Communiqués de presse du SML

Devant la constance de la Ministre à vouloir mettre en péril notre système de soins, pilier du socle sociale de notre société française, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) appelle l’ensemble de la profession, les patients et leurs associations à participer et rejoindre la manifestation nationale du 15 mars 2015 à Paris, lancée par l’Inter Syndicat National des Internes (ISNI) et l’Inter Syndicat National des Chefs de Cliniques Assistants des Hôpitaux de ville de Faculté (ISNCCA), pour préserver notre système de santé et son avenir. Objectifs : Obtenir le retrait du projet de loi de Santé et réécrire conjointement avec l’ensemble des acteurs concernés un grand projet de santé ambitieux pour la France.

Le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) maintient sa position et renforce sa demande de retrait du projet de loi de santé de Marisol Touraine qui n’a à ce jour apporté aucune réponse satisfaisante ni aux médecins libéraux ni à nos jeunes internes. Les autres professions de santé n’ont quant à elles toujours pas été conviées à participer aux concertations.

A l’issue des vœux formulés par la Ministre qui affirme que « C’est une loi pour les Français qui ne pourra pas se faire sans les professionnels et sans les médecins libéraux », le SML note que le passage des paroles aux actes n’a pas eu lieu. Cette étape aurait nécessité la participation de l’ensemble des professionnels de santé, acteurs incontournables de la coopération et de la coordination de la médecine de proximité, aux différents groupes de travail.

"Notre système de santé doit être préservé, et contrairement à ce que les pouvoirs publics veulent nous faire croire, l'étatisation de la médecine libérale n'est pas la solution ! Nous demandons, au contraire, un encouragement fort de l'Etat pour mettre la médecine libérale au cœur du système de soins pour une meilleure prise en charge des patients et une réelle médecine de proximité, valorisant chacun de ses acteurs", commente le Dr Eric Henry, Président du SML.


Le SML et la CSMF réaffirment leur opposition totale et déterminée au projet de loi de Santé.
Devant l’attitude de la Ministre de la Santé alors qu’elle vient de décider du passage en force de son projet de loi au Parlement dans le cadre d’une procédure d’urgence, la CSMF et lec SML ont décidé d’engager de nouvelles actions communes.
Celles-ci ont pour but d’accentuer la pression sur le Gouvernement et les Caissesc d’assurance maladie, mais aussi de démontrer que la mobilisation des médecins libéraux est plus forte que jamais.
Les médecins libéraux, de la CSMF et du SML, continuent encore et toujours de promouvoir l’exercice de la médecine libérale, pour défendre à la fois leur liberté d’exercice, gage de la qualité pour leurs patients, mais aussi pour obtenir les moyens de répondre aux nouveaux défis du système de santé.

La CSMF et le SML encore une fois réunis ont ainsi décidé :

  • De maintenir en unité syndicale la grève administrative, comprenant la grève de la télétransmission et des formulaires, en veillant naturellement, à ne pas pénaliser les patients,
  • D’organiser dans les régions ou départements, des actions de protestation, la semaine du 26 au 31 janvier centrée sur le mercredi 28 janvier date de la prochaine Commission Paritaire Nationale.
  • De lancer un mot d’ordre de grève de la PDS pour le week-end du 31 janvier au 1er février 2015,
  • D'appeler au mois de mars, avant l’examen du projet de loi de Santé au Parlement à une grande manifestation nationale.

Le SML et la CSMF appellent tous les médecins libéraux à s’organiser dès à présent afin de participer massivement à ces différentes actions, pour faire barrage au projet de loi de Santé et montrer que l’unité syndicale qui s’est levée fin 2014, ne pliera pas.


Dr Olivier Véran, Député de l'Isère et rapporteur du titre I de la loi de santé

Le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) s'étonne de n'avoir reçu aucun retour constructif de la Ministre Marisol Touraine, malgré le maintien du mouvement de grève des médecins libéraux aujourd’hui, ce lundi 5 janvier.
C'est pourquoi, le SML dans un souci légaliste demande à la Ministre de faire des propositions de concertations construites, avec des garanties engagées qui permettraient de sortir de cette crise que notre pays n'a jamais traversée auparavant.

Madame la Ministre a bien essayé de briser le mouvement en proposant à la FHP une réunion de concertation, aux généralistes du front de la rencontrer le lundi 12 janvier, mais aucune avancée notable n'a été actée dans aucun courrier. C'est pourquoi, le SML a maintenu et renforcé son appel à l'action pour tous les médecins libéraux et notamment ceux exerçant en clinique, ce 5 janvier.
Devant tant de surdité aux oppositions légitimes posées par les médecins libéraux depuis le début de leur mouvement, le SML interroge sur :

  • Les avancées tangibles envisagées par le ministère, depuis 15 jours, pour pouvoir évoquer une possible sortie de crise ?
  • Les garanties de la Ministre dans ce processus de concertation, qu’elle avance auprès des professionnels de santé ?

Le terrain vent debout contre cette loi, et qui s'exprime depuis 14 jours, ne comprendrait pas que leurs syndicats représentatifs mettent en danger leur profession sur un tel projet non amendable et imposé par un programme présidentiel qui ne répond plus à la situation d’aujourd’hui.


Le Syndicat des Médecins Libéraux (SML), s’étonne que la FHP retire aussi facilement son mot d’ordre de fermeture prévu le 5 janvier, à la suite de la simple convocation de la part de la ministre, à une réunion début janvier.

En tant que représentant polycatégoriel, le SML se doit d’appeler, plus que jamais, les médecins libéraux de ces cliniques à cesser leur activité le 5 janvier.

