Assistants médicaux : le point sur les négociations

15 Mars 2019: Assistants médicaux : le point sur les négociations

Les partenaires conventionnels se sont à nouveau rencontrés pour poursuivre la négociation autour des assistants médicaux. Si toutes les spécialités sont potentiellement éligibles à l’aide à l’embauche d’un assistant médical, la CNAM propose la mise en place d’un groupe de travail technique pour définir la liste des spécialités prioritaires. Elle campe toujours sur sa position de réserver cette aide aux médecins en secteur 1 ou ayant souscrit à l’OPTAM. De même, l’exercice coordonné constitue une condition d’éligibilité, quelle que soit la forme de cet exercice. Un délai de deux ans est laissé au médecin pour qu’il s’engage dans cette démarche d’exercice coordonné. Lorsqu’il existe une CPTS, le médecin devra participer aux dispositifs opérationnels mis en place pour favoriser l’accès à un médecin traitant et à des soins non programmés. Une préférence doit être donnée au regroupement de 3 médecins qui n'en ont pas nécessairement le besoin, comme le dit le SML qui prône un Assistant médical pour les médecins isolés ou pour 2 médecins ne travaillant pas nécessairement sur le même site.

En ce qui concerne les indicateurs, la CNAM retient l’augmentation globale de la patientèle « médecin traitant » et l’augmentation de la file active, en raisonnant par « tranches d’activité ». Le financement est personnalisé et individualisé par médecin selon la réalisation des objectifs. Il est proposé que le montant du forfait annuel soit fixé à 21 000 euros pour un temps plein, majoré pendant les deux premières années du contrat (36 000 euros la première année, 27 000 la deuxième année). À partir de la troisième année, l’aide pérenne serait de 21 000 euros. L’Assurance maladie table sur les gains générés par le recours à un assistant médical. Pour ceux qui sont déjà au seuil maximal de nombre de patients, mais qui s’engagent à maintenir leur activité, l’aide serait maintenue à 36 000 euros.

Tout ceci semble compliqué. Il serait tellement plus simple, comme le propose le président du SML, d’augmenter de 5 euros le prix de la consultation et de laisser les médecins embaucher un assistant médical sans aide. « Cette solution pourrait ne pas coûter plus cher », assure Philippe Vermersch.


  

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