Le marché de la santé digitale, nouveau prétexte pour attaquer la rémunération à l’acte

15 Février 2020: Le marché de la santé digitale, nouveau prétexte pour attaquer la rémunération à l’acte

Un rapport, remis par un collège d’experts aux ministères de l’Économie et des finances, de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, identifie 10 marchés émergents porteurs dans le cadre du « pacte productif » annoncé par l’Élysée en avril 2019. Parmi eux : la santé digitale, les biothérapies, et la bioproduction de thérapies innovantes. Selon ce rapport, la santé digitale, qui recouvre l’ensemble des outils et infrastructures informatiques intervenant en amont et en aval de la décision médicale, bénéficie d’une très forte croissance et des compétences médicales disponibles dans le pays. Ce secteur répond aux enjeux actuels de la santé : le vieillissement de la population, le développement des maladies chroniques et l’optimisation du parcours du patient. Parmi les freins identifiés : la « fragilité » du tissu existant de start-up et de PME et la limitation de leur capacité à porter les investissements nécessaires à la phase d’industrialisation, ainsi que le besoin de terrains d’expérimentation... et le paiement à l’acte ! Franchement, le SML ne voit pas en quoi le mode de rémunération des médecins libéraux constituerait un obstacle au développement de la santé numérique, à moins que, là encore, la finalité du gouvernement en soutenant cette filière, soit de favoriser l’ubérisation des médecins libéraux.


  

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