Assistants médicaux et CPTS

17 Mai 2019: Assistants médicaux et CPTS

Assistants médicaux : les syndicats ont jusqu’au 15 juin pour se prononcer sur l’accord

Les syndicats médicaux ont jusqu’au 15 juin pour se prononcer sur le texte négocié avec l’Assurance maladie concernant les assistants médicaux. On verra ci-dessous quels sont les montants des aides, les critères d’éligibilité à ces aides et les dérogations envisagées par le texte (dont celle concernant les médecins handicapés ou en ALD, obtenue grâce au SML).

Dans son interview au Quotidien du médecin, le directeur de l’Assurance maladie donne quelques précisions. Ainsi, la situation d’un médecin qui n’aurait pas tenu ses objectifs (au bout d’un laps de temps de deux ans) sera examinée à la lumière des circonstances territoriales qui pourraient avoir évolué.

Concernant le profil des assistants médicaux, il estime que trois objectifs peuvent se combiner : allégement des tâches administratives du médecin, accompagnement des patients dans leur parcours de soins (prise de rendez-vous, solutions pour le maintien à domicile…), réalisation d’actes simples.

CPTS : trois professions au moins doivent valider l’accord

Le directeur de l’Assurance maladie le rappelle dans le même entretien : trois professions au moins doivent valider l’accord conventionnel interprofessionnel (ACI) sur les communautés professionnelles territoriales de santé. Mais on voit mal ce texte être mis en place sans l’accord des médecins.

Selon l’accord conclu, l’Assurance maladie versera une aide au démarrage, qui varie de 50 000 à 90 000 euros selon la taille de la structure. Quatre missions socles sont prévues : accès à un médecin traitant, amélioration de la prise en charge des soins non programmés, organisation des parcours pluriprofessionnels et prévention. L’aide apportée à chaque mission comprend une part fixe (selon la taille de la CPTS) et une part variable selon le degré d’atteinte des objectifs fixés. L’un dans l’autre, le budget alloué à une CPTS peut aller de 220 000/nbsp]euros à 450 000 euros.

Le SML va réunir ses instances

Le conseil d’administration du SML se réunit ce samedi pour analyser les deux projets d’accord qui sont intimement liés. Mais le SML ne confond pas vitesse et précipitation. Il convient de prendre la mesure d’un engagement de sa part, ou d’un non engagement, et de tenir compte de la politique envisagée par le Gouvernement. Dans cette affaire, les non-dits ont autant d’importance que les déclarations.


  

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