Saturation des services d’urgence : la situation aurait pu être évitée…

14 Juin 2019: Saturation des services d’urgence : la situation aurait pu être évitée…

Les mouvements qui secouent les services d’urgence dans les hôpitaux donnent raison au SML. Voilà près de deux ans, dans son projet pour la médecine libérale, le SML préconisait de développer les moyens de la médecine de ville afin d’éviter le recours à l’hôpital en première intention. « Il est nécessaire d’organiser les réponses libérales permettant d’assurer les urgences non vitales et la continuité des soins par des maisons médicales comportant des plateaux techniques légers ouverts, si possible, 24 heures sur 24 », écrivions-nous.

Nous proposions de « réguler systématiquement l’accès aux urgences dans le cadre d’une articulation préalable avec les libéraux. Les patients qui passeraient outre pourraient être responsabilisés par les caisses sous la forme d’une pénalité forfaitaire non remboursable ». Et nous réclamions haut et fort les moyens humains et matériels pour permettre aux libéraux de prendre en charge des actes qui ne relèvent pas de l’hospitalisation et des services d’urgence.

Bref, nous revendiquions toute notre place dans la prise en charge des soins non programmés, à condition d’en avoir les moyens. Aujourd’hui, nous n’acceptons pas qu’une porte-parole du Gouvernement, sans grande expérience, vienne nous donner des leçons.


  

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