Communiqués de presse du SML

Le SML a décidé lors de son dernier Conseil d’Administration de ne pas promouvoir le CAS et de mettre en garde les confrères qui se laisseraient convaincre par les « visiteurs médicaux » de la Caisse (les fameux DAM).


Le SML, en signant la convention de 2011, s’est investi pour ouvrir de nouveaux modes de rémunération aux  médecins libéraux, complétant  le paiement à l’acte qui doit rester le socle de la relation privilégiée entre le patient et son médecin.


Le CA du SML réuni ce jour a refusé de valider la proposition de la Caisse contenue dans l’avenant n° 11 et destinée à mettre en place la dématérialisation des ordonnances.

L’architecture du projet présente des dangers potentiels notamment concernant le serveur, les conditions techniques irréalistes et l’absence de prise en compte de la charge des praticiens.

Le SML reste défenseur d’un projet de dématérialisation qui s’inscrirait dans la logique du DMP et dont les modalités seraient validées par un groupe de travail paritaire entre la Caisse et les syndicats représentatifs.


Les conclusions du rapport sur les modalités d’application de l’avenant 8 au secteur hospitalier public sont affligeantes, consternantes et révoltantes.


Le SML note avec satisfaction la décision du conseil d’état qui a invalidé le contrat-type EHPAD, imposé  aux médecins traitants intervenant dans ces  établissements pour pouvoir continuer d’y suivre leurs patients.

La perte du libre choix de son médecin par le patient, qu’imposait ces contrats, est donc confirmée.

De même, le SML dénonçait cette possibilité offerte aux EHPAD de pouvoir sélectionner les médecins intervenant dans leurs établissements.

Le SML exige maintenant la réouverture d’une négociation équilibrée entre les parties pour définir les modalités d’intervention des médecins libéraux dans les EHPAD.


Devant le retour du « loch Ness » législatif concernant la possible coercition à l’installation des jeunes médecins libéraux, le SML demande à la représentation nationale de faire preuve de modération et d’innovations plutôt que de redébattre pour la énième fois de mesures autoritaires dont la seule légitimité serait une démagogie facile face aux élus locaux.


Après avoir assisté à la remise du rapport d’Édouard Couty  et à l’allocution de la Ministre, le SML est profondément déçu par le manque de confiance pour les professionnels de santé libéraux exprimé au travers de ce discours.


Madame la Ministre de la Santé, Marisol Touraine a précisé récemment qu’elle allait ouvrir 45 places pour la gynécologie médicale, aux épreuves classantes nationales (ECN) en 2016.


La compétence et la probité d’experts sont remises en question avec des suspicions de conflits d’intérêts à n’en plus finir.

L’article sur les Contraceptifs du Monde du 10 janvier 2013 en est la démonstration. Les médecins se voient accusés d’avoir prescrit ces molécules sous influence au détriment de l’intérêt des patientes.


Le SML n’assistera pas à la Commission Paritaire Nationale de ce jour dont le principal sujet à l’ordre du jour est l’approbation ou non des principes de « sélection » des confrères qui seront sanctionnés.


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