Urgences | Coopérations, transferts de compétences et accès direct : les non-médecins privilégiés

13 Septembre 2019: Urgences | Coopérations, transferts de compétences et accès direct : les non-médecins privilégiés

Plusieurs protocoles de coopération, applicables d’ici la fin de l’année, devraient renforcer le rôle des professionnels libéraux non-médecins : deux pour permettre l’accès direct au kinésithérapeute pour la traumatologie bénigne, quatre pour la prise en charge par le pharmacien et l’infirmier de pathologies simples.

Enfin, il est question de généraliser des parcours dédiés aux personnes âgées pour éviter de passer par la case « urgences ». « L’organisation des admissions directes en service hospitalier depuis le domicile ou un Ehpad constitue un levier puissant. » 175 millions d’euros seront alloués aux hôpitaux pour les encourager à organiser ces parcours. L’ambition de la ministre est « zéro passage aux urgences » pour les personnes âgées d’ici cinq ans. La vidéo à distance dans tous les SAMU devrait permettre une orientation plus fine des appelants.

Ce qu’en dit le SML : Pour des questions de qualité et de sécurité des soins, le SML reste très opposé au démantèlement des compétences médicales « en autonomie » et notamment du diagnostic ou de la prescription au profit d’autres professions de santé. Le SML prône la coopération et la coordination de proximité entre professionnels autour du médecin traitant à l’aide des outils numériques dont la téléconsultation qu’il faut déverrouiller et encore faciliter.


  

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