Communiqués de presse du SML

Depuis une semaine, Madame Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, dévoile au fil des réunions et des inaugurations ses objectifs.


La délégation du SML, qui a participé à l’avant dernière séance des négociations conventionnelles sur l’encadrement des compléments d’honoraires, a passé une grande matinée surréaliste.


Comme chaque année maintenant, lorsqu’il  faut boucler les recettes du PLFSS, l’état s’arroge le droit de « vendanger » les grappes qui émergent, biologistes, radiologues et peut-être demain cardiologues et d’autres …


Génériques et substitution : arsenic et vieilles dentelles !
Le SML ne peut rester insensible, malgré son engagement conventionnel, à  l’obligation faite aux médecins libéraux d’inscrire de façon manuscrite la mention « non substituable »autant que de besoin, en face de chaque médicament prescrit. Au moment où la Caisse souhaite avancer sur la dématérialisation des prescriptions, les  récentes attaques « policières » de certaines caisses  contre les prescripteurs sont incohérentes et inutilement infantilisantes.


Encouragée par une enquête interne dénonçant le mal-être des personnels hospitaliers et leur attachement viscéral au service public, la mission confiée par la Ministre à Mr Couty semble s’engager  à marche forcée vers un système de Santé Publique étatisé où l’hôpital public, « véritable épine dorsale », assure tout :
  • Permanence des soins, 
  • Ambulatoire,
  • Soins à domicile, 
  • Médicosocial,
  • Et  dans une volonté de planification régionale, les Maisons de Santé accueillant des praticiens salariés ou forfaitisés, intégrant de fait les professionnels de santé libéraux exerçant en  secteur 1, quant à ceux qui exercent en  secteur 2, diabolisés, ils doivent être « abattus » !

Depuis des mois, une campagne de désinformation est orchestrée par la Caisse d’Assurance Maladie et les services de l’Etat, visant à fustiger les compléments d’honoraires des médecins du secteur II qu’ils rendent responsables d’une grande faillite de l’offre de soins.


A mi-parcours des négociations en cours sur les compléments d’honoraires, le SML :

  • Constate que l’assurance maladie a fait un grand pas vers les libéraux en acceptant de revoir sa copie sur le contrôle du tact et de la mesure,
    Le SML rappelle qu’il est toujours opposé à un traitement de ce tact et la mesure en milieu conventionnel, qu’il préconise la mise en place de commissions paritaires régionales qui viseront communautairement avec l’assurance maladie les dossiers qui seront transmis ensuite à l’Ordre.
    Le SML rappelle également qu’il refuse totalement l’idée de critères chiffrés dans ce cadre.
  • Déplore par contre l’absence de proposition immédiatement applicable de revalorisation des tarifs opposables ou secteur 1 de la part de l’assurance maladie.
    Alors le SML réitère ses propositions :

Le SML, Syndicat des Médecins Libéraux a pris connaissance avec stupéfaction de la note du Centre d'Analyse Stratégique du Premier Ministre sur les médecines non conventionnelles .
Leur méconnaissance du dossier est consternante et prévisible. En effet aucun des syndicats de médecins à expertise particulière n'a à priori été consultés: syndicat des médecins ostéopathes, syndicat des médecins homéopathes, syndicat national des médecins acupuncteurs ...


En découvrant les grandes lignes du PLFSS 2013, le SML  a noté avec surprise que parmi les mesures destinées à combler les fantomatiques déserts médicaux, sa proposition de « médecin volant » était reprise, mais à la sauce anglaise malheureusement.


Les masques tombent : hospitalo-centrisme

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Depuis une semaine, Madame Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, dévoile au fil des réunions et des inaugurations ses objectifs.


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