Sondages : le Quotidien du médecin arrive quasiment aux mêmes conclusions que le SML

29 Mars 2019: Sondages : le Quotidien du médecin arrive quasiment aux mêmes conclusions que le SML

Selon le sondage Odoxa pour le Quotidien du médecin, 55 % des médecins pensent que le grand débat lancé par le président de la République n’aboutira pas à des mesures utiles pour le pays. D’une façon générale, ils estiment être assez mal représentés. Les syndicats ne s’en sortent pas trop mal, puisque 43,5 % des médecins jugent qu’ils les représentent bien, mieux en tous les cas que l’Ordre (37 % seulement des médecins jugent qu’il les représente bien) ou les URPS (29 % des sondés). Les ARS, la CNAM et les agences de santé sont jugées sévèrement avec respectivement 24 %, 29 % et 37 % de satisfaits de leur pilotage.

Concernant les dépenses de santé, 47 % des médecins interrogés pensent qu’il faut à la fois consacrer plus d’argent à la santé et faire la chasse aux dépenses inutiles. 53 % sont contre la fermeture des petits hôpitaux, contre 83 % des Français. Les divergences sont encore plus fortes lorsqu’il s’agit de la répartition des médecins libéraux sur le territoire : 82 % des Français se prononcent pour une régulation contre 34 % des médecins.

En ce qui concerne les mesures de la stratégie nationale de santé, 64,7 % des médecins interrogés sont favorables à la fin du numerus clausus, 58,5 % à une nouvelle organisation des études de santé, 67,2 % à la transformation de l’hôpital et à la refonte de l’offre hospitalière, 66,7 % à la labellisation de 500 hôpitaux de proximité, MAIS seuls 45,4 % seulement se prononcent en faveur de la diversification des modes de financement des soins, 40,1 % en faveur du déploiement des CPTS et 39,3 % en faveur de la création de 4 000 postes d’assistants médicaux.

Le sondage du Quotidien du médecin recoupe totalement les résultats de la consultation lancée par le SML, à l’exception de la position à l’égard des forfaits, qui s’ils semblent diviser les sondés du journal, font, en revanche l’unanimité contre eux du côté des médecins qui ont participé au questionnaire du SML. Et l’on constate ainsi que les médecins, de plus en plus nombreux, qui se tournent vers le SML sont ceux qui ont à cœur de défendre et de préserver l’exercice libéral dont le paiement à l’acte reste un attribut essentiel.


  

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