Communiqués de presse du SML

Les FMTL se sont associées à l'ensemble des organisations de profession de santé afin de dénoncer la mesure discriminatoire des congés maternité, annoncée par Mme Marisol Touraine. 

Visionner le communiqué de presse commun sur l'avantage supplémentaire maternité. 


Les Assises de la Médecine Libérale se sont déroulées le jeudi 11 février 2016 à Paris. C’est sous le signe de l’Unité, que les différents syndicats de la profession (SML, CSMF, FMF, MG France et le BLOC) ont collaboré pour faire émerger des propositions innovantes et structurantes pour la médecine. Une centaine de personnes, dont de nombreux élus régionaux du SML, ont ainsi pu travailler au sein de 10 ateliers aux thématiques variées, afin de préparer la négociation conventionnelle à venir.

Retrouver le communiqué de presse des Assises de la Médecine Libérale.


Paris, le 02 février 2016 – Le Médecin vasculaire Laurent Saccomano, Vice-président national du Syndicat des Médecins Libéraux (SML) et Président de l’Association pour la Formation des Médecins Libéraux (AFML), a été élu Président de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) de la région Provence-Alpes-Côte-D’Azur (PACA). Elu aux URPS PACA depuis 2010, il œuvrera avec l’ensemble des membres du bureau à l’organisation et à la coordination des soins sur le territoire, dans le respect de l’exercice libéral de chacun.  


Médecin vasculaire en exercice libéral depuis 2004, à Mouans Sartoux dans les Alpes-Maritimes (06), il adhère au Syndicat des Médecins Libéraux en 2000, où il sera, par la suite, élu au Conseil d’administration national du SML (2004). 


Investi dans la formation des médecins libéraux, il est Président de l’Association pour la Formation des Médecins Libéraux (AFML) depuis 2012, après y avoir occupé les fonctions d’organisateur et d’expert ainsi que de responsable de la formation de formateurs. Par ailleurs, il est également adhérent au Syndicat National de Médecine Vasculaire et membre de son Conseil d’administration national. 


Docteur Laurent Saccomano, Président de l’URPS Provence-Alpes-Côte-D’Azur commente : « C’est un grand honneur pour moi de représenter l’ensemble des médecins libéraux, femmes et hommes du territoire. Conscient du contexte politique où l'exercice libéral n'a jamais été autant menacé, il s’agit pour moi de mettre mon expérience et ma conviction au service des médecins de la région et de représenter dignement nos confrères libéraux. » 


Paris, le 01 février 2016 – Le Médecin généraliste Guilaine Kieffer-Desgrippes, présidente du Syndicat des Médecins Libéraux du Bas-Rhin (67), a été élue Présidente de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) de la région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine. Anciennement membre du bureau de l’URPS d’Alsace, elle œuvrera avec l’ensemble des membres du bureau à l’organisation et à la coordination des soins sur le territoire, dans le respect de l’exercice libéral de chacun.  


Diplômée de la faculté de médecine de Strasbourg en 1987, elle exerce en tant que médecin généraliste pour SOS Médecin, depuis 1989, au sein de son cabinet à Strasbourg (67). 


Engagée depuis 1999 au service des médecins libéraux, le Docteur Guilaine Kieffer-Desgrippes est Présidente du Syndicat des Médecins Libéraux du Bas-Rhin (67) depuis 2009 et membre du Conseil Administratif du Syndicat des Médecins Libéraux.  


En 2011, elle est nommée coordinatrice de la Commission Permanence Des Soins en Ambulatoire (PDSA) de la Conférence Nationale des URPS, pour laquelle est en charge, depuis 2013, du dossier "Modernisation des Systèmes d’Information – SAMU – Centres 15". Entre 2010 et 2015, elle devient également membre du Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins du Bas-Rhin. 


Docteur Guilaine Kieffer-Desgrippes, Président de l’URPS Alsace Champagne-Ardenne Lorraine commente : « C’est un grand honneur pour moi de représenter l’ensemble des professionnels de santé, femmes et hommes du territoire. Consciente du contexte politique où l'exercice libéral n'a jamais été autant menacé, il s’agit pour moi de mettre mon expérience et ma conviction au service des médecins de la région et de représenter dignement nos confrères libéraux. »   


Paris, le 01 février 2016 – Le Médecin Psychiatre Maurice Bensoussan, Vice-président spécialiste national du Syndicat des Médecins Libéraux (SML) et Président du SML 31, a été élu Président de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) de la région Languedoc-Roussillon-MidiPyrénées. Anciennement membre du bureau de l’URPS Midi-Pyrénées, où il a occupé successivement les fonctions de Trésorier, puis de Président de la section spécialiste ainsi que de Secrétaire-adjoint, il œuvrera avec l’ensemble des membres du bureau à l’organisation et à la coordination des soins sur le territoire, dans le respect de l’exercice libéral de chacun.  

