Retraites : le SML toujours sur la brèche

18 Janvier 2020: Retraites : le SML toujours sur la brèche

Alors que les négociations se poursuivent, le SML sera reçu dans les prochains jours par le Secrétaire d’Etat chargé des retraites. Le SML reste très ferme sur ses demandes. Il réclame la mise en œuvre d’un régime supplémentaire pour les médecins, qui ne leur coûterait pas un centime de plus que ce qu’ils cotisent aujourd’hui, dans le but de leur permettre de maintenir le niveau actuel des retraites. Pourquoi ? Tout simplement parce que la mise en œuvre du régime universel en faisant baisser le taux de cotisation des médecins libéraux pour l’amener au même niveau que les salariés, ferait plonger les futures retraites. Le SML ne se résout pas à ce que des professionnels avec 10 à 14 ans d’études et des responsabilités professionnelles et personnelles aussi conséquentes, se retrouvent en fin de carrière avec une retraite misérable.

Et en plus, cette retraite supplémentaire serait gérée par la CARMF ce qui permettrait d’assurer sa survie.

Une fois de plus le SML est clair et net, son objectif est de permettre, dans le cadre d’un niveau global de prélèvement égal au montant actuel, le maintien du niveau de pension actuel pour tous. Contrairement à certaines rumeurs malveillantes, il ne s’agit donc pas de faire payer davantage les médecins pour leur retraite, mais au contraire de préserver les acquis des médecins et notre CARMF.

À ce stade, rien n’est encore gagné, et il faut se battre, c’est ce que fait le SML.

Le syndicat exige aussi que les réserves de la CARMF soient sanctuarisées et que les professions libérales soient représentées ès qualités dans la gouvernance du futur régime universel de retraite. En particulier le SML souhaite que les syndicats médicaux aient toute leur place dans le futur conseil de la protection sociale des professions libérales. Bien sûr, le SML ne lâche rien concernant l’ASV qui doit être pérennisé. Le syndicat veut des garanties et que les promesses faites à ce sujet par la ministre de la santé soient traduites dans la loi.


  

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