Satisfaits, mais…

La médecine libérale reste un métier de passion. La quasi-totalité des médecins qui ont répondu à notre enquête sont satisfaits de l’exercer. Mais ils soulignent la pesanteur des formalités administratives et la lourdeur de leur charge de travail. 42 % d’entre eux avouent que cette charge leur impose de sacrifier leur vie personnelle pour l’assumer. 5 % se sentent débordés et n’y arrivent plus ; ils sont au bord du burn-out. Deux tiers disent gérer leurs tâches administratives eux-mêmes sur leur temps de loisirs, et un tiers sur leur temps médical. Seuls 12/nbsp]% peuvent les sous-traiter à leur secrétaire. Tous demandent un effort de simplification.

Le paiement à l’acte est privilégié par 92,4 % des répondants à notre questionnaire. C’est l’essence de l’exercice qui fait qu’ils sont disponibles pour leurs malades et qui permet de responsabiliser le patient. 86,5 % préfèrent être payés directement par le patient. En revanche, plus de 70 % de médecins pratiquent le tiers payant toutes les fois qu’il est nécessaire.

Dans le cadre de la nécessaire revalorisation des actes, ils estiment nécessaire de rendre plus lisible leur cotation. Cependant, l’évolution vers la forfaitisation les inquiète, car ils pensent qu’elle va modifier la nature même de l’exercice médical.