Retraite | Les conséquences de la réforme, les questions en suspens

Compte tenu du périmètre du régime universel tel qu’il est envisagé actuellement dans le cadre de 3 PASS (plafond annuel de la Sécurité sociale), les régimes complémentaires sont condamnés à disparaître, et donc la CARMF.

Les nouveaux modes de calcul entraîneront un bouleversement du taux de cotisation et du montant des pensions. Il y aura des gagnants et des perdants, et même des perdants et des perdants (hausse des cotisations et baisse des pensions).

Quelle sera la valeur du point au moment du départ à la retraite ? Sur quels critères sera-t-elle calculée ? Ceci pose la question de la gouvernance du futur régime universel. Les représentants des professions libérales veulent y être associés.

Les conditions d’ouverture des droits ont des conséquences importantes pour les médecins. Une durée de cotisation minimale pour avoir droit à une retraite à taux plein pénaliserait les professions, dont les médecins, qui entrent tardivement dans la vie active en raison de la durée de leurs études.

Le régime universel risque de faire basculer dans un « pot commun » les réserves réalisées par les caisses de retraite spécifiques. La CARMF a réalisé 7 milliards d’euros de réserves.

Quel sera l’avenir de l’ASV ? Quand s’appliquera la réforme pour les médecins libéraux ? Sont les deux questions auxquelles le gouvernement n’a pas encore répondu.