Le SML solidaire des médecins rouennais interdits d’exercer

11 Janvier 2020: Le SML solidaire des médecins rouennais interdits d’exercer

Le SML demande l’organisation d’un débat sur la fin de vie à domicile

Le SML réaffirme sa totale solidarité avec les médecins rouennais interdits d’exercer parce qu’ils ont voulu apporter un soulagement à des patients en fin de vie à domicile. Il va se joindre à leur défense.

Pour le SML, il n’est plus possible de faire l’impasse sur le sujet de l’accompagnement des patients en fin de vie par les professionnels libéraux. En effet, un Français sur deux souhaite finir sa vie chez lui. Mais les lois sur la fin de vie ne permettent pas aux professionnels libéraux de disposer des moyens utiles pour les accompagner avec la possibilité d’une sédation profonde et continue s’ils en font la demande.

Le SML demande l’organisation d’États généraux sur la fin de vie à domicile avec les associations de patients et les aidants, le Comité consultatif national d’éthique et les syndicats représentant les libéraux de santé intervenant au domicile des patients afin de formuler des propositions qui pourraient être intégrées dans la loi bioéthique.

Enfin, sur le fond de ce dossier, le SML constate que les deux médecins incriminés ont été interdits d’exercer avant même d’avoir été jugés. La présomption de culpabilité qui prime dans ce dossier les accule à la ruine professionnelle et personnelle. Il y a donc, pour les médecins, une justice d’exception et une double peine.

Réponse d'Agnès Buzyn


  

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