Le SML solidaire des dermatologues qui protègent la santé publique

07 Juin 2019: Le SML solidaire des dermatologues qui protègent la santé publique

Le syndicat national des dermatologues-vénérologues (SNDV) rappelle les risques liés à l’utilisation des appareils à rayonnement électromagnétique hors de tout contrôle médical, et proteste contre un projet de décret autorisant les esthéticiennes à pratiquer l’épilation par lumière pulsée intense.

Le syndicat rappelle que les technologies fondées sur la lumière ont des actions en profondeur sur les cellules et les tissus. Un diagnostic doit donc être posé avant leur utilisation, qui doit rester dans un cadre médical, sous peine d’entraîner un retard de diagnostic ou des effets indésirables. Le projet est d’autant plus surprenant qu’il permet aux esthéticiennes de pratiquer des actes à l’aide d’appareils à lumière intense alors que les infirmiers et les autres professions paramédicales, dont la formation est nettement plus approfondie, ne pourront le faire que sous le contrôle d’un médecin.

Le SNDV demande que les appareils à lumière pulsée soient classés dans le même groupe de risque que les lasers, que seuls les médecins peuvent se procurer. Pour lui, c’est une question de santé publique.


  

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