Organisation du « contact tracing », les précisions du DG de l’Assurance maladie

Le directeur général de l’Assurance maladie a précisé quelle sera l’organisation du contact tracing. Il rappelle que la stratégie de déconfinement s’appuie sur un dispositif de systématisation des tests. « Le maillon principal » de cette organisation, assure-t-il, « sera assuré par les médecins de ville qui auront la responsabilité, pour toute personne symptomatique testée positive, de déclencher la recherche de ses contacts ». D’ici le 11 mai, assure Nicolas Revel, un téléservice, « Contact Covid » sera accessible aux médecins via Ameli Pro. Il leur permettra de renseigner tout ou partie des cas contacts repérés, a minima la cellule familiale. La plateforme mise en place par l’Assurance maladie prendra alors le relais pour, le cas échéant, appeler le patient pour l’interroger sur ces cas contacts et « appeler ces derniers dans les 24 heures ». La gestion des cas complexes et des débuts de clusters sera assurée par les ARS et Santé publique France, toujours à partir de l’outil « Contact Covid ».

Le patron de l’Assurance maladie détaille les conditions de rémunération des médecins. Ainsi, la consultation d’un patient Covid positif donnera lieu à la cotation d’une majoration de 30 euros (cotée MIS), pour rémunérer l’ensemble du processus en aval : l’ouverture de la fiche du patient dans « Contact Covid » avec les renseignements nécessaires à la recherche des cas contacts. Ouverture fatalement décalée en raison de l’attente du résultat du test. Si le médecin souhaite mener le tracing au-delà de la cellule familiale, il percevra une rémunération de/nbsp]2 à 4 euros par cas contact selon le degré de précision des renseignements, identification sommaire ou plus fouillée (e‑mail, téléphone, etc.).