Assistants médicaux, CPTS… l’assemblée générale du SML se prononcera le 16 juin

Les 36 membres du conseil d’administration du SML se sont réunis pour analyser les propositions de l’Assurance maladie concernant les assistants médicaux (avenant N^o 7 à la convention médicale), et celles contenues dans l’accord conventionnel interprofessionnel concernant les communautés professionnelles territoriales de santé (ACI CPTS).

Deux points en particulier ont fait l’objet de débats approfondis : les objectifs de hausse de la patientèle pour les praticiens ayant bénéficié d’une aide à l’embauche d’un assistant médical et  l’adhésion à une CPTS.

Pour le SML, le niveau des indicateurs d’activité en contrepartie du financement d’un poste d’assistant médical reste très élevé, en particulier pour le médecin isolé en zone-sous dense à qui on demanderait une progression de 35 % de sa patientèle adulte ou de sa file active de patients. Il est vrai que nous parlons des patientèles les plus petites, mais la marche est haute pour des médecins non préparés à embaucher.   D’autre part, l’adhésion à une forme de coordination comme prérequis en 2022 pour toucher le forfait structure ne passe pas auprès des adhérents du SML.

Quant aux CPTS, le CA du SML juge complexe et chronophage le dispositif envisagé, et son financement très insuffisant. Le montant de 70 000 euros consenti à une grosse CPTS pour réguler les demandes de soins reste très en dessous de la réalité constatée, par exemple dans la région Grand Est où le dispositif de régulation revient à 280 000 euros.

L’assemblée générale du SML se réunira le 16 juin prochain pour se prononcer sur la signature des deux accords conventionnels.