Le parcours du nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran

22 Février 2020: Le parcours du nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran

C’est donc Olivier Véran qui succède à Agnès Buzyn au ministère de la Santé. Neurologue hospitalier, ancien porte-parole de l’Intersyndicat national des internes des hôpitaux (ISNIH), celui qui était, la semaine dernière encore, député LREM de l’Isère connaît bien le monde de la santé. Il connaît bien également le monde politique. Il fait son entrée à l’Assemblée nationale en 2012 en remplacement de Geneviève Fioraso, dont il est le suppléant, alors que celle-ci est nommée ministre de l’Enseignement supérieur. Il y siège de 2012 à 2015 sous l’étiquette socialiste. En 2015, il est porte-parole du président sortant PS de la région Rhône-Alpes qui brigue à nouveau la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes. À cette occasion, il est élu conseiller régional. Sous le quinquennat de François Hollande, il sera chargé d’une mission sur la filière sang en France, il sera rapporteur pour avis de la loi portant réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche. En 2014, il est rapporteur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015 sur le volet assurance maladie. En 2015, il sera rapporteur du volet prévention de la loi de modernisation de la santé. Il défendra plusieurs mesures de prévention et déposera un amendement visant à interdire le recours à des mannequins en état de dénutrition manifeste. En 2016, il sera chargé par Marisol Touraine, alors ministre de la Santé, du pilotage du comité de réforme du mode de financement des établissements de santé.

En 2017, il soutient le candidat à la présidentielle, Emmanuel Macron, dont il est le conseiller santé. En juin 2017, il est élu député de l’Isère sous l’étiquette « LREM ». Il va alors occuper le poste de rapporteur général de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. Là encore, il fera approuver des mesures de prévention comme la taxe sur les boissons gazeuses sucrées ou l’expérimentation du cannabis thérapeutique. Il fera partie de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique et de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi instituant un système universel de retraite. Désormais, c’est lui qui conduira ces deux dossiers « chauds ». Il est également très attendu par les professionnels du secteur sur le projet « Grand âge », ainsi que sur le revenu universel d’activité.


  

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