmes, le Syndicat des Médecins Libéraux a rendu son « diagnostic de prises de risques programmatiques » aux candidats finalistes à la primaire de Gauche ! Deux ordonnances ont ainsi été envoyées, par courrier aux QG de campagne, aux principaux intéressés.

Ordonnance HAMON

Ordonnance en PJ

M. Benoît HAMON

Diagnostic

Traitement

  • Anxiété liée à la difficulté du travail des hospitaliers ;
  • Anémie de l’attractivité de l’exercice libéral ;
  • Carence en vitamines pour la santé du futur ;
  • Anorexie des fonds conventionnels.
  • Contre-indication de l’ablation du principe de la liberté d’installation  et d’exercice ;
  • Certificat d’aptitude à encourager la pratique d’une activité physique dans le cadre de la prévention sanitaire.

 

Ordonnance Valls

Ordonnance en PJ

M. Manuel VALLS

Diagnostic

Traitement

  • Incapacité visuelle pour distinguer les missions des professionnels de santé de ville et celles des professionnels de santé hospitaliers ;
  • Anémie de l’attractivité de l’exercice libéral ;
  • Carence en vitamines pour la santé du futur ;
  • Allergie au système libéral.
  • Renouer le dialogue avec les professionnels de santé ;
  • Se réhabituer à un niveau de financement décent ;
  • Arrêter les pratiques à risques, telles que l’interdiction des dépassements d’honoraires en secteur II.

 

Retrouvez et téléchargez les propositions du SML :

« La santé en France L’urgence de vraies réformes »

 


Paris, le 12 décembre 2016 – Le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) réuni en Assemblée Générale élective statutaire le 10 décembre, a élu le Docteur Philippe Vermesch, stomatologue à Saint-Raphaël, à la présidence du syndicat à la majorité absolue avec 72% des voix. Les Docteurs Evelyne Chartier (généraliste acupuncteur nutritionniste et Présidente des Femmes Médecins et Toutes les Libérales) et William Joubert (généraliste) étaient également candidats.

Le nouveau Président sera entouré de quatre Secrétaires généraux représentant les quatre principaux modes d’exercice :

  • Dr Sophie Bauer, chirurgien (plateaux techniques) ;
  • Dr Christine Bertin-Belot, homéopathe (médecin à expertise particulière) ;
  • Dr William Joubert, généraliste (spécialité médecine générale) ;
  • Dr Eric Tanneau, psychiatre (spécialités cliniques).

L’équipe nouvellement élue s’attachera à poursuivre le combat contre les dispositions de la Loi de Santé et de la Convention médicale que le SML refuse, et à promouvoir le programme santé du SML dans toutes les instances décisionnelles et auprès des candidats à la présidentielle, pour un virage ambulatoire et numérique de notre système de santé qui soit véritablement libéral, novateur, efficace et équitable, dans le respect des patients, des médecins et des autres professionnels de la santé.

Le Docteur Éric Henry, n’a pas souhaité se représenter, afin de se consacrer à l’association SPS (Soins aux Professionnels de Santé) dont il est le Président.

Le Docteur Philippe Vermesch, Président du SML précise : « Je tiens à remercier mes confrères de leur confiance et je leur assure mon engagement plein et entier afin de préserver une médecine libérale que nous sommes fiers d’exercer avec la confiance de nos patients. Je poursuivrai les combats engagés par le SML depuis deux ans, tout en allant plus loin encore pour mettre fin aux attaques répétées contre mes collègues qu’ils soient généralistes ou spécialistes. »


Paris, le 24 octobre 2016 – Alors que la Commission des Affaires sociales se réunira demain, ce mardi 25 octobre, lors de l’examen du PLFSS 2017, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) met en alerte les Députés qui ont adopté un amendement sur l’article 40. Celui qui vise à remplacer les psychiatres par des psychologues, lors de l’expertise médicale, sous prétexte d’améliorer la prise en charge et le suivi de jeunes de 6 à 21 ans, en souffrance psychique !

Comment pouvons-nous laisser l’expertise et le suivi de nos jeunes de 6 à 21 ans entre les mains de "non professionnels de santé » détenant minimalement une maîtrise en psychologie ?

Alors que les psychiatres sont des médecins spécialisés, soumis au serment d'Hippocrate, et reconnus par un Diplôme d’Etudes Spécialisées (DES) qui valide les compétences très pointues de la psychiatrie. Alors qu’ils ont réalisé 10 années d’études dont 4 de spécialisation en psychiatrie incluant de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde, dont un stage de 1 an obligatoire dans un service de pédopsychiatrie. Le SML rappelle que les psychologues ne sont pas considérés par les pouvoirs publics comme des professionnels de santé, ne font aucun stage hospitalier où ils sont en responsabilité d’enfants pas plus que d’adultes, malgré leur diplôme honorable de « maîtrise en psychologie » !

Si cet amendement est de l’ordre d’une expérimentation, le SML a bien relevé, lors des débats de la semaine dernière, que cette pratique a pour ligne de mire une possible généralisation à terme, selon les propos de la Députée Michelle Delaunay : Cette expérimentation doit permettre de savoir « si l’Etat doit prendre en charge les consultations des psychologues » !

Si les psychiatres ont réussi à être réintégré dans l’expérimentation, et ce contre l’avis de la Députée qui considère que cela viendrait « dénaturer l’expérimentation » et « détourner l’expérimentation en la rendant beaucoup plus coûteuse », le SML met en garde nos pouvoirs publics et les familles sur les conséquences désastreuses que cela peut générer sur les 2 000 patients cibles de cette première expérimentation, et à plus long terme sur l’ensemble de la jeunesse des Français !

Le Docteur Éric Henry, Président du Syndicat des Médecins Libéraux commente : « Comment peut-on confier l’expertise psychiatrique et la prise en charge de notre jeunesse à des « non professionnels de santé »? Comment la logique comptable peut prévaloir sur la qualité du traitement des souffrances psychiatriques de notre jeunesse ? Voici malheureusement ici, une illustration même de la pensée à long terme de la loi santé ! »


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