Le SML formule six propositions pour la relance de l’activité médicale en ville

01 Mai 2020: Le SML formule six propositions pour la relance de l’activité médicale en ville

Pour le SML, les enjeux du déconfinement imposent la mobilisation des médecins libéraux. Le SML a élaboré un plan de relance de la médecine de ville en six mesures :

  • Équiper tous les médecins libéraux en EPI. Les masques FFP2, notamment, ne doivent pas être réservés aux hôpitaux publics. De même, les médecins et leurs collaborateurs doivent pouvoir accéder aux tests en priorité.
  • Adapter la convention médicale, d’une part pour compenser le coût de la pratique engendré par l’achat des EPI, d’autre part pour tenir compte du fait que les actes seront ralentis par l’application des consignes sanitaires. Les téléconsultations et consultations par téléphone doivent être développées.
  • Refaire venir les patients dans les cabinets médicaux. Pour les patients en ALD, le renouvellement automatique des ordonnances par les pharmaciens doit prendre fin afin d’inciter à prendre rendez-vous chez le médecin. Le SML propose une consultation longue « post-confinement » cotée en consultation complexe afin de faire un bilan de la situation de ces patients. Pour les patients atteints de Covid, de retour de l’hôpital ou pas, le médecin traitant doit pouvoir les prendre en charge à leur domicile en lien avec les autres professionnels de santé libéraux ou dans les hôtels où ils seront isolés.
  • Relancer le parcours de soins. Le médecin traitant doit rester le pilote de ce parcours de soins. La coopération libérale des soins est indispensable. Les outils numériques, la télémédecine, la télé-expertise, les messageries sécurisées sont indispensables.
  • Relancer l’activité chirurgicale. La reprise de l’activité médicale dans les cliniques est indispensable, ne serait-ce que pour soulager les hôpitaux. Les cliniques doivent pouvoir redémarrer les actes de chirurgie ambulatoire sans tarder, et reprogrammer les consultations préparatoires aux interventions. Le SML réclame que les établissements puissent avoir accès aux produits d’anesthésie et de réanimation.
  • Consolider financièrement les cabinets empêchés d’exercer. À cet égard, le SML estime que le dispositif de soutien de l’Assurance maladie reste insuffisant.
  • À plus long terme, une réorganisation du système de soins sera nécessaire.

  

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