Ce qu’a dit le SML à l’adresse de la ministre et du directeur de l’Assurance maladie

11 Octobre 2019: Ce qu’a dit le SML à l’adresse de la ministre et du directeur de l’Assurance maladie

Lors de son discours d’ouverture des Journées du SML, qui se sont tenues les 4, 5 et 6 octobre derniers, son président, Philippe Vermesch, a rappelé une fois encore le sens de responsabilité du syndicat qu’il préside. Le SML a signé l’avenant sur les assistants médicaux et l’accord interprofessionnel sur les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). Pour autant, les modalités de mise en œuvre de ces textes posent problème. « Impossible de constituer une CPTS sans recourir aux spécialistes de la paperasse des ARS et des URPS. » Alors qu’il accroît les charges administratives des médecins, « le Gouvernement leur retire les tâches médicales les plus simples », constate le président de SML, pour soi-disant dégager du temps médical.

En ce qui concerne les assistants médicaux, le SML plaide pour que les entreprises médicales aient davantage de lisibilité. Comment embaucher en redoutant chaque année de voir la valeur de l’acte stagner ou baisser ? « Le médecin – comme tout chef d’entreprise – a besoin de perspectives économiques. » Le SML redoute que la réforme du mode de rémunération « ne soit que l’habillage d’une baisse tarifaire non assumée ». Concernant la réforme de la CCAM, le SML prévient : « Il n’est pas question de rejouer le feuilleton du début des années 2000, avec des actes perdants et des spécialités lésées. Nous nous opposerons à la modification unilatérale des tarifs par l’Assurance maladie pour engager des baisses, comme nous venons de le vivre avec les pédiatres. »

Le président du SML a réitéré les demandes du syndicat d’étendre la permanence de soins ambulatoires au samedi matin, d’instaurer une majoration de 15 euros pour toute consultation non programmée et de maintenir le dispositif de régulation libérale 116-117 qui a fait ses preuves.

Enfin, les congressistes auraient aimé avoir des assurances sur les réserves de la CARMF, et sur le maintien de l’ASV, que le syndicat souhaite « sanctuariser ».

Le président a également regretté les mesures qui affectent l’homéopathie.

La troisième partie de son discours a été consacrée à l’avenir du syndicalisme.


  

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