Télémédecine : les craintes du SML confirmées

Le bilan que l’Assurance maladie tire de six mois de télémédecine est des plus modestes, c’est le moins que l’on puisse dire. Le nombre de téléconsultations était de 200 par semaine l’an dernier, il est de 700 depuis la mi-février. L’Assurance maladie mise sur d’autres professionnels de santé et sur les communautés professionnelles territoriales de santé pour faire décoller le dispositif.

Le SML n’est guère surpris de ces résultats. Les médecins n’ont pu compter sur une offre de formation, puisque l’ANDPC n’avait pas anticipé l’accord conventionnel sur la télémédecine. Par ailleurs, de nombreux freins persistent : manque de temps, coût des plateformes, valorisation des actes, interrogation sur les moyens de se faire payer et, plus particulièrement pour les médecins du secteur 2, comment encaisser les compléments d’honoraires.

Le SML souhaite que l’Assurance maladie accepte d’analyser de plus près les freins au développement de la télémédecine et engage une réflexion sur les moyens de la rendre plus attractive.