« LES CPTS ne sont pas le cheval de Troie pour modifier l’exercice libéral », assure Nicolas Revel

23 Novembre 2019: « LES CPTS ne sont pas le cheval de Troie pour modifier l’exercice libéral », assure Nicolas Revel

Les CPTS risquent-elles de remettre en cause l’indépendance des prescriptions des médecins ? Philippe Vermesch a profité de la présence de Nicolas Revel au 50e anniversaire du Centre national des professions de santé pour poser cette question. « Les CPTS présentent l’avantage de formaliser la coordination et d’apporter des financements, mais elles sont complexes à mettre en place. À long terme, elles pourront rémunérer l’ensemble des soins, nous devrons veiller à l’indépendance de nos prescriptions », a déclaré en substance le président du SML. Le directeur général de l’Assurance maladie a tenté de le rassurer sur ce point : « Il faut éviter que le cadre soit imposé d’en haut », a estimé Nicolas Revel, rappelant que les critères de validation d’une CPTS par l’Assurance maladie étaient simples : la pertinence du territoire couvert, la capacité de fédérer les porteurs de projet, l’existence d’un projet de santé dans la durée. « Elles ne sont pas un cheval de Troie pour modifier l’exercice libéral », a assuré le patron de l’Assurance maladie. « Dire que la CPTS est un cadre par l’intermédiaire duquel on rémunère forfaitairement les professionnels et on pourrait les salarier… Je peux l’entendre. Mais on s’amuse à se faire peur. À force de se faire peur, on peut arriver au statu quo », a-t-il conclu. Mais à force de vouloir pousser les médecins dans des cases comme s’ils étaient des pions, en les menaçant de supprimer leur liberté d’installation, le doute est permis. En tout cas, le SML, lui, prône une structuration libérale des territoires à partir des entreprises médicales.


  

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