Le SML propose de rénover le syndicalisme et de l’ouvrir sur la société

11 Octobre 2019: Le SML propose de rénover le syndicalisme et de l’ouvrir sur la société

Philippe Vermesch, a estimé que le syndicalisme médical devait se rénover. Pour lui, le syndicalisme médical doit passer « à un nouveau stade de maturité dans l’organisation de la profession ». Le président du SML note que les modalités de désignation aux URPS de médecins, en focalisant l’action des syndicats dans la campagne qui précède leurs élections, gaspillent des ressources et sont le théâtre d’un « concours de populisme ». Surtout, toute activité syndicale ou conventionnelle s’en trouve figée. Il appelle donc à passer à un mode de désignation dont les modalités restent à définir.

Le président du SML estime qu’il « faut considérer avec lucidité les évolutions de notre époque ». L’engagement syndical est un pas que les médecins, mais aussi d’autres professionnels et les salariés, hésitent à franchir. Moins par désintérêt que par manque de temps ou par méconnaissance. Ce qui ne signifie pas qu’ils ne veulent pas exprimer leur avis et leurs idées. Le SML l’a constaté en leur donnant la parole à l’occasion du Grand débat national au début de l’année. Aussi, le SML propose de s’engager dans « une démarche plus participative/nbsp]» et de lancer de nouvelles pistes de travail dans un « esprit d’ouverture ». De la même façon qu’il l’a déjà fait avec des associations de patients ou des experts, le SML propose d’engager des rencontres thématiques dans les régions afin d’accueillir des médecins non syndiqués, et de les inviter à prendre part à la réflexion du syndicat de façon ponctuelle. Pour autant, les syndiqués resteront les pilotes et le cœur du réacteur du syndicat. C’est ainsi, en unissant toutes les volontés, et en conservant son cap et ses valeurs que « le SML sera en capacité de proposer des solutions encore plus pratiques et plus pragmatiques aux pouvoirs publics ».


  

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