Ce mouvement s'inscrit dans la poursuite de l'action unitaire des syndicats de médecins lancée par le SML le 23 décembre, pour obtenir le retrait total de la loi Touraine.


Le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) appelle l’ensemble des médecins généralistes et spécialistes à participer aux mouvements de fermetures ces 5 et 6 janvier, pour soutenir leurs confrères en cliniques et alerter d’une voix commune les pouvoirs publics de la mise en danger de notre médecine.
Objectif : L’unité syndicale pour préserver notre système de soins.
Pour cela, le syndicat souhaite que le Premier ministre reprenne en main la loi santé.

A l’issue d’une première semaine de forte mobilisation, qui a vu 80 % des cabinets fermer, le SML
appelle tous les spécialistes qui officient en clinique, plateaux techniques lourds, radiologie, biologie, et l’ensemble des médecins généralistes qui le désirent à s’associer aux mouvements de fermetures annoncés ce 5 janvier par la Fédération des cliniques et hôpitaux privés de France (FHP) et le 6 janvier pour la journée sans cabinet.
Un appel de soutien et de solidarité que lance le SML pour oeuvrer dans l’unité syndicale, face au projet de loi santé qui va fortement fragiliser l’accès aux soins de nos concitoyens.
Un texte réalisé sans concertations préalables de professionnels de santé et déconnecté des réalités territoriales, qui vise à étatiser la médecine au dépend de la liberté et de la santé des patients, comme l’avait déjà averti le SML en novembre, lors du lancement de sa pétition pour fédérer les patients autour de la défense du libre choix de leur soignant.
Un projet de loi qui aura pour conséquence inéluctable la suppression de la libre installation des praticiens et la sectorisation territoriale et administrative de l’offre de soins.


Le Syndicat des Médecins Libéraux appelle l’ensemble de la profession à soutenir et participer à toute organisation d’action locale entre le 24 et le 31 décembre pour alerter les pouvoirs publics de la mise en danger de notre médecine. Objectif : Préserver notre système de soins, considéré comme l’un des meilleurs au monde.

Atteinte au libre choix des patients, organisation autoritaire et administrative du parcours de santé, le projet de loi santé appelle à de profonds bouleversements qui vont fragiliser l’accès aux soins de nos concitoyens. Des orientations déconnectées des réalités territoriales, écrites sans concertation préalable avec les professionnels de santé qui oeuvrent au quotidien pour la prévention, la proximité et la permanence de l’offre de soins.
Résolument tourné vers le futur, le SML n’a cessé de proposer de nouveaux projets destinés à garder la médecine libérale de proximité comme pilier essentiel de notre système de santé, et placer le patient au coeur de notre système de santé.
Docteur Éric Henry, Président du SML précise : « Il ne s’agit pas d’un mouvement corporatiste, mais d’une mobilisation de solidarité pour sauver l’accès aux soins des Français et des générations à venir. La France a besoin d’une stratégie nationale de santé cohérente, concrète qui relève du terrain et de la proximité. »


Le Docteur Eric Henry a été élu Président du Syndicat des Médecins Libéraux, ce samedi 13 décembre. Il succède au Docteur Roger Rua, qu’il a accompagné, en tant que Secrétaire général, ces deux dernières années, pour faire du SML un interlocuteur de premier rang auprès des pouvoirs publics.

Dans la dynamique impulsée par les 3 derniers présidents, le Docteur Eric Henry, a pour ambition de :

  • Renforcer la synergie entre généraliste et spécialiste, Poursuivre le développement de l’inter-professionnalisation des soins,
  • Améliorer le parcours et la qualité de prise en charge des patients,
  • Adapter l’organisation de notre système de santé aux réalités du territoire en déployant l’initiative libérale et la proximité des soins.

Une vision prospective de l’exercice libéral qu’il entend construire aux côtés de Philippe Vermesch et de William Joubert.

Docteur Eric Henry, Président du SML précise : « C’est un grand honneur pour moi de représenter ses Femmes et ses hommes qui s’engagent depuis plus de 30 ans à construire l’avenir de la médecine libérale. Conscient du contexte politique où l’exercice de la médecine libérale est plus que jamais menacé, je souhaite déployer nos synergies en renforçant l’esprit d’équipe, l’écoute et le partage pour accompagner nos membres dans leur action départementale et régionale. Une approche nécessaire pour représenter dignement nos 8 200 membres, faire remonter leurs retours d’expérience, leurs besoins et leurs attentes auprès des pouvoirs publics. Il s’agit pour moi de mettre mon expérience et ma conviction au service du Syndicat des Médecins Libéraux. »

Agé de 53 ans, marié et père de 7 enfants et diplômé en 1995, le Docteur Eric Henry est médecin généraliste du Secteur 1 à Auray dans le Morbihan (56). Il est également spécialiste en nutrition, depuis 2001.

Président de la maison médicale de garde d’Auray depuis 2004, Président de la Fédération Bretonne interprofessionnelle de santé depuis 2010 et Secrétaire de l’Union Régionale des Professionnels de Santé Bretagne (URPS) depuis 2011, il poursuit son engagement depuis plus de 15 ans au sein du SML, pour investir durablement la médecine libérale.

Membre actif, il devient cadre syndical du SML en 2005 et occupera les fonctions de Secrétaire général du SML de 2012 à décembre 2014, aux côté de son prédécesseur le Docteur Roger Rua.

 


Le SML se félicite du front commun mené par l’ensemble des syndicats de médecins libéraux contre
 
le projet de loi santé.

Le Syndicat des médecins libéraux (SML) se félicite du report de l’examen par le Parlement du projet de loi santé. Le SML espère que la ministre de la Santé saura mettre à profit ces quelques mois de répit pour écouter les professionnels de santé et enfin revoir sa copie.


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