Médecin Psychiatre depuis 1982, il exerce au sein de son cabinet libéral à Colomiers (31). 
Engagé depuis 1990 au service des médecins libéraux, le Docteur Maurice Bensoussan, est également Président du Syndicat des Psychiatres Français (SPF), Président du Collège National pour la Qualité des Soins en Psychiatrie (CNQSP), Vice-Président de l'Association Française de Psychiatrie et Président du Conseil National Professionnel de Psychiatrie. 


Docteur Maurice Bensoussan, Président de l’URPS Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées commente : « C’est un grand honneur pour moi de représenter l’ensemble des professionnels de santé, femmes et hommes du territoire. Conscient du contexte politique où l'exercice libéral n'a jamais été autant menacé, il s’agit pour moi de mettre mon expérience et ma conviction au service des médecins de la région et de représenter dignement nos confrères libéraux. » 


Agé de 62 ans, le Docteur Maurice Bensoussan est par ailleurs chargé de cours à la faculté de médecine de Toulouse, a une activité de supervision et a publié de nombreux articles, dans le champ de la psychothérapie et de la psychosomatique.  


Il a aussi exercé au sein d’une des cliniques psychiatriques de l’agglomération toulousaine (1982 – 2013) où il a occupé successivement les fonctions de Président de la Conférence Médicale d’Etablissement (CME), de Directeur médical, puis de Directeur général. Il obtiendra pour cet établissement une des premières créations de lits de pédopsychiatrie privés du territoire, dont il sera le médecin chef. 


Paris, le 26 janvier 2016 – Le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) remercie l’ensemble des médecins libéraux français qui ont œuvré, tout au long de ce mois de janvier, en Unité syndicale, lors des élections des bureaux des Unions Régionales des Professionnels de Santé (URPS). Une conviction chère au SML qui a toujours prôné cette ligne directrice comme moteur de ses actions et qui lui a ainsi permis d’obtenir l’une de ses plus fortes représentativités, depuis 1994. 

Le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) félicite également le Docteur Guilaine Kieffer Desgrippes, Généraliste, Présidente de l’URPS Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine ; le Docteur Laurent Saccomano, Généraliste, Président de l’URPS Provence-Alpes-Côte d'Azur ; le Médecin Psychiatre Maurice Bensoussan, Président de l’URPS Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées ; ainsi que l’ensemble des médecins membres du SML, qui forment désormais les nouveaux bureaux des URPS.  


Docteur Eric Henry, Président du SML commente : « Ces nouvelles compositions représentent désormais l’ensemble des professionnels de santé de nos différents territoires. Un rôle clé qui tient à cœur à nos membres qui œuvreront à l’organisation et à la coordination des soins, dans le respect de l’exercice libéral de chacun ! Cette représentation nationale reflète également le travail de conviction et les actions menées par l’ensemble des médecins du SML, auprès de leurs confrères, et le conforte en tant que syndicat incontournable et représentatif de toute la médecine libérale. »   


« Composition des bureaux URPS du SML » 

Nord-Pas-de-Calais-Picardie 

Secrétaire Docteur Jean-Paul Kornobis Généraliste 

Secrétaire adjoint Docteur Bénédicte Vermoote Généraliste 

 

Bretagne 

Vice-Président Docteur Jean-François Le Poder Cardiologue 

Secrétaire adjoint Docteur Thierry Labarthe Généraliste 

 

Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine 

Présidente Docteur Guilaine Kieffer Desgrippes Généraliste 

Trésorier Docteur Thierry Ressel Psychiatre 

 

Île-de-France

Vice-Président Docteur Frédéric Prudhomme Gastro-Entérologue 

Secrétaire Docteur Eric Tanneau Psychiatre

Secrétaire adjoint Docteur Jean-Luc Leymarie Généraliste 

Secrétaire adjoint Docteur Dominique Gignac ORL 

Trésorier adjoint Docteur Marc Baillargeat Généraliste 

 

Haute et Basse Normandie 

Secrétaire Docteur Frédéric Jégou Anesthésiste réanimateur

Secrétaire adjoint Docteur Bruno Burel Généraliste, Ostéopathe et médecin du sport 

Trésorier adjoint Docteur Véronique Maillard Gynécologue obstétricien 

 

Pays de la Loire

Vice-Président Docteur Laurent Pons Généraliste 

Trésorier Docteur François Gassin Pédiatre 

 

Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Vice-Président Docteur Stéphane Lacher-Fougère ORL 

Secrétaire Docteur Dominique Discazeaux Psychiatre 

Secrétaire adjoint Docteur Patrick Mounier Généraliste 

Secrétaire adjoint Docteur Philippe Bouchand Généraliste 

Trésorier Docteur Jean-Charles Bourras Radiologue 

 

Centre 

Trésorière ajointe Docteur Pascale Renaud Généraliste 

Secrétaire adjointe Docteur Parvine Bardon Gynécologue obstétricienne 

 

Bourgogne Franche-Comté 

Vice-Présidente Docteur Christine Bertin Belot Généraliste 

Trésorier adjoint Docteur Jean-Yves Cobacho Radiologue 

 

Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

Président Docteur Maurice Bensoussan Psychiatre 

Secrétaire adjoint Docteur Marc Egoumenides Généraliste 

 

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Président Docteur Laurent Saccomano Généraliste 

Trésorier Docteur Michel Galeon Radiologue   


Paris, le 1er décembre 2015 – Le Gouvernement et la majorité n’ont pas accordé la moindre chance au dialogue en s’entêtant à légiférer la santé, sans considérations des remontées pragmatiques des professionnels de soins. Un texte, à visée électoraliste pour 2017, adopté en pleine période d’Etat d'urgence, mélange de mesures poudre aux yeux, inapplicables pour d’autres et qui restent pour certaines non lisibles pour les Français.


o Mesure poudre aux yeux : Les maisons de santé ou les communautés professionnelles territoriales de santé censées représenter l’organisation territoriale de demain, auxquelles le projet de loi accorde le monopole des aides, sont et seront extrêmement marginales dans l’offre de soins.

En 2014, 500 maisons de santé rassemblent moins de 5% des médecins, ayant une moyenne d’âge de plus de 50 ans. Avec l'ambition du gouvernement de porter leur nombre à 1000 en 2016, ils seront 3000 médecins généralistes en maisons de santé, sur 64 000 généralistes pour les élections de 2017. Autant dire que cette mesure présentée comme majeure ne changera rien, en pratique, à l’offre de soins proposée aux Français.

Cette loi offre tous les moyens à un modèle réduit, unique, d’équipes de soins fermées, payées forfaitairement pour faire de la coordination et dont sont exclus les 95% des autres professionnels de santé libéraux. Les maisons de santé pluridisciplinaires sont, avec le tiers payant généralisé obligatoire uniquement, un support médiatique au changement.


o Mesure inapplicable : Le tiers payant obligatoire est une mesure électoraliste aux conséquences organisationnelles et économiques désastreuses.

Le groupe chargé de faire des propositions n'a toujours pas rendu son dossier. Cette mesure ne sera pas appliquée fin 2017, mais permettra malgré tout au Gouvernement de s’en prévaloir lors des élections du printemps de la même année !


o Mesure peu lisible : La place très importante donnée aux mutuelles pour canaliser la dépense des patients.

Lorsque vous avez un accrochage routier, depuis bien longtemps vous n'appelez plus votre garagiste, mais la plateforme assurantielle qui vous dépanne avec son réseau. Bientôt, dans les contrats des complémentaires apparaîtront des numéros de téléphone dédiés (cf le service actuel d’AXA), où les patients seront priés de s'adresser avant toute décision de consultation physique. La médecine téléphonique assurantielle se développera, avec des médecins salariés aux ordres, avec comme seul objectif de réduire les coûts pour leur société, prenant en charge au téléphone les consultations légères, prescrivant les médicaments sur une liste fournie par la société qui a négocié les prix en amont avec les fabricants de génériques, laissant ainsi aux professionnels de santé, exerçant encore sur les territoires, les consultations complexes et lourdes a un coût estimé par tous comme dérisoire.

Le Docteur Éric Henry, Président du SML précise : « Viendra le temps des faillites et des retraites anticipées, l'aggravation des déserts médicaux avec comme seul lieu de consultation existant sur zone : la fameuse maison de santé pluridisciplinaire à financement étatique. La chasse aux acteurs des nouveaux réseaux est ouverte. Santéclair passe déjà des contrats avec des cliniques pour la chirurgie orthopédique, et contourne ainsi la contractualisation directe avec les médecins spécialistes. Un projet de loi sur les réseaux médicaux apparaîtra, car après avoir contraint les praticiens des cliniques, il restera les libéraux de ville à capter pour pouvoir être opérationnel. Ceux qui accepteront seront captifs et aux ordres, les autres seront étranglés par une baisse de fréquentation de leur cabinet due à la concurrence téléphonique. Un équilibre de leur entreprise impossible, une faillite annoncée. La seule solution sera alors d'intégrer une maison de santé et la boucle est bouclée ! »

o Les Français auront alors perdu leur système solidaire ayant accepté par la voix de leur Parlementaire et à l'initiative de ce Gouvernement, que leur santé devienne un marché.


Paris, le 25 novembre 2015 Le vote du projet de loi de Santé à lAssemblée nationale vient une nouvelle fois d’être reporté : il aura lieu mardi 1er décembre après 3 séances de nuit au cours desquelles les Députés seront priés dexaminer au pas de charge plus de 750 amendements !

A nouveau, le SML répète que cette loi divise, que son adoption à la hussarde révolte. Reporter le vote en pleine COP21, dans le brouhaha médiatique, qui plus est en cette période où les pensées des Français sont malheureusement ailleurs, est-ce une ultime manœuvre du Gouvernement pour éluder le débat et éviter la colère des professionnels de santé ?

Toute l’organisation du débat sur et autour du projet de loi de Santé n’est jusqu’ici qu’un vaste déni de démocratie : mépris des parties prenantes, mépris de l’opposition, mépris du débat.

Hier encore, l’annonce de Madame Touraine faisant miroiter une revalorisation tarifaire est une nouvelle preuve d’étatisation de la santé et confirme la position du SML sur cette loi. Sans donner aucune précision ni sur ses modalités ni sur son montant, cette annonce est à la fois une façon de mettre la main sur la négociation conventionnelle et un nouveau moyen de détourner l’attention de ce qui devrait rester le seul vrai débat : les mesures dangereuses portées par projet de loi de Santé.

C’est pourquoi, le SML demande à nouveau au Gouvernement la seule mesure de concorde qui s’impose : attendre le déroulement de la Conférence de Santé prévue en février 2016 pour poursuivre, en mars, l’examen du projet de loi de Santé sur des bases assainies.

A cette condition, le SML acceptera de participer à la Conférence de Santé qui retrouverait son sens.


Paris, le 18 novembre 2015 – Le SML tient à remercier l’ensemble du corps médical. Les soignants hospitaliers bien sûr, pour leur dévouement et leur professionnalisme mais également les médecins libéraux qui, ce vendredi 13 novembre, ont apporté leur concours aux professionnels de santé hospitaliers pour venir en aide aux victimes et assister les autorités. Au même titre que nos concitoyens, ces médecins portent le deuil de ces attentats. Et dans cette période de trouble que connaît la République française, nous demandons solennellement à la Ministre de la santé, alors que l’état d’urgence ne nous permet pas de nous mobiliser, de reporter le vote de votre projet de loi de Santé.

Dès l'annonce des attentats odieux de ce vendredi 13 novembre, les médecins libéraux ont su se mobiliser pour venir en aide aux victimes de ces actes terribles. Conformément à leur serment d’Hippocrate, ces hommes et ces femmes ont interrompu le blocage sanitaire et les mouvements de manifestations pour porter assistance. Cette action de solidarité nationale s’est portée sur la réouverture des maisons de garde, sur la gestion de la régulation et des appels du 15.

Cette unité inhérente aux professionnels de santé a montré l’efficacité du système de soin français fondé sur deux piliers indissociables : l’hôpital, dans ses "missions d'accueil et d'urgences" et la médecine libérale, qui, oubliée des plans blancs des établissements de santé, a apporté un soutien déterminant à ses confrères. Pourtant, Madame la Ministre, campe sur ses positions et après avoir refusé la concertation, va faire voter sa loi de santé. Ce jeu irresponsable qui est pratiqué doit  nous faire réfléchir sur l’avenir de la santé en France. Qui prendra en charge les victimes dans leur retour vers la vie quotidienne à domicile ? Qui aidera leur famille à traverser cette épreuve ? Qui soignera le syndrome post-traumatique de la population française ? Si ce n'est la médecine libérale.

Dr Éric Henry, Président du SML commente : « En ces temps troublés, le passage en force du vote de cette loi dénote avec lunion nationale de rigueur. Ce déni de réalité renforce aujourdhui le sentiment des médecins de ne pas être écoutés, alors que l’état durgence instauré par le Président de la République et l’émotion nationale causée par ces actes barbares, privent les professionnels de santé libéraux de tous moyens d'expression. Cest pourquoi, nous demandons solennellement à Marisol Touraine, de reporter le vote dun texte dimportance nationale, aux conséquences profondes pour lensemble de notre système de santé ».